- Le pouvoir syrien perd le contrôle de la ville d'Alep après un assaut rebelle
- IA: Altman confiant dans le soutien de Trump, pense que le Congrès devra légiférer
- F1: Alonso atteint la barre des 400 départs en Grand Prix
- Angleterre: Chelsea prolonge les tourments d'Aston Villa
- Les Roumains nombreux aux urnes, l'extrême droite pleine d'espoir
- Budget de l'Etat: le Sénat revote plusieurs mesures pour rectifier le tir
- Le Sénégal enseignera à l'école le massacre de Thiaroye par les forces coloniales françaises
- Ski: "sévère blessure musculaire" et plaie "profonde" au ventre pour Shiffrin
- Biathlon: les Français vainqueurs en relais à Kontiolahti devant les Norvégiens
- Zelensky dit vouloir armes et garanties de l'Otan avant des négociations avec Moscou
- Retour à Madagascar de lémuriens et tortues en danger d'extinction
- Pollution plastique: faute d'accord sur un traité, les négociations prolongées
- Législatives en Islande : les sociaux-démocrates l'emportent sur le parti du Premier ministre
- Le président serbe dénonce une "attaque" contre Belgrade après l'attaque contre un canal au Kosovo
- Budget: ultimes tractations et appels à négocier avant une possible censure
- Allemagne: les salariés de Volkswagen en grève à partir de lundi
- Espagne : Pedro Sánchez réélu à la tête du Parti socialiste sur fond de scandales
- Législatives en Irlande: les partis de centre-droit en bonne voie pour rester au pouvoir
- Alep, la deuxième ville de Syrie, échappe au contrôle du régime selon une ONG
- Agriculture intensive et déforestation mènent la planète au "bord du précipice", selon l'ONU
- L'Afghanistan des talibans veut avoir sa place dans les négociations climatiques
- Près de la Tchétchénie, sur les traces du soldat Gornakachvili, tué en Ukraine
- Géorgie : le gouvernement exclut de nouvelles législatives malgré la crise politique
- Allemagne: les salariés de Volkswagen appelés à la grève à partir de lundi (syndicat)
- Gaza: l'Unrwa annonce suspendre la livraison d'aide par un point de passage clé depuis Israël
- En Inde, les brûlis continuent de nourrir la pollution de l'air
- Ski freestyle: Tess Ledeux signe une 16e victoire record en Coupe du monde
- L'acteur et homme de théâtre Niels Arestrup est mort à l'âge de 75 ans
- Soudan: "Nous ne sommes pas invisibles", un représentant de l'ONU relaie le cri de victimes de la guerre
- Baptiste Beaulieu, médecin et écrivain de combat au service des minorités
- Budget: Braun-Pivet appelle le gouvernement à continuer à négocier avec le Parlement
- Pour l'opposition en Géorgie, la manifestation comme remède à la mélancolie
- Trump veut remplacer le directeur du FBI par un proche
- L'acteur Niels Arestrup est mort dimanche à l'âge de 75 ans
- Intempéries en Grèce: deux morts sur l'île de Lemnos, inondations à Rhodes
- Nouveau repli du marché automobile en novembre, soutien confirmé en baisse pour l'électrique
- En Bosnie, la transition énergétique se heurte au charbon
- Géorgie: la nouvelle cheffe de la diplomatie de l'UE juge "inacceptable" la violence contre les manifestants
- Les nouveaux dirigeants de l'UE en visite à Kiev pour leur premier jour de mandat
- Président taïwanais à Hawaï: la Chine "condamne fermement" et proteste auprès des Etats-Unis
- Aux Etats-Unis, le monde du vin fataliste face au probable retour des droits de douane
- Angleterre: enfer ou rédemption pour Manchester City à Liverpool
- Ligue 1: Rongier, à point nommé
- IA: Elon Musk relance un front judiciaire contre OpenAI
- Interdiction des réseaux sociaux aux ados en Australie: le gouvernement prêt à discuter avec Musk
- Géorgie: la présidente pro-européenne dit qu'elle ne quittera pas son poste sans nouvelles législatives
- Venezuela: ex-"Perle des Caraïbes", l'île de Margarita lutte pour échapper à la décadence
- La frontière polono-bélarusse divise les autorités et les ONG
- Téléthon: "énorme" cagnotte de près de 80 millions d'euros pour une 38e édition avancée
- La Roumanie de retour aux urnes, l'extrême droite pleine d'espoir
En Hongrie, Orban renforcé dans son pouvoir après son écrasante victoire
Le dirigeant nationaliste hongrois Viktor Orban, fort dimanche d'une quatrième victoire d'affilée encore plus large qu'aux précédentes législatives, pourrait accentuer son tour de vis autoritaire tout en restant dans un mode conflictuel avec Bruxelles.
A l'ombre de la guerre voisine en Ukraine, qui a renforcé l'assise d'un Premier ministre se voulant garant de la stabilité, le parti au pouvoir Fidesz a remporté plus de 53% des voix (135 sièges) après le dépouillement de 99% des bulletins, contre moins de 35% (56 sièges) pour l'opposition, selon le Bureau national électoral.
Ce succès, qui plus est face à un front politique uni, va "insuffler une énorme confiance" au doyen des dirigeants en exercice dans l'Union européenne (UE), âgé de 58 ans, estime Patrik Szicherle, du groupe de réflexion Political Capital, interrogé lundi par l'AFP.
"Désormais nulle nécessité pour le Fidesz de dévier de sa ligne", poursuit-il.
Son incontestable avance dans les urnes montre "une énorme demande en Hongrie pour la politique illibérale et autocratique" de M. Orban, qui a profondément transformé son pays en douze ans.
"On ne pensait pas gagner aussi largement", a réagi auprès de l'AFP le député européen Balazs Hidveghi, proche de M. Orban, alors que la majorité a conservé les deux tiers des sièges au Parlement.
- Félicitations de Poutine -
Sur le plan international, Viktor Orban apparaît conforté dans sa politique de rapprochement avec l'Est.
Il n'a pas pâti de ses liens avec le Kremlin ni de sa volonté de rester en dehors du conflit en Ukraine, à qui il a refusé des livrer des armes.
Dimanche soir, il s'est vanté que "même le président" Volodymyr Zelensky, qui l'avait appelé à choisir son camp, n'a pu empêcher sa réélection.
L'icône des droites dures a d'ailleurs reçu les félicitations du président russe Vladimir Poutine, lequel a exprimé l'espoir d'un renforcement des liens bilatéraux.
Il a également été congratulé par la figure française d'extrême droite Marine Le Pen et par un autre dirigeant controversé, le Slovène Janez Jansa.
Pas de commentaire en revanche de la Commission européenne, alors que dans son discours de victoire, Viktor Orban n'a pas manqué de s'en prendre aux "bureaucrates de Bruxelles".
"Nous allons continuer à renforcer notre identité, à défendre nos intérêts, en particulier à Bruxelles", souligne l'eurodéputé du Fidesz.
"La confrontation avec l'UE est gravée dans la stratégie du parti, au moins sur un plan rhétorique, et cela ne va pas disparaître", analyse M. Szicherle. Toutefois, note-t-il, la Hongrie aura besoin des fonds européens au vu de la rapide détérioration économique en Europe.
En face, l'opposition menée par Peter Marki-Zay, un maire conservateur indépendant, encaissait le choc.
Cette coopération hétéroclite de six formations "s'est avérée inopérante: les partis étaient réticents à accepter qu'un outsider remporte les primaires, ce qui a paralysé la campagne", souligne l'expert.
S'ils ont promis de rester ensemble, certains ont déjà "rejeté la faute" sur leur chef de file.
- "Réalité imaginaire" -
Du côté des ONG, l'inquiétude dominait. "C'est un désastre pour la démocratie", a déploré Marta Pardavi, du Comité hongrois d'Helsinki. "Le niveau de désinformation est très préoccupant".
Amnesty International redoute "un nouvel affaiblissement des droits humains", selon son directeur à Budapest David Vig, qui a déjà eu connaissance de "dix personnes" de son entourage se préparant à quitter la Hongrie.
Le scrutin s'est tenu pour la première fois sous la surveillance de plus de 300 observateurs internationaux, qui ont jugé le scrutin "entaché par l'absence de règles équitables". Ils ont déploré "la partialité des médias" et "un financement opaque de la campagne".
"Je pense que je ne vis plus dans un état démocratique", avait dénoncé le célèbre comédien hongrois Robert Alföldi avant le scrutin, anticipant une réélection de Viktor Orban.
"Nos capacités d'action deviennent très étroites. Les faits ont disparu, nous vivons dans une réalité imaginaire, celle que désire notre Premier ministre", avait-il dit à l'AFP. "Nous assistons à la lente disparition d'une démocratie civilisée".
H.Portela--PC