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L'AGOA, un accord commercial Afrique/Etats-Unis en sursis
Menacé par le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, l'accord commercial African Growth and Opportunity Act (AGOA), favorise depuis 2000 les exportations africaines vers les Etats-Unis, maintenant à flot des secteurs entiers des économies africaines.
Le président américain n'a pas encore décidé de l'avenir de l'AGOA, mais son offensive douanière tous azimuts sème la confusion. Dans tous les cas, le renouvellement de l'Agoa, qui arrive à expiration en septembre, paraît illusoire.
- Traitement préférentiel -
L'AGOA est une pièce maîtresse des relations commerciales entre les États-Unis et les pays africains.
Ce traitement commercial préférentiel a été lancé en 2000 sous la présidence du démocrate Bill Clinton. Il permet aux pays africains d'exporter de nombreux produits vers les États-Unis sans droits de douane, s'ils respectent une série de conditions (pluralisme politique, respect des droits humains, lutte contre la corruption...).
A ce jour, une trentaine de pays sur la cinquantaine du continent africain bénéficient de l'accord, qui couvre un large éventail de produits allant de l'habillement à l'igname en passant par les voitures.
En 2023, 9,26 milliards de dollars de marchandises ont été exportées dans le cadre de l'accord, dont 4,25 milliards de produits pétroliers ou du secteur de l'énergie, selon la Commission américaine du commerce international (USITC).
- En sursis -
Depuis les annonces de droits de douane plancher pour l'intégralité du monde, l'Agoa et de facto en état de mort clinique.
Si le ministre du Commerce de Madagascar, premier producteur mondial de vanille, exemptée de taxe aux Etats-Unis grâce à l'Agoa, estime que "pour l'heure" l'accord "continue de s'appliquer", selon des propos rapportés dans la presse locale, son homologue sud-africain a assuré du contraire à l'AFP, via un porte-parole.
"La situation est confuse, il n'y a aucune clarté", résume Alex Vines, directeur du programme Afrique du groupe de réflexion Chatham House.
Le dernier renouvellement de l'AGOA date de 2015 et, avant l'élection de Donald Trump, un projet de loi transpartisan américain déposé en avril 2024 proposait de le renouveler jusqu'en 2041.
- Plusieurs menaces -
Si Donald Trump souhaite s'attaquer à l'AGOA, plusieurs leviers s'offrent à lui.
Il a la possibilité de ne pas renouveler l'accord en septembre, mais il peut également exclure de l'accord des pays, comme l'Afrique du Sud, qu'il a dans le collimateur. "Le président Trump pourrait citer la clause de l'accord stipulant que les activités des bénéficiaires doivent être conformes aux intérêts de la sécurité et de la politique étrangère des États-Unis", observe Richard Morrow, analyste au sein du think tank sud-africain Brenthurst Foundation.
Il peut également exclure certains secteurs industriels de l'accord, comme l'automobile, qu'il a souvent cité "comme voyant témoin de l'économie américaine", ajoute Richard Morrow.
- L'automobile sud-africaine, première bénéficiaire -
L'Afrique du Sud est le plus grand exportateur non pétrolier de l'AGOA vers les États-Unis, à hauteur de 3,6 milliards de dollars en 2023.
Dans le cadre de l'AGOA Washington exemptait par exemple de droits de douanes les voitures en provenance d'Afrique du Sud. Derrière les métaux précieux, c'est le deuxième secteur d'exportation du pays à destination de Washington pour un total de 1,88 milliard de dollars, d'après le fisc sud-africain.
Le non-renouvellement de l'AGOA aurait un effet dévastateur sur la filière. Selon Billy Tom, président de l'organisation patronale du secteur (Naamsa), 86.000 emplois sont directement liés à l'accord chez les constructeurs, 125.000 en incluant leurs sous-traitants.
"Je ne pense pas que l'Afrique du Sud ait une chance d'obtenir un renouvellement de l'AGOA", estimait le président de la Chambre de commerce sud-africaine aux Etats-Unis, Neil Diamond, échaudé par la rhétorique anti-Pretoria du président américain et du milliardaire Elon Musk, d'origine sud-africaine et membre du premier cercle du président.
Les Etats-Unis reprochent notamment à Pretoria sa récente loi sur l'expropriation, considérée par Washington comme discriminatoire à l'égard de la minorité blanche, et sa politique étrangère (plainte pour génocide contre Israël, proximité avec la Russie et la Chine).
- Textile, pétrole et produits agricoles -
Au classement des exportateurs non pétroliers de l'AGOA suivent, loin derrière l'Afrique du Sud, le Kenya (509 millions de dollars), Madagascar (339 millions) et le Lesotho (167 millions), trois pays qui vendent essentiellement du textile aux Etats-Unis dans le cadre de l'accord selon l'USITC.
Le Nigeria est, quant à lui, le principal exportateur pétrolier et d'énergie de l'AGOA (3,7 milliards de dollars en 2023).
Les autres pays, comme le Ghana, exportent en majorité des produits agricoles dans le cadre de cet accord.
A.S.Diogo--PC