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Brésil: à son procès, Bolsonaro accusé d'avoir voulu une "dictature"
Le juge chargé du procès historique de Jair Bolsonaro pour tentative de coup d'Etat a accusé mardi l'ex-président brésilien et les siens d'avoir voulu installer une "dictature", et rejeté les "pressions externes" en plein bras de fer avec les Etats-Unis.
Dans l'enceinte solennelle de la Cour suprême à Brasilia, s'est ouverte dans la matinée la première de cinq journées d'audience qui doivent aboutir à un verdict d'ici au 12 septembre.
Juge aussi puissant que clivant, le rapporteur Alexandre de Moraes a d'emblée cherché à souligner la gravité du dossier.
"Nous déplorons que l'histoire républicaine brésilienne ait été à nouveau marquée par une tentative de coup d'Etat, portant atteinte aux institutions et à la démocratie, cherchant à installer un Etat d'exception et une véritable dictature", a-t-il lancé.
Le leader d'extrême droite Jair Bolsonaro, 70 ans, qui présida le plus grand pays d'Amérique latine de 2019 à 2022, est jugé avec sept co-accusés, dont plusieurs anciens ministres et militaires haut gradés.
Le parquet accuse M. Bolsonaro d'être le chef d'une "organisation criminelle" ayant conspiré pour assurer son "maintien autoritaire au pouvoir", en dépit de sa défaite face au président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva lors du scrutin de 2022.
Absent à l'audience comme la plupart de ses co-accusés, assigné à résidence depuis début août et inéligible jusqu'en 2030, il clame son innocence et se dit victime d'une "persécution politique", à un peu plus d'un an de l'élection présidentielle de 2026.
Son procès est au cœur d'une crise sans précédent entre le Brésil et les Etats-Unis.
Invoquant une "chasse aux sorcières" contre son allié conservateur, le président américain Donald Trump a imposé depuis le 6 août une surtaxe punitive de 50% sur une part des exportations brésiliennes.
Le rôle de la Cour suprême est de "juger avec impartialité" en "ignorant les pressions internes ou externes", a répliqué le juge Moraes, lui-même visé par de lourdes sanctions financières américaines.
La Cour suprême "sera absolument inflexible dans la défense de la souveraineté nationale", a-t-il ajouté.
- Sécurité renforcée -
C'est la première fois qu'un ancien chef de l'Etat brésilien doit répondre de telles accusations.
Un moment historique, quarante ans après la fin de la dictature militaire (1964-1985), dont les responsables n'ont jamais été traduits en justice.
A Brasilia, la sécurité a été renforcée sur l'emblématique place des Trois-Pouvoirs, où se côtoient palais présidentiel, Parlement et Cour suprême.
Agents armés et chiens renifleurs contrôlent l'entrée du tribunal, ont constaté des journalistes de l'AFP.
C'est sur cette place que, le 8 janvier 2023, des milliers de sympathisants bolsonaristes avaient saccagé les lieux de pouvoir, réclamant une intervention militaire pour déloger Lula.
Alors aux Etats-Unis, M. Bolsonaro est accusé par le parquet d'avoir été l'instigateur des émeutes.
Le projet putschiste incluait aussi, selon l'accusation, un décret d'état de siège et un plan pour assassiner Lula et le juge Moraes.
- Amnistie -
Après la lecture par ce magistrat d'un rapport résumant les principaux points du dossier, le procureur a pris la parole, avant les plaidoiries des avocats de chacun des huit accusés.
Le juge Moraes et quatre de ses collègues voteront ensuite pour aboutir au verdict d'ici à la semaine prochaine.
L'ancien chef de l'Etat est notamment accusé de tentative de coup d'Etat et d'abolition violente de l'Etat démocratique de droit. Il risque jusqu'à 43 ans de prison.
En cas de condamnation, qu'il pourra contester en appel, il "est possible" qu'il soit envoyé aussitôt en prison, selon une source de la Cour suprême.
Si ses alliés estiment que Jair Bolsonaro est pratiquement condamné d'avance, ils misent sur l'approbation au Parlement d'une amnistie pour lui éviter la prison.
Une condamnation devrait cependant relancer la course à sa succession à droite.
Avec une popularité renforcée par les attaques américaines, Lula, 79 ans, affiche déjà son intention de briguer un nouveau mandat, se posant en champion de la "souveraineté" brésilienne.
Il a lui-même été incarcéré en 2018-2019 pour corruption passive et blanchiment. Sa condamnation a ensuite été annulée pour vice de forme.
E.Raimundo--PC