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Le Forum économique mondial enquête sur son fondateur accusé de malversations
Le Forum économique mondial (WEF) a ouvert une enquête contre son fondateur, Klaus Schwab, après des accusations anonymes de malversations, qui ont précipité sa démission après plus d'un demi-siècle à la tête de cette organisation qu'il incarnait.
L'octogénaire a créé la surprise lundi en annonçant sa démission avec effet immédiat, évoquant simplement son âge sans autre explication. En 1971, il avait jeté les bases de ce qui est devenu un événement annuel incontournable pour les élites politiques et économiques, dans la luxueuse station suisse de ski de Davos.
Le Wall Street Journal a révélé mercredi qu'une lettre anonyme avait été adressée au conseil d'administration de l'organisation, accusant M. Schwab et son épouse Hilde d'avoir "mélangé leurs affaires personnelles avec les ressources du Forum, sans surveillance appropriée". Le quotidien américain des affaires dit s'appuyer sur des sources informées du dossier sans les nommer.
Un porte-parole de M. Schwab, interrogé par le quotidien, a démenti toutes ces accusations.
La lettre anonyme, qui émane d'anciens et actuels employés, selon le quotidien, met également en cause la culture du travail au sein de la prestigieuse institution, toujours selon le Wall Street Journal.
Ce dernier avait déjà publié l'an passé une longue enquête affirmant que M. Schwab avait laissé planer un atmosphère de travail "toxique" au sein de ses équipes.
- Soutien "unanime" à l'enquête -
Contacté par l'AFP, le WEF a confirmé l'ouverture d'une enquête interne. Le Wall Street Journal précise que la lettre anonyme a poussé le conseil d'administration à se réunir en urgence le dimanche de Pâques.
M. Schwab a "opté pour une démission immédiate" de son rôle de président du conseil d'administration, "plutôt que de rester pour une période de transition prolongée comme prévu auparavant", ajoute le quotidien.
Le WEF a indiqué à l'AFP que le conseil d'administration soutient "unanimement la décision du Comité d'Audit et Risque de lancer une investigation suite à une lettre de lanceur d'alerte".
Si l'organisation "prend ces accusations au sérieux", elle souligne que ces allégations ne sont "pas prouvées" et qu'elle ne fera pas de commentaire supplémentaire en attendant le résultat de l'enquête.
L'intérim à la tête du conseil d'administration a été confié à son vice-président, Peter Brabeck-Letmathe, l'ancien patron de Nestlé.
De nombreuses personnalités du monde économique et politique siègent au sein de ce conseil d'administration, dont Thomas Buberl, le patron du géant français de l'assurance Axa, ou Al Gore, l'ancien vice-président des Etats-Unis.
- Retraits d'argent et massages -
Selon le Wall Street Journal, la lettre inclut notamment des accusations selon lesquelles M. Schwab aurait demandé à de jeunes employés de retirer pour lui "des milliers de dollars" dans des distributeurs de billets et utilisé des fonds de l'organisation pour régler des massages lors de séjours à l'hôtel.
Le porte-parole de M. Schwab a expliqué que ces dépenses pendant ses voyages ont toujours été remboursées. Il a également réfuté les accusations concernant l'utilisation d'une luxueuse villa sur les bords du lac Léman et des dépenses de rénovation supervisées par son épouse, ajoutant que M. Schwab compte porter plainte contre quiconque se trouve derrière cette lettre anonyme ou "toute personne qui répand ces contrevérités".
- Elites -
Né à Ravensbourg en Allemagne en 1938, M. Schwab n'était encore qu'un simple professeur en gestion d'entreprise de l'université de Genève, où il a enseigné jusqu'en 2003, lorsqu'il a lancé le "Forum européen de management", qui a préfiguré l'actuel Forum de Davos.
Marié et père de deux enfants, il a ensuite invité des chefs d'entreprises américains, élargissant progressivement l'événement pour en faire un grand rendez-vous international dédié aux relations d'affaires et aux échanges d'idées.
L'événement, vu comme un symbole du capitalisme, fait souvent l'objet de critiques d'ONG et organisations syndicales, mais est aussi la cible de théories complotistes.
En 2020, M. Schwab avait publié un ouvrage intitulé "La grande réinitialisation", qui avait enflammé les sphères complotistes qui y avaient vu une preuve, selon elles, d'un plan des élites mondiales pour détruire les démocraties et asservir, voire éliminer, une partie de l'humanité.
E.Raimundo--PC