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Sur une plage en Israël, le face-à-face dangereux entre requins et humains
Avec son sable doré et ses eaux bleues, la plage de Hadera, dans le centre d'Israël, ressemble à n'importe quelle autre plage méditerranéenne, mais à y regarder de plus près, quelque chose d'inhabituel émerge des vagues: des ailerons de requins.
Glissant élégamment dans les flots, les squales viennent habituellement dans cette zone de novembre à mai, attirés par les rejets d'eau chaude d'une centrale électrique voisine.
De quoi créer une cohabitation riche en adrénaline entre des prédateurs toujours plus audacieux et des humains toujours plus curieux, voire imprudents.
Fait sans précédent, un homme qui s'était approché d'un peu trop près a été mortellement attaqué en avril sous les cris d'effroi de badauds sur la plage.
Il ne restait plus que ses os, ont déclaré des secouristes à l'AFP.
Baigneurs, autorités, spécialistes de l'environnement et experts des requins s'interrogent: comment un tel drame a-t-il pu se produire? Et que faire pour éviter qu'il ne se répète?
"Les requins sont inoffensifs et n'attaquent jamais en temps normal, sauf s'ils se sentent menacés ou si quelqu'un empiète sur leur territoire", explique à l'AFP Irene Nurit Cohn, membre de l'unité de plongée de l'organisation de secours Zaka.
"Je plonge depuis 1982, j'ai vu beaucoup de requins dans ma vie. C'est une expérience magnifique et impressionnante (...) mais ils ne sont pas dangereux", ajoute-t-elle.
La plongeuse a participé aux recherches lancées pour retrouver Barak Tzach, père de quatre enfants âgé de 45 ans, tué dans l'attaque en avril.
Ce sont les humains qui "ne se comportent pas comme ils le devraient" envers les requins, estime-t-elle.
"Les gens les touchaient, les dérangeaient", a-t-elle expliqué, ajoutant que la médiatisation récente sur la présence des squales avait attiré encore plus de curieux.
- Respecter l'océan -
Immédiatement après cet épisode, les autorités locales ont érigé des clôtures métalliques avec des panneaux "danger" et bloqué la route d'accès à la réserve naturelle adjacente avec une barrière en béton.
Mais deux semaines plus tard, tout a été retiré, et la vie a repris son cours.
Einav et Carmel, deux adolescentes, disent être venues spécialement pour voir les requins.
Ce "sont mes animaux préférés, donc je voulais vraiment les voir, mais nous n'irons pas dans l'eau", confie Carmel.
Matan Ben David, instructeur de chasse sous-marine et de plongée, continue quant à lui d'y entrer, mais insiste sur le respect des règles.
"Les requins font partie de la nature, quelque chose que nous devons respecter. Nous devons respecter l'océan, nous ne sommes que des visiteurs ici", dit-il, déplorant avoir vu des gens entourer les requins pour les prendre en photo.
Ce "sont des animaux incroyables, très majestueux, mais ce sont des super-prédateurs", ajoute-t-il.
- "Conflit d'espace" -
Comme toutes les plages non surveillées en Israël, celle où s'est produite l'attaque mortelle était interdite à la baignade - une interdiction largement bafouée.
Leigh Livine, chercheuse spécialisée dans les requins, étudie depuis quatre ans cette zone où affluent requins gris et requins sombres.
Selon elle, les recherches ont montré initialement que "les requins évitaient les conflits directs avec les humains".
Mais, ajoute-t-elle, "il y a une zone très, très restreinte où ce conflit entre les humains et la faune devient vraiment apparent à certaines périodes de l'année".
En Israël, la saison des bains de mer commence habituellement en juin, mais avec le réchauffement climatique, où à la faveur de vagues de chaleur, les baigneurs se jettent à l'eau toujours plus tôt chaque année, quitte à tomber nez à nez avec un de ces prédateurs des mers.
Leigh Livine se dit aussi étonnée "qu'un tel drame [l'attaque d'avril, NDLR] ne soit pas survenu plus tôt".
"Cela se résume souvent à un conflit d'espace: ressources alimentaires ou de territoire. Et nous avons vu des humains harceler les requins, les provoquer vraiment", dit-elle.
"Les requins s'habituent à la présence humaine, mais c'est leur habitat. Il est essentiel de leur témoigner le respect qu'ils méritent chez eux".
L.Mesquita--PC