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Séisme en Afghanistan: l'aide tarde malgré des besoins considérables
Quatre jours après l'un des séismes les plus meurtriers ayant frappé l'Afghanistan, les secours peinent encore jeudi à parvenir jusqu'aux rescapés, souvent contraints de dormir dehors à flanc de montagne, et les organisations internationales sonnent l'alarme face à l'ampleur des besoins.
"Chaque heure compte", a pressé mercredi soir l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a lancé un appel de fonds de quatre millions de dollars pour répondre aux besoins "immenses".
"Les hôpitaux sont débordés, les familles sont en deuil et les survivants ont tout perdu", a averti Jamshed Tanoli, chef de l'équipe d'urgence de l'OMS, qui craint l'apparition d'épidémies.
Dans l'Est dévasté, le ministère afghan de la Défense assure avoir organisé des dizaines de vols pour évacuer quelque 2.000 blessés et leurs proches vers des hôpitaux de la région. Mais les autorités talibanes préviennent qu'elles ne pourront pas faire face seules.
"Notre village s'est écroulé, aucune maison n'est intacte", a déclaré à l'AFP Omarkhan Omari, 56 ans, qui dit n'avoir jamais senti la terre trembler si fort dans son village de Dara-i-Nur, dans la province de Nangarhar.
- Survivre dehors -
Depuis 1900, le nord-est du pays, à la jonction des plaques tectoniques eurasienne et indienne, a connu 12 séismes d'une magnitude supérieure à 7, selon Brian Baptie, sismologue au British Geological Survey.
Celui-ci arrive "au pire moment" assurent les ONG et l'ONU, forcées depuis des mois de réduire leur assistance aux Afghans en raison des coupes dans l'aide internationale.
Hamdullah Fitrat, porte-parole adjoint du gouvernement, a indiqué que des camps avaient été établis près de l'épicentre pour notamment stocker les fournitures d'urgence et gérer le transfert des blessés.
L'ONU, de son côté, a déjà débloqué cinq millions de dollars de son fonds mondial d'intervention d'urgence.
Dans l'immédiat, dans le district de Nourgal, dans la province de Kounar, "certains villages n'ont toujours pas reçu d'aide", rapporte à l'AFP Ijaz Ulhaq Yaad, un haut fonctionnaire local.
Sur place, les familles n'ont désormais plus rien pour survivre à flanc de montagne.
Malik Chahwaiz, 55 ans, raconte que tout le monde vit dehors, loin des habitations de pierre et de terre battue.
"Nous ne laissons pas nos enfants entrer dans les maisons, elles ont toutes tremblé, sont fissurées, il y a des toits qui s'écroulent", dit-il à l'AFP.
- Campagne d'expulsions -
"Les services publics sont déjà à bout" dans le pays, l'un des plus pauvres au monde, explique Srikanta Misra, directeur national de l'ONG ActionAid. Et le séisme a frappé des villages reculés "où les gens souffraient déjà de pénuries alimentaires, avec un habitant sur cinq souffrant de la faim".
Surtout, dans ces villages se trouvaient des familles tout juste revenues du Pakistan, en pleine campagne d'expulsion d'Afghans sur son sol.
Ces départs, pour beaucoup forcés selon l'ONU, se sont malgré tout accélérés depuis le jour du séisme, qui correspondait à la date butoir donnée par Islamabad aux Afghans porteurs de cartes de réfugiés de l'ONU pour quitter le territoire.
Depuis lundi, des milliers d'Afghans sont repartis, ont rapporté à l'AFP des responsables des deux côtés de la frontière.
"Compte tenu des circonstances, je lance un appel au gouvernement du Pakistan pour qu'il suspende la mise en oeuvre du Plan de rapatriement des étrangers illégaux", a plaidé sur X le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés Filippo Grandi.
F.Santana--PC