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Deux armées, un seul but: stopper l'immigration clandestine à la frontière Mexique/Etats-Unis
Du côté américain, les militaires installent des barbelés sur le mur-frontière. Du côté mexicain, les soldats ont mis sur pied un campement le long d'une montagne. L'objectif est le même à Tijuana: colmater la moindre brèche pour éviter l'immigration clandestine.
La présence militaire s'est intensifiée le long des 3.100 km de frontière depuis le retour au pouvoir de Donald Trump. Le président américain a déclaré l'"urgence" dans cette zone. Sous la pression de ses menaces de droits de douane, le Mexique a déployé 10.000 soldats supplémentaires.
En janvier, les États-Unis ont enregistré 65% moins d'interceptions de migrants qu'à pareille date l'année précédente, selon les données du Service des douanes et de la protection des frontières (CBP).
"Si avant il y avait une centaine de passages par jour, maintenant il n'y en a pas plus de cinq. Hier, il n'y en n'a pas eu", a déclaré à l'AFP un officier de la Garde nationale mexicaine, sous le couvert de l'anonymat.
Ces résultats sont dus à la "coordination" entre le CBP et la Garde nationale mexicaine, selon cet officier qui patrouille près de Nido de las Águilas, un secteur pauvre et montagneux bordé par une clôture métallique, comme une grande partie de la ville de Tijuana.
Les deux forces armées ont lancé un groupe Whatsapp pour partager des informations, des photos et des vidéos des opérations.
Trump a menacé de taxer les exportations mexicaines à 25% en accusant le Mexique de ne pas en faire assez dans la lutte contre les migrants sans papiers et le trafic de fentanyl.
Le président américain a de nouveau repoussé jeudi au 2 avril sa menace après un entretien téléphonique avec la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum.
"Nous travaillons fort, ensemble", pour "empêcher que les immigrants illégaux entrent" et "arrêter le fentanyl", a déclaré M. Trump.
- Campements -
Armés de fusils d'assaut mexicains FX Xiuhcoatl, les membres de la Garde nationale mexicaine montent et descendent à bord de camionnettes sur les pentes abruptes de Nido de las Águilas.
Ce village est un passage bien connu où traversent les migrants qui fuient la pauvreté, la violence et les gouvernements autoritaires, sous l'emprise des "coyotes" (passeurs) qui les maltraitent.
À quelques heures de marche vers le nord-ouest, de l'autre côté de la frontière, la ville promise : San Diego.
Sur une colline encerclée de maisons délabrées, de chemins de terre, de poulaillers et d'ordures, une trentaine de soldats mexicains ont désormais leur propre base depuis le 20 février.
"C'est un passage important en raison de la hauteur du mur", explique l'officier de la Garde nationale.
Malgré la présence militaire accrue, certains migrants se risquent à traverser. C'est le cas d'un couple pakistanais intercepté avec un jeune enfant dans les bras le 26 février dernier.
Ils ont été livrés aux autorités migratoires mexicaines, après que la Garde mexicaine a demandé au CBP de vérifier les antécédents criminels des deux adultes.
"De ce côté-ci, c'est à nous; de ce côté-là, c'est à eux", lance l'officier, pendant que ses collègues filment les vols des hélicoptères américains, pour les diffuser sur la conversation Whatsapp.
L'un deux a collé sur son casque un écusson du CBP, un geste courant entre les forces de l'ordre, qui s'échangent leurs insignes en signe d'amitié.
Du côté américain, les militaires installent en hauteur un grand rouleau de barbelés, pour renforcer les barreaux les plus élevés.
L'un des soldats observe quelque chose qui attire son attention sur le territoire mexicain à l'aide de jumelles, pendant que son collègue prend des images avec un téléphone cellulaire.
A.Santos--PC