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Les golfs, aux confins de la guerre de l'eau et de la lutte des classes
C'est la deuxième fois en quatre mois que le golf de Garonne, en périphérie de Toulouse, est visé par des militants écologistes radicaux, qui s'en prennent à un sport qualifié de "loisir de nantis" au nom de la protection de l'environnement mais aussi sur des revendications plus politiques.
Enchaînés au portail et formant une barrière humaine en se scotchant les bras, une cinquantaine de membres du collectif Extinction Rébellion ont bloqué samedi matin l’accès au golf de Garonne pendant plus de deux heures.
Jenna, militante depuis deux ans au sein d’Extinction Rébellion, évoque une "action symbolique, qui dénonce les symboles de réussite sociale et économique, comme les golfs, les jets privés, les SUV..."
"On comprend que ce type d’action soit perçu comme radical, mais c’est une manière inévitable d’attirer l’œil du grand public", a-t-elle expliqué à l'AFP.
Ce golf avait déjà été visé par une action du collectif Kirikou en août. Les activistes avaient alors bouché plusieurs trous du parcours avec du ciment et arraché des bouts de pelouse à la main.
Depuis cet été, l'un des plus chauds de l'histoire, une dizaine de golfs ont été dégradés par des activistes écologistes.
Plombés par une noria de jours sans pluie à plus de 40 degrés, la liste des départements frappés par les restrictions d'eau s'étire alors dangereusement. La France suffoque, et ce coup de chaud va sonner comme un réveil pour certains.
Sur BFM-TV, le 31 juillet, le maire écologiste de Grenoble Eric Piolle allume la mèche et s'étonne publiquement: "Pourquoi peut-on arroser les greens de golf quand tout le monde manque d’eau? Cela montre juste que l’état d’esprit n’est pas le bon".
En août, les militants du collectif Kirikou ont d'abord voulu dénoncer l'absurdité de l'arrosage des greens en pleine période de sécheresse.
- 227.000 litres d'eau -
" Ce trou boit 227.000 litres d'eau par jour. En buvez-vous autant?", dénonce un panneau près de l'un des golfs ciblés.
Un message plus éloigné de la défense de l'environnement pointe aussi, avec des accents de l'ultra-gauche: " Ce trou aurait pu abriter des racines, le plaisir bourgeois en a décidé autrement".
Depuis, huit autres golfs ont subi un sort comparable, un peu partout en France.
La Fédération française de golf (FFG) a pourtant tenté de répondre, assurant qu'un golf en moyenne consommait 50.000 m3 d'eau par an, que les dérogations d'arrosage ne concernent que les greens des parcours, soit 2% de le surface totale... Rien n'y a fait.
"Nous sommes assez irréprochables sur les problématiques écologiques, nous travaillons notamment avec l'office français de la biodiversité. Nous sommes tout à fait conscients de l'urgence climatique. Mais ces gens-là se trompent de cible", explique le président de la FFG, Pascal Grizot.
- "Tremblez bourgeois" -
Et puis le combat semble avoir légèrement muté. Les messages accompagnant ces actions, qui ont perduré bien après l'été, ont visiblement pris un tournant plus marxiste, comme ceux tagués sur certains trous du golf de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), vandalisé fin septembre: "Riche=voleur", "Bourgeois=parasites", "Tremblez bourgeois, on reviendra pour le feu de joie".
Cette action, revendiquée par le groupe des "Sanglier.es radicalisé.es" fait écho à l'une de leur première action un mois plus tôt dans un golf de l'Oise où des banderoles avaient été posées sur le parcours: "Les golfs parasitent la forêt, les bourgeois.es parasitent la société", et "Mort au capital".
L'ADN de ces groupuscules provient a priori donc d'une extrême gauche mixant à la fois combat écologique et lutte des classes.
Mais ont-ils trouvé la bonne cible? Le golf serait-il un sport effectivement réservé aux riches, aux bourgeois à la conscience écologique aussi épaisse que la tonte des greens?
Avec près de 450.000 licenciés, il est le quatrième sport le plus pratiqué en France. "Si tous les golfeurs étaient des nantis, ça se saurait. Les golfs, c'est comme les hôtels, il y a des palaces et des une étoile, et les palaces, c'est moins de 5% des golfs", résume Pascal Grizot.
"Je ne les comprends pas, ce sont des actes délictueux. Et les personnes qui réalisent ces actes n'ont pas conscience de ce qu'est devenu le golf", poursuit le président de la FFG. Ce qui me choque, c'est d'employer des moyens délictueux pour tenter de se faire entendre, il y a d'autres moyens que de saccager".
F.Moura--PC