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La demande de libération conditionnelle d'Erik Menendez rejetée, mauvais signe pour son frère Lyle
Une commission judiciaire américaine a refusé jeudi la libération conditionnelle d'Erik Menendez, célèbre aux Etats-Unis pour avoir avec son frère Lyle tué leurs richissimes parents dans leur villa de Beverly Hills en 1989.
Le détenu de 54 ans se voit opposer un refus valable "pour trois ans" et pourra ensuite réclamer un réexamen de sa demande, selon un communiqué.
Un mauvais signe pour son frère Lyle, 57 ans, dont le sort doit être examiné séparément vendredi.
Lyle et Erik Menendez comptent parmi les détenus les plus médiatisés d'Amérique: leur procès au début des années 90 a été l'un des premiers retransmis à la télévision et leur histoire est revenue dans la lumière grâce à une série ainsi qu'un documentaire de Netflix l'an dernier.
La libération conditionnelle des deux frères, qui ont invoqué les violences sexuelles de leur père pour justifier l'exécution de leurs parents, est réclamée par leur famille et soutenue par des célébrités comme Kim Kardashian. Leurs soutiens les dépeignent comme des "détenus modèles" qui ont changé en prison.
Mais la commission du Département des services correctionnels et de réinsertion de Californie a émis des doutes jeudi sur le fait qu'Erik Menendez ne soit plus un danger pour la société.
Tout en reconnaissant des progrès, ses deux membres se sont inquiétés de sa consommation de drogue et d'alcool derrière les barreaux jusqu'en 2013, son usage de téléphones de contrebande et d'accusations selon lesquelles il aurait rendu service à un gang de sa prison il y a une dizaine d'années.
- "Angles morts" -
"Cette capacité à montrer un visage, mais à être autre chose, nous préoccupe", a déclaré Robert Barton, l'un des deux membres du panel. "On peut grandir et mûrir à certains égards, mais avoir des angles morts dans d'autres domaines."
Initialement condamnés à la perpétuité, les frères Menendez ont vu leur peine réduite par un juge en mai, les rendant éligibles à une éventuelle libération conditionnelle.
A l'époque des meurtres, le parquet avait accusé les deux jeunes hommes, âgés de 18 et 21 ans au moment des faits, d'avoir assassiné leurs parents pour hériter de leur fortune de 14 millions de dollars.
Armés de fusils à pompe, ils ont tiré cinq fois sur leur père José Menendez, notamment dans les rotules. Leur mère, Kitty Menendez, est morte en rampant pour tenter de leur échapper.
Les frères ont d'abord attribué les meurtres à un coup de la mafia, avant de changer leur version plusieurs fois. Les enquêteurs ont finalement mis la main sur l'enregistrement d'une séance de psychothérapie, au cours de laquelle Erik a avoué le meurtre.
Devant le tribunal, leurs avocats avaient invoqué une tentative désespérée d'autodéfense, en affirmant que les deux frères avaient été violés pendant des années par leur père et que leur mère était au courant.
Interrogé pour savoir s'il pensait toujours avoir agi en légitime défense, Erik Menendez a répondu "non" jeudi.
Mais il a aussi souligné qu'à l'époque, l'emprise psychologique de son père était telle qu'il n'imaginait pas s'enfuir.
"Il est difficile d'exprimer à quel point mon père était terrifiant", a-t-il expliqué. Dans son cerveau d'adolescent, "fuir était inconcevable. Fuir signifiait la mort."
- "Infiniment désolé" -
Le plus jeune des frères Menendez a également insisté sur son repentir.
"Je veux juste que ma famille comprenne que je suis infiniment désolé pour ce que je leur ai fait subir", a-t-il souligné.
Des remords que le représentant du parquet de Los Angeles, Habib Balian, n'a pas jugé sincères.
"Quand quelqu'un continue à minimiser sa responsabilité dans un crime et continue à donner les mêmes fausses excuses qu'il donne depuis plus de 30 ans, cette personne est toujours aussi dangereuse qu'elle l'était lorsqu'elle a abattu ses parents", a-t-il taclé. "A-t-il vraiment changé, ou dit-il simplement ce que nous voulons entendre ?"
Le procureur du comté de Los Angeles, Nathan Hochman, qui s'opposait à la sortie de prison des frères, a applaudi une décision qui "rend justice à José et Kitty Menendez, les victimes de meurtres brutaux perpétrés par leurs fils le 20 août 1989". Nathan Hochman
Après ce refus pour Erik, une éventuelle sortie de prison pour Lyle Menendez paraît peu probable, même si chacun de leur cas est examiné séparément.
Si la commission créait la surprise en recommandant sa libération vendredi, Lyle ne pourrait pas sortir immédiatement de prison. Le processus peut prendre jusqu'à quatre mois et le dernier mot revient au gouverneur de Californie, Gavin Newsom.
Le démocrate a le pouvoir de confirmer ou d'infirmer l'octroi d'une libération conditionnelle, voire même de demander un réexamen par la commission.
A.P.Maia--PC