-
Venezuela: des observateurs interdits de séjour à l'approche du scrutin
-
Blinken au Laos pour voir Wang Yi et les partenaires de l'Asie du Sud-Est
-
En grève, les acteurs de jeux vidéo refusent d'être des "données" pour l'IA
-
En chemin vers Jupiter, la sonde Juice a rendez-vous avec la Lune
-
JO-2024: L'heure des premières médailles
-
Donald Trump attaque Kamala Harris sur ses positions sur le Moyen-Orient
-
Sabotages sur le réseau de trains SNCF: trafic encore perturbé, l'enquête se poursuit
-
Des milliers d'évacuations en Californie face à un mégafeu qui grossit rapidement
-
À la cérémonie d'ouverture des JO-2024, des spectateurs trempés mais aux yeux brillants
-
Obama apporte son soutien crucial à Kamala Harris
-
Justin Timberlake ne conduisait pas ivre lorsqu'il a été interpellé près de New York, selon son avocat
-
Sabotages, pluie battante et apothéose sur la Seine, Paris a repris sa saga olympique
-
JO-2024: Marie-José Pérec, comme une évidence
-
Paris ouvre ses Jeux par une parade fluviale, déjantée et diluvienne
-
Wall Street termine en hausse, la rotation des valeurs se poursuit
-
JO-2024: Aya Nakamura, Lady Gaga et la Seine, divas d'une cérémonie qui casse les codes
-
Aya Nakamura, du sommet des charts à celui de l'Olympe
-
Choc metal et chic lyrique aux JO de Paris
-
Afrique du Sud : 95 Libyens arrêtés dans un camp militaire clandestin présumé
-
JO-2024: la cérémonie d'ouverture sur la Seine a commencé
-
JO: Allyson Felix veut "rendre plus facile" la vie des mères athlètes
-
Glissement de terrain meurtrier : l'Ethiopie décrète trois jours de deuil national
-
Italie : le "sentier de l'amour" des Cinque Terre rouvre au public
-
Attaque contre la SNCF: dans les gares touchées, des passagers dépités à la recherche de plan B
-
F1: Bruno Famin, patron de l'écurie Alpine, quittera ses fonctions fin août
-
L'écrivain français Beigbeder accusé de viol: enquête classée sans suite
-
Rugby/Vidéo raciste: l'arrière du XV de France Melvyn Jaminet suspendu 34 semaines (Fédération)
-
A Rio, le G20 face au défi de la fiscalité des milliardaires
-
Obama soutient Kamala Harris, qui ferait "une fantastique présidente"
-
La défense de l'avortement par Kamala Harris peut peser sur les élections américaines
-
Dernier tour de piste pour la flamme olympique en Seine-Saint-Denis avant l'ouverture des JO-2024
-
JO-2024: Djokovic pour l'histoire, l'incertitude Nadal
-
JO-2024: pluie et sabotage du réseau ferroviaire inquiètent avant la cérémonie d'ouverture
-
Attaque contre la SNCF: à la gare Montparnasse, des passagers restent à quai
-
Reprise de Duralex: le tribunal valide le projet de Scop, tous les emplois sauvés
-
Nouvelle-Calédonie: la direction de l'usine de nickel KNS annonce le licenciement de ses 1.200 salariés
-
"Sabotage" sur le réseau de trains SNCF, à quelques heures de la cérémonie d'ouverture des JO
-
Ouverture sans grand changement des Bourses européennes
-
EDF améliore son bénéfice net de 21% à 7 milliards d'euros au 1er semestre
-
La SNCF se dit victime d'"une attaque massive pour paralyser le réseau" TGV
-
Une cave après l'autre, à la recherche d'une antique cité souterraine en Turquie
-
Santorin, "l'île Instagram" au bord de la saturation touristique
-
Aux Philippines, les garde-côtes tentent de contenir la nappe de pétrole
-
En Pennsylvanie, la classe moyenne souffre de l'inflation durable
-
Etats-Unis: arrestation de deux chefs du puissant cartel mexicain de Sinaloa
-
La mythique verrerie française Duralex fixée sur son sort vendredi
-
JO-2024: les Jeux entrent en Seine
-
Premier "mégafeu" de l'année en Californie, des milliers de personnes évacuées
-
Kamala Harris promet de ne pas "rester silencieuse" sur Gaza après un entretien "franc" avec Netanyahu
-
En campagne, Kamala Harris se dit prête à débattre avec Donald Trump
Climat: "les enjeux n'ont jamais été aussi élevés"
Alors que le réchauffement de la planète s'accélère, "les enjeux n'ont jamais été aussi élevés", a mis en garde lundi le patron des experts climat de l'ONU en lançant le processus d'adoption d'un nouveau rapport de référence sur les impacts dévastateurs du changement climatique.
Après plus d'un siècle et demi de développement économique consacrant les énergies fossiles, le monde a gagné environ +1,1°C par rapport à l'ère pré-industrielle, multipliant déjà canicules, sécheresses, tempêtes ou inondations dévastatrices.
Dans le premier volet de leur rapport publié en août dernier, les experts climat de l'ONU (Giec) estimaient que le mercure atteindrait autour de 2030 -soit dix ans plus tôt qu'escompté- le seuil de +1,5°C, objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris.
Avant un troisième opus en avril sur les solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, le deuxième, dont les négociations débutent lundi, se penche sur les impacts du réchauffement et la façon de s'y préparer ("l'adaptation").
Il doit décliner ces conséquences sur tous les continents et dans tous leurs aspects: santé, sécurité alimentaire, pénurie d'eau, déplacement de populations, destruction des écosystèmes...
"Les besoins (pour ce rapport) n'ont jamais été plus importants, parce que les enjeux n'ont jamais été aussi élevés", a déclaré le président du Giec Hoesung Lee lors d'une brève session en ligne ouvrant deux semaines de négociations à huis-clos.
Environ "4,5 milliards d'habitants de cette planète ont subi une catastrophe liée à un événement météo ces 20 dernières années", a ajouté le patron de l'Organisation météo mondiale Petteri Taalas, pointant du doigt les énergies fossiles qui ont "dopé" l'atmosphère en renforçant l'effet de serre.
Une version préliminaire du rapport, que l'AFP avait obtenue en juin dernier, montrait que la vie telle que nous la connaissons allait inéluctablement être transformée, à court terme.
Sur presque tous les continents, le monde voit déjà de ses propres yeux les catastrophes à l’œuvre. Comme l'an dernier avec les flammes ravageant l'Ouest américain, la Grèce ou la Turquie, des flots submergeant des régions d'Allemagne ou de Chine, ou un thermomètre qui frôle les 50°C au Canada.
- "Bon coup de pied au..." -
Et "nous savons (...) que la croissance des impacts climatiques dépasse de loin nos efforts pour s'y adapter", a insisté lundi la patronne de l'ONU-Environnement Inger Andersen, qualifiant ce nouveau rapport de "capital pour aider les décideurs mondiaux à dessiner les réponses aux impacts climatiques"
Face à la litanie des catastrophes et à la nécessité de réduire les émissions de près de 50% d'ici à 2030 pour ne pas dépasser +1,5°C, le monde a promis lors de la COP26 de Glasgow en novembre d'accélérer la lutte contre le réchauffement et de financer plus les mesures d'adaptation.
"Pas assez" pour éloigner "la catastrophe climatique qui frappe toujours à la porte", avait réagi le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
Alors que les États sont appelés à renforcer leur ambition d'ici à la COP27 en Egypte fin 2022, "j'espère que ce rapport sera un bon coup de pied où je pense pour certains", a déclaré vendredi à l'AFP l'envoyé américain pour le climat John Kerry.
Il "va intégrer plus fortement les sciences économiques et sociales, et il fournira aux décideurs des données et des connaissances pour les aider à élaborer des politiques et prendre des décisions", a également espéré lundi Hoesung Lee.
C'est le 28 février que sera dévoilée cette nouvelle évaluation du Giec, après deux semaines de réunion virtuelle des 195 États membres qui passeront au crible, ligne par ligne, le "résumé pour les décideurs", condensé politiquement sensible des milliers de pages du rapport scientifique.
Évolution comparée au précédent rapport d'il y a sept ans, l'attention portée à l"adaptation", c'est-à-dire les solutions pour faire face aux impacts des dérèglements climatiques. Ce "n'est pas simplement une liste de courses de ce qui pourrait être fait, mais également une évaluation de l'efficacité et de la faisabilité" des mesures, a expliqué la semaine dernière Debra Roberts, co-présidente du groupe de 270 scientifiques ayant préparé ce rapport.
Mais "il y a des limites à l'adaptation", souligne à l'AFP le climatologue Laurent Bopp, un des auteurs du rapport, évoquant les risques de migrations importantes de populations.
"Dans certaines zones, si les températures dépassent des niveaux très élevés, la vie humaine n'est plus possible. Si dans certaines zones côtières, le niveau des mers monte de plus d'un mètre, la protection avec des digues n'est plus possible non plus".
L.Carrico--PC