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Equateur: des attaques armées contre des civils font au moins 17 morts
Deux attaques armées contre des civils ont fait au moins 17 morts et 14 blessés dimanche soir dans une région côtière de l'Équateur, théâtre d'affrontements entre gangs liés au narcotrafic, a annoncé la police lundi.
Quinze des personnes tuées ont été criblées de balles par des individus munis de pistolets et fusils, à l'extérieur d'un magasin d'alcool dans la petite ville d'El Empalme, dans le sud-ouest du pays.
Les deux autres ont été tuées à quelques pâtés de maisons de là par les mêmes assaillants.
Un précédent bilan faisait état de 14 morts.
L'AFP a vu plusieurs corps gisant sur le sol à l'extérieur du magasin, où des dizaines de proches étaient assis sur le trottoir, en pleurs, tandis que les enquêteurs examinaient minutieusement les lieux parmi les flaques de sang.
D'après les témoins, les assaillants arrivés en camionnettes ont crié "Les Loups actifs" en ouvrant le feu, a indiqué à l'AFP le commandant Oscar Valencia, chef de police d'El Empalme.
Les Lobos ("Les Loups") sont l'une des 20 bandes criminelles opérant en Équateur, actives dans le trafic de drogue, l'extorsion, les enlèvements et l'exploitation minière illégale.
Selon le centre de réflexion Insight Crime, en 2024, cette organisation était présente dans 16 des 24 provinces du pays et continuait à s'étendre face à son principal rival, Los Choneros, le groupe criminel le plus ancien et le plus puissant du pays sud-américain.
- Motivations -
Selon la police, 14 des victimes n'ont pas d'antécédents judiciaires et trois corps restent à identifier.
Parmi les morts figure un mineur qui, blessé, a couru un kilomètre avant de succomber.
Sur les 14 blessés hospitalisés, un se trouve dans un état grave.
Le parquet a ouvert une enquête sur la tuerie, survenue sur fond de conflit sanglant entre groupes de narcotrafiquants.
La police explore l'hypothèse selon laquelle les assassins "cherchaient une personne spécifique", a indiqué le commandant Valencia.
Les autorités cherchent à comprendre si les victimes ont péri dans des tirs croisés ou si les assaillants ont tiré aveuglément sur les civils afin de semer la terreur.
L'escalade de violence dans le pays sud-américain, autrefois considéré comme l'un des plus tranquilles de la région, a conduit le président Daniel Noboa à déclarer le pays en conflit armé interne en 2024.
Cette mesure lui permet de maintenir les forces armées déployées dans les rues et les prisons, devenues des centres d'opérations du crime organisé.
- Début d'année le plus violent -
En Équateur, le taux d'homicides est passé de 6 pour 100.000 habitants en 2018 à 38 pour 100.000 en 2024, après un record de 47 en 2023.
Malgré la présence militaire dans les zones les plus violentes et la multiplication des déclarations d'état d'urgence, 4.051 homicides ont été enregistrés sur les cinq premiers mois de 2025, selon les chiffres officiels.
Selon les experts, cela marque le début d'année le plus violent que le pays ait connu dans son histoire récente.
Situé entre la Colombie et le Pérou - les plus grands pays producteurs mondiaux de cocaïne - et doté de ports stratégiques sur le Pacifique, l'Équateur est devenu ces dernières années le théâtre d'affrontements sanglants liés au narcotrafic.
Il y a une semaine, neuf personnes ont été tuées tandis qu'elles jouaient au billard dans un bar de la station balnéaire touristique de General Villamil (sud-ouest).
Quelques jours plus tôt, le port de pêche de Manta (sud-ouest) a été secoué par une vague d'homicides: au moins 20 personnes ont été assassinées dans cette localité où, en juin, le narcotrafiquant équatorien Adolfo Macias, alias "Fito", a été capturé puis extradé vers les États-Unis en juillet pour y être jugé.
G.Machado--PC