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Népal: le Premier ministre démissionne face à la colère de la rue
Le Premier ministre népalais KP Sharma Oli a annoncé mardi sa démission au lendemain de manifestations contre le blocage des réseaux sociaux et la corruption sévèrement réprimées par la police qui ont fait 19 morts dans le pays.
"J'ai démissionné ce jour de mes fonctions de Premier ministre (...) afin que des mesures puissent être prises en vue d'une solution politique et d'une résolution de problèmes", a déclaré M. Oli, 73 ans, dans une lettre au président transmise à la presse.
Au soir lundi d'une journée de violentes protestations, le chef du gouvernement avait ordonné le rétablissement des réseaux sociaux et l'ouverture d'une enquête "indépendante" sur les conditions dans lesquelles la police a ouvert le feu sur la foule.
Mais la colère de la population n'est pas retombée.
Malgré le couvre-feu instauré dans le centre de la capitale Katmandou dans la matinée, des manifestants se sont regroupés mardi en plusieurs endroits pour dénoncer la répression de la veille, selon un photographe de l'AFP.
"Une vingtaine de personnes ont été assassinées par l'Etat", a dénoncé Yujan Rajbhandari, un étudiant de 23 ans qui a participé au défilé de la veille. "Ils (le gouvernement) doivent assumer la responsabilité de toutes ces vies perdues", a-t-il ajouté.
Se disant "profondément attristé" par ce qu'il a qualifié de "tragique incident", M. Oli a également annoncé plus tôt mardi la tenue de discussions avec les partis politiques pour parvenir à "mettre un terme" aux violences.
Trois de ses ministres ont déjà démissionné, dont celui de l'Intérieur, ont rapporté les médias locaux.
Dès mardi matin, la plupart des plateformes de réseaux sociaux étaient à nouveau opérationnelles, a constaté l'AFP.
- Balles réelles -
Le ministre de la Communication, Prithvi Subba Gurung, a confirmé la levée du blocage. "Nous sommes prêts à discuter avec les protestataires", a-t-il assuré à l'AFP.
La semaine dernière, son administration avait suspendu 26 plateformes, dont Facebook, Youtube, X et Linkedn, qui ne s'étaient pas enregistrées auprès de lui dans les délais, au grand dam de millions de leurs usagers.
Lundi matin, des milliers de jeunes se sont rassemblés dans les rues de Katmandou et d'autres villes pour exiger le rétablissement de leur réseau favori et dénoncer le fléau de la corruption qui, selon eux, mine le petit pays himalayen.
A Katmandou, la situation a dérapé lorsque les forces de l'ordre ont empêché le cortège de s'approcher du parlement avec force gaz lacrymogènes, canons à eau, matraques, balles en caoutchouc et tirs à balles réelles, selon des journalistes de l'AFP et des témoins.
Au moins 17 manifestants ont été tués et plus de 400 personnes, dont une centaine de policiers, blessées dans la capitale, selon un bilan du porte-parole de la police, Shekhar Khanal.
"La situation a été causée par l'infiltration dans le cortège d'éléments animés par divers intérêts personnels", a affirmé le Premier ministre.
Deux autres personnes ont été tuées lors d'une manifestation dans le district de Sunsari, dans l'est du Népal, ont rapporté les médias locaux.
- "Que ça change" -
"Les gens jetaient des pierres quand, soudain, j'ai été touché par une balle", a raconté lundi à l'AFP Ronish Regmi, un étudiant de 20 ans hospitalisé dans la capitale. "Quand j'ai repris mes esprits, j'étais dans une ambulance", a-t-il ajouté.
"Le gouvernement n'a pas hésité à recourir à la force", a rapporté un autre blessé, Iman Magar, 20 ans. "Ce n'était pas une balle en caoutchouc mais une balle en métal et elle a emporté une partie de ma main", a-t-il poursuivi.
Amnesty International a exigé "une enquête complète, indépendante et impartiale" sur les circonstances de l'intervention de la police.
La porte-parole du bureau des droits de l'Homme de l'ONU, Ravina Shamdasani, a fait de même, se déclarant "choquée par les morts et les blessés".
Le gouvernement avait annoncé jeudi le blocage des réseaux sociaux en application d'un arrêt rendu en 2023 par la Cour suprême exigeant qu'elles nomment un représentant local et une personne chargée de réguler leurs contenus.
"Le gouvernement ne souhaitait pas bloquer l'usage des médias sociaux", a répété le Premier ministre dans sa déclaration. "Il souhaite simplement protéger le cadre de leur utilisation", a-t-il insisté, "ce n'était pas la peine de manifester pour ça".
Motivées initialement par le blocage, les manifestations de lundi ont largement viré à la dénonciation de la corruption des autorités, dans un pays à l'économie ralentie et au fort taux de chômage.
"Nous voulons que ça change", a résumé lundi un manifestant, Ikshama Tumrok, 20 ans.
Depuis l'entrée en vigueur du blocage, les plateformes encore en service, comme Tik Tok, sont inondées de vidéos mettant en cause la vie luxueuse des enfants de responsables politiques.
pm-pa/pt
J.Oliveira--PC