-
La pierre de Jérusalem, "or blanc" de Cisjordanie, résiste à la crise, difficilement
-
NBA: Dylan Harper, dernier éperon de diamant des Spurs
-
"Vide juridique", "omerta": derrière la contamination de l'eau aux PFAS, la question des épandages
-
Dermatose: la mobilisation se poursuit au lendemain de la visite de Genevard
-
RDC: le groupe armé M23 affirme qu'il va se retirer d'Uvira, à la demande de Washington
-
Après trois ans d'hégémonie, OpenAI rattrapé par les doutes et la concurrence
-
Les tarifs des mutuelles en hausse de 4,3 et 4,7% en 2026
-
Pérou: des policiers condamnés à 17 ans de prison pour la torture et le viol d'une femme transgenre
-
En Grèce, les dysfonctionnements du Parlement sous surveillance
-
"J'ai perdu New York": au Canada, la guerre commerciale de Trump asphyxie certaines petites entreprises
-
"Des cancers plein le village": la face sombre du recyclage au Vietnam
-
Attentat à Sydney: l'enquête avance, le gouvernement évoque "l'idéologie de l'Etat islamique"
-
Ski: à Courchevel, Shiffrin veut rester invaincue en slalom
-
NBA: Jokic prend le dessus sur Sengun et Denver bat Houston
-
Australie : "l'idéologie de l'Etat islamique" derrière l'attentat de Sydney, selon le Premier ministre
-
Automobile: l'UE prête à assouplir l'objectif du tout-électrique en 2035
-
Ultime vote sur le budget de la Sécu à l'Assemblée, tractations sous tension sur celui de l'Etat
-
L'Europe s'attaque à la crise du logement
-
L'accusation requiert au procès de Lafarge pour financement du terrorisme
-
Entre Mbappé et le PSG, les prud'hommes tranchent un litige à plusieurs centaines de millions d'euros
-
Trump réclame 10 milliards de dollars à la BBC dans une plainte pour diffamation
-
Coupe de NBA: la finale, une étape sur la voie des play-offs, selon Wembanyama
-
Ford ralentit sur le tout-électrique, la facture atteint 19,5 milliards
-
La "belle émotion" de Charlie Dalin, marin de l'année
-
Wall Street dans le rouge avant les chiffres de l'emploi aux Etats-Unis
-
Pétrolier saisi : Caracas accuse Trinité-et-Tobago
-
Ford réduit la voilure sur le tout-électrique, impact de 19,5 milliards de dollars
-
EDF envisage "d'éventuelles cessions", évoque Edison et les renouvelables
-
Pétrole: le WTI américain au plus bas depuis près de cinq ans
-
Intermarché ne commercialisera pas son "loup" en peluche ce Noël mais en 2026
-
Les propos de Trump sur le cinéaste Rob Reiner indignent jusque dans son camp
-
Caracas accuse Trinité-et-Tobago d'avoir participé au "vol" du pétrolier saisi par les Etats-Unis et critique l'UE
-
Blocage d'un train de blé: prison avec sursis requise contre 12 militants écologistes
-
Explosion dans l'Ain: au moins six victimes, dont deux enfants décédés
-
Chili: le nouveau président élu d'extrême droite promet un gouvernement "d'union nationale"
-
Crimes en RDC: condamnation "historique" à 30 ans de réclusion de l'ex-rebelle congolais Lumbala
-
Le fils de Rob Reiner arrêté pour les meurtres du réalisateur et de son épouse
-
La prix Nobel de la paix Narges Mohammadi "souffrante" après son arrestation en Iran, selon ses soutiens
-
Les exécutions en nette hausse aux Etats-Unis, mais le soutien à la peine de mort s'érode
-
Des milliers de glaciers menacés de disparition chaque année à cause du réchauffement, selon une étude
-
Un tribunal suédois bloque l'abattage de loups prévu pour 2026
-
Le fils de Rob Reiner arrêté après la mort du réalisateur et de son épouse
-
Le bruit perturbe le sommeil de milliers de Franciliens, confirme une étude
-
Crue d'une rivière en Bolivie : nouveau bilan d'au moins 20 morts
-
Trente-cinq pays participeront à la prochaine édition de l'Eurovision
-
Espagne: Sánchez maintient le cap face aux scandales
-
Wall Street attend avec optimisme des données économiques américaines
-
En Iran, les motardes à l'assaut du bitume malgré les restrictions
-
Brandt: après le "traumatisme", élus et salariés évoquent l'avenir
-
Réouverture progressive du site d'Orange à Marseille, situé dans un quartier sensible
Concentration de médias, pressions sur les journalistes: Bruxelles s'arme contre les dérives
Echaudée par la détérioration de l'indépendance de la presse en Hongrie et Pologne notamment, la Commission européenne a décidé de se doter d'une loi pour encadrer les concentrations dans les médias et protéger les journalistes des pressions.
Ce projet de règlement, dont l'AFP a obtenu une version provisoire, prévoit des garanties pour une indépendance éditoriale des rédactions vis-à-vis du pouvoir politique ou des industriels et des exigences de transparence sur la propriété des médias.
La "loi sur la liberté des médias", qui sera officiellement présentée en fin de semaine prochaine par la Commission, permettra à cette dernière de déclencher des procédures devant la justice européenne en cas de non-respect.
La vice-présidente de la Commission, Vera Jourova, a plusieurs fois exprimé un sentiment d'impuissance en pointant les marges de manoeuvre "limitées" de Bruxelles dans le secteur des médias.
Notamment face à la constitution du conglomérat médiatique pro-Viktor Orban en Hongrie en 2018, pour lequel les règles de concurrence européennes n'avaient pu s'appliquer.
La Commission veut désormais que chaque Etat ait l'obligation d'évaluer les concentrations dans les médias du point de vue de leur effet sur le pluralisme et l'indépendance éditoriale, à partir d'un certain nombre de critères.
- Conseil des médias -
Un nouveau Conseil des médias européen, regroupant les représentants des autorités nationales de régulation, serait chargé d'émettre un avis sur de telles concentrations susceptibles d'affecter le fonctionnement du marché commun.
"Si la consolidation dans les médias peut être bienvenue du point de vue de la résilience des entreprises, elle peut aussi poser des problèmes d'indépendance éditoriale", avait souligné le commissaire au Marché intérieur, Thierry Breton, dans un discours fin novembre 2021.
Le texte protège le secret des sources et interdit l'utilisation de logiciels espions contre des journalistes et membres de leur famille --même si des exceptions sont possibles au nom de la "sécurité nationale".
Une disposition en réponse aux récents scandales Pegasus et Predator, qui ont notamment éclaboussé les autorités polonaises, hongroises et grecques.
Dans les médias de service public, les nominations des dirigeants doivent se faire selon une procédure "transparente" et "non-discriminatoire" et le financement doit être "adéquat et stable".
En 2021, l'ex-Premier ministre slovène Janez Jansa avait pendant des mois privé de fonds l'agence de presse nationale, STA, dont il critiquait la ligne éditoriale, s'attirant plusieurs rappels à l'ordre de Bruxelles.
La transparence est aussi requise est matière de publicité d'Etat: les autorités publiques doivent publier les montants dépensés et les médias qui en sont bénéficiaires.
Dans son dernier rapport sur l'Etat de droit dans l'Union européenne, la Commission s'inquiétait de voir en Pologne les médias pro-gouvernementaux privilégiés dans cette répartition.
Le public doit par ailleurs avoir "facilement" accès au nom des propriétaires d'un média. Les organes de presse doivent prendre des mesures pour "garantir que les journalistes sont libres de prendre des décisions éditoriales individuelles dans l'exercice de leur activité".
- "Rude combat" -
Ce projet de règlement est qualifié d'"avancée majeure" par le secrétaire général de l'ONG Reporters sans frontières Christophe Deloire, qui salue "une volonté de garantir l'intégrité de l'information".
Mais les éditeurs européens sont vent debout contre cette initiative dans laquelle ils voient une "menace".
Pour l'Association européenne des médias magazine (EMMA) et l'Association européenne des éditeurs de journaux (ENPA), elle bafoue notamment "la liberté d'investir et de diriger une entreprise".
"Nous ne voyons aucune raison d'harmoniser la législation sur les médias au niveau européen dans le sens d'un contrôle plus étroit de la part des autorités de régulation des médias ou, indirectement, de la part de la Commission", explique à l'AFP son directeur exécutif, Ilias Konteas.
Cette loi sera "un rude combat", a reconnu Vera Jourova.
"Certains Etats membres veulent pouvoir influencer les médias, ils affirmeront que la Commission veut confisquer leur pouvoir. Certains propriétaires de médias bénéficient de la situation actuelle, ils crieront que nous menaçons leur business".
E.Raimundo--PC