- La chanteuse cubaine Omara Portuondo met fin à sa carrière
- Dans les montagnes de Caroline du Nord frappées par l'ouragan, la boue et l'entraide
- Wall Street clôture en baisse, inquiète de la situation au Moyen-Orient
- En Corse, aéroports et ports bloqués sur fond de tensions entre l'Etat et les élus locaux
- Ligue Europa: Nice prend l'eau face à la Lazio
- Le jihadiste Peter Cherif condamné à la réclusion criminelle à perpétuité
- En Caroline du Nord, la reconstruction débute après les ravages causés par Hélène
- Crise viticole: Bruxelles autorise un plan d'arrachage de 120 millions d'euros en France
- Meurtrie, Gaza expose son âme à Genève
- Les ports et aéroports de Corse bloqués par un mouvement social spontané
- Ballottés d'une guerre à l'autre: les réfugiés syriens au Liban rentrent chez eux
- Les députés écologistes veulent une taxe exceptionnelle des entreprises pétro-gazières
- Des scientifiques percent le secret de "La Jeune Fille à la perle"
- Melania Trump défend le droit à l'avortement dans ses mémoires à paraître mardi
- Harris et Trump tentent de faire basculer les indécis
- Une éclipse avec "anneau de feu" régale l'extrême sud de l'Amérique
- Wall Street ouvre en baisse, prudente avant des indicateurs sur l'emploi américain
- WTA: Gauff qualifiée pour les demi-finales à Pékin
- Combats entre le Hezbollah et Israël dans le sud du Liban, raids à Beyrouth
- Revolut demande à Meta de rembourser les victimes de fraude
- 500.000 euros de revenus par an: une poignée de ménages verront leurs impôts augmenter
- L'OMS lance la lutte mondiale contre la dengue
- Le nouveau chef de l'Otan à Kiev pour assurer l'Ukraine de son soutien
- Liban: raids et combats meurtriers entre le Hezbollah et Israël
- Commissaires européens: un mois de "stress" avant le "grand oral"
- Incorporation de plastiques recyclés: la France réfléchit à un système de bonus-malus
- Taïwan: neuf morts dans l'incendie d'un hôpital en plein typhon
- Le Premier ministre japonais veut créer un "indice du bonheur", selon des médias japonais
- Lutte contre le dopage: Eurosport 2 et franceinfo épinglés par l'Arcom
- Présidentielle américaine: les moments clés d'une campagne hors norme
- Entre les mains de l'Etat, le sort du Stade de France fixé d'ici début 2025
- Raid israélien meurtrier à Beyrouth, huit soldats israéliens tués dans le sud du Liban
- La Bourse de Paris en recul face aux tensions géopolitiques et aux baisses de taux
- L'automobile, secteur malade de l'Europe?
- Le padel, en compétition à Roland-Garros, explose en France
- Dieselgate: une vague d'entreprises et de collectivités se joignent aux procédures françaises
- En Chine, le monde viticole à l'épreuve du changement climatique
- La nouvelle compagnie privée de trains Proxima commande 12 TGV Alstom pour 850 M EUR
- Au Burkina Faso, "ils tuent même les enfants"
- Costa Rica: des peaux de poissons recyclées en vêtements et bijoux
- Béatrice Zavarro, avocate de Pelicot, "seule face au monde" mais sereine
- Gardiennes de l'eau, les communes rurales veulent peser face aux villes
- Au Maroc, des stations de dessalement mobiles pour étancher la soif des zones reculées
- Au Sénégal, l'aquaculture cherche son cap
- Au Kazakhstan, un village décrépit attend l'atome
- L'intelligence artificielle, prochaine rivale des lauréats du Nobel?
- Ligue Europa: Nice face à son double, la Lazio
- Ligue Europa: l'OL en quête de certitudes à Glasgow
- Taïwan se calfeutre pour le deuxième jour de suite à l'approche d'un typhon
- Argentine: nouvelle manifestation massive contre Milei pour défendre l'université
Guerre en Ukraine: Biden met la Chine en garde, Xi cultive l'ambiguïté
Un échange très attendu qui n'a guère fait bouger les lignes: Joe Biden a mis en garde vendredi Xi Jinping contre les "conséquences" pour la Chine d'une aide à la Russie, tandis que le président chinois a cultivé l'ambiguïté, se bornant à estimer que des conflits militaires n'étaient "dans l'intérêt de personne".
Le président américain a "décrit les implications et conséquences si la Chine fournissait un soutien matériel à la Russie alors qu'elle mène une attaque brutale contre les villes et civils ukrainiens", lors d'un appel vidéo de près de deux heures consacré essentiellement à la guerre en Ukraine, a fait savoir la Maison Blanche dans un communiqué succinct.
S'il n'a pas précisé à quelles représailles la Chine s'exposerait de son côté si elle fournissait une assistance à la Russie, Joe Biden a en revanche "détaillé" les dures sanctions économiques et financières déjà imposées par les Occidentaux au régime de Vladimir Poutine, selon la présidence américaine.
Une haute responsable américaine a elle indiqué que le président des Etats-Unis avait été "franc et direct" face à son homologue, manière diplomatique de dire que l'échange n'a sans doute pas été excessivement chaleureux.
Si le communiqué de la Maison Blanche s'est fait attendre pendant près de quatre heures après la fin de l'entretien, la Chine a elle été prompte à livrer sa version de la conversation autour de la "crise " ou "situation" en Ukraine, sans jamais parler de "guerre".
"La crise ukrainienne n'est pas quelque chose que nous souhaitions voir" arriver, a ainsi dit le chef d'Etat chinois, selon des propos rapportés par la télévision chinoise alors que l'échange était encore en cours.
Il a appelé son homologue à "travailler à la paix et la tranquillité dans le monde" avec lui, selon la même source.
Là où les Etats-Unis pressent la Chine de prendre ses distances avec la Russie, les déclarations officielles venues de Pékin pendant et après l'échange entre les chefs d'Etat entretiennent une ambiguïté certaine.
- "Dialogue" -
La Chine appelle ainsi les Etats-Unis et l'Otan à avoir un "dialogue" avec la Russie sur les "préoccupations de sécurité" de Moscou comme de Kiev, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères publié à l'issue de l'échange.
C'est là une thématique chère au président russe Vladimir Poutine, qui justifie l'invasion de l'Ukraine par la nécessité de protéger son pays contre les volontés selon lui expansionnistes de l'alliance militaire occidentale.
Ce même communiqué du ministère des Affaires étrangères chinois appelle aussi en termes vagues les "grands pays" à "se respecter les uns les autres". Et il met aussi en garde, de manière très générale, contre toute forme de "sanctions larges et sans distinction" qui pourraient "paralyser une économie mondiale déjà à la peine et causer des pertes irréparables."
Les lignes n'ont donc pas vraiment bougé lors de cette conversation, que Joe Biden a menée depuis la "Situation Room", cette pièce ultra-sécurisée de la Maison Blanche d'où les Etats-Unis conduisent leurs opérations les plus risquées et leurs négociations les plus ardues.
"Ce sont maintenant les actions (de la Chine) que nous allons regarder", a déclaré pour sa part la porte-parole de l'exécutif américain, Jen Psaki.
Pour Joe Biden, les deux super-puissances sont certes vouées à se livrer une concurrence impitoyable sur le plan économique et stratégique, mais en maintenant un dialogue suffisant pour que cet affrontement ne soit pas facteur de chaos au niveau international.
Mais cette vision du président américain ne résisterait pas à un soutien ouvert de la Chine à la Russie, se manifestant par des livraisons d'armement, ou par des accords économiques et financiers donnant à Moscou les moyens de contourner en partie au moins les très sévères sanctions occidentales.
Xi Jinping a également profité de l'appel pour lancer lui aussi une mise en garde à son homologue, en estimant qu'une "mauvaise gestion de la question de Taïwan aurait un impact négatif sur la relation bilatérale".
Joe Biden a "répété que la politique des Etats-Unis concernant Taïwan n'avait pas changé", et "insisté sur le fait que les Etats-Unis continuent à s'opposer à tout changement unilatéral du statu quo".
La Chine revendique l'île. Les Etats-Unis eux s’engagent à ne reconnaître qu’une seule Chine, tout en fournissant des armes à Taïwan pour son autodéfense.
F.Santana--PC