-
Municipales Paris-Lyon-Marseille: désaccord au Parlement sur la réforme, le camp gouvernemental divisé
-
La Bourse de Paris portée par l'espoir d'un cessez-le-feu entre l'Iran et Israël
-
Retraites: refusant un échec "si près du but", Bayrou reçoit les partenaires sociaux
-
Mondial des clubs: le PSG est lancé à vitesse modérée
-
Le mariage du milliardaire Jeff Bezos fait des vagues à Venise
-
NBA: LeBron James de retour à l'entraînement après sa blessure
-
Trump dit que le cessez-le-feu entre l'Iran et Israël est en vigueur
-
Echec sur les retraites: Bayrou reçoit les partenaires sociaux pour trouver "une voie de passage"
-
Israël: quatre morts dans une frappe iranienne, Trump annonce l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu
-
Mondial des clubs: Olise, à fond la forme avec le Bayern
-
Basket: Paris-Monaco, deux jeunes loups pour un championnat
-
Euro féminin de basket: la France dans le vif du sujet contre la Lituanie
-
Saint Laurent et Louis Vuitton lancent la Fashion Week de Paris
-
Energie: l'Assemblée nationale prête à voter contre le texte "Gremillet"
-
Un sommet de l'Otan pour apaiser Trump et sauver l'unité de l'Alliance
-
Attentat à Damas: les autorités syriennes annoncent plusieurs arrestations
-
Trump annonce que l'Iran et Israël ont accepté un cessez-le-feu
-
L'héritage de la reine égyptienne Hatchepsout n'a pas été détruit en raison de son genre (étude)
-
Amazon investit massivement au Royaume-Uni, bol d'air pour le gouvernement
-
Guerre Iran-Israël: Trump face au danger d'une implication à long terme
-
Mondial des clubs: l'Atlético Madrid éliminé malgré un but victorieux de Griezmann contre Botafogo
-
Sur les terres brûlées de Gironde, les premiers signes du retour de la nature
-
Mondial des clubs: le PSG à petites foulées vers les 8e de finale
-
Mondial des clubs: Kvara a eu bon dos de marquer, Doué de s'activer, Paris a besoin de Dembélé
-
Wall Street profite de la chute des prix du pétrole
-
Zelensky et Starmer vont renforcer leur coopération militaire pour produire des drones
-
Bluff et dernière minute: la prise de décision de Trump sur l'Iran
-
Le métro de Tel-Aviv, refuge ultime loin des "boums" des missiles iraniens
-
Calme étrange à Téhéran, sous les frappes israéliennes
-
Attentat à Damas: les autorités annoncent plusieurs arrestations
-
L'Iran annonce avoir attaqué une base américaine au Qatar, qui dit avoir intercepté les tirs
-
"La fin du régime est proche", estime Reza Pahlavi, figure de l'opposition iranienne
-
Macron veut renforcer les liens de défense avec la Norvège
-
NBA: Haliburton nouvelle victime d'une rupture d'un tendon d'Achille
-
"Jusqu'au dernier": au Japon, des chercheurs d'os sur les traces des morts de la Seconde Guerre mondiale
-
Le Royaume-Uni lance une enquête nationale sur les maternités après de nombreuses défaillances
-
Les Etats-Unis frappés par leur première vague de chaleur "extrême" de l'année
-
Londres va interdire le groupe Palestine Action en vertu de sa loi antiterroriste
-
Une mosaïque antique refait surface sur les hauteurs d'Alès
-
Moratoire éolien et solaire: le ministre de l'Energie réaffirme son "soutien indéfectible" à la filière des renouvelables
-
Des avions français abattent des ballons d'exercice à très haute altitude
-
Le Livret A se reprend en mai, nette baisse de taux en vue cet été
-
Des chercheurs ont produit du paracétamol à partir de déchets plastiques, selon une étude
-
Mondial des clubs: Paris vise une une place en 8e, d’autres grands clubs déjà qualifiés
-
Macron entame une visite en Norvège placée sous le signe de la défense
-
Intoxications à E. coli: Saint-Quentin entre "peur", "choc" et "tristesse"
-
Le détroit d'Ormuz, passage stratégique sous haute tension
-
Grèce: l'île de Chios, en proie à des incendies, placée en état d'urgence
-
Concurrence: l'UE autorise le rachat du MotoGP par Liberty Media, détenteur de la F1
-
Un astéroïde s'écrasant sur la Lune pourrait endommager des satellites, selon une étude
Ukraine: Poutine va reconnaître l'indépendance des régions séparatistes
Vladimir Poutine va reconnaître l'indépendance des régions séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine, a annoncé lundi le Kremlin, une décision qui risque de mettre le feu aux poudres au moment où les Occidentaux redoutent une offensive russe de grande ampleur.
"Un décret en ce sens sera signé sous peu", a indiqué le Kremlin, ajoutant que M. Poutine avait informé de sa décision le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz, médiateurs dans le conflit de l'est ukrainien.
Le dirigeant russe devait faire une allocution télévisée lundi soir, ont annoncé les médias d'Etat, lors de laquelle il devrait formellement annoncer sa décision.
Cette mesure signe la fin d'un processus de paix moribond sous médiation franco-allemande qui prévoyait un retour de ces territoires sous le contrôle de Kiev en échange d'une large autonomie.
Surtout, elle ouvre la porte à un déploiement militaire russe dans ces régions, à la demande des autorités locales qui seraient donc reconnues comme légitimes par Moscou, et au nom de la "protection" des citoyens russes y habitant.
Cette annonce intervient sur fond de multiplication des signes précurseurs d'une guerre en Ukraine, aux frontières de laquelle plus de 150.000 militaires russes, selon Washington, attendent l'arme au pied depuis plusieurs semaines.
- Folle journée -
Les Occidentaux se sont efforcés, en vain, de dissuader M. Poutine de prendre cette décision.
Reconnaître l'indépendance des régions séparatistes serait "une rupture unilatérale" des accords de Minsk de 2015 destinés à y régler la situation, a ainsi averti M. Scholz, à l'issue d'un entretien avec M. Poutine.
L'Union européenne, qui a menacé plusieurs fois d'imposer de lourdes sanctions économiques contre Moscou en cas d'agression militaire, s'est dite lundi "prête à réagir" si le président russe suivait la voie de la reconnaissance.
Et l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a de son côté tenu lundi une réunion extraordinaire pour tenter de trouver une issue à la crise autour de l'Ukraine, sa secrétaire générale appelant au "dialogue".
M. Macron, qui a pris la tête des efforts européens pour tenter de désamorcer la crise ukrainienne, a convoqué lundi soir un conseil de défense pour examiner la nouvelle situation.
L'annonce de la reconnaissance à venir des séparatistes intervient à l'issue d'une folle journée qui a vu Moscou multiplier les accusations contre l'Ukraine: destruction d'un poste-frontalier, infiltration d'une équipe de "saboteurs" donc cinq membres auraient été tués par les forces russes.
Kiev a démenti en bloc ces affirmations qui, pour les Occidentaux, font partie des efforts russes visant à créer un prétexte justifiant une intervention militaire.
- Appel à l'ONU -
Face à la menace d'une invasion, l'Ukraine a réclamé une réunion "immédiate" du Conseil de sécurité de l'ONU.
Les tensions, qui n'ont cessé de croître ces derniers mois, s'aggravent depuis trois jours avec la recrudescence des heurts dans l'est de l'Ukraine, où les forces de Kiev et des séparatistes s'affrontent depuis 2014.
Pourtant, Paris avait annoncé dimanche soir avoir arraché de haute lutte la promesse d'un sommet réunissant M. Poutine et le président américain Joe Biden.
Mais le Kremlin a douché ces espoirs lundi, qualifiant de "prématurée" une telle rencontre.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a néanmoins fait savoir qu'il allait voir son homologue américain Antony Blinken jeudi à Genève.
En attendant, M. Poutine a de nouveau incriminé les pays occidentaux, leur reprochant d'"utiliser l'Ukraine comme instrument de confrontation avec notre pays", ce qui "représente une menace sérieuse, très grande pour nous".
- Soldats tués -
Sur le terrain, dans l'est de l'Ukraine, les affrontements se poursuivaient lundi, Kiev faisant état d'une quinzaine de bombardements des rebelles prorusses, dans lesquels deux soldats et un civil ukrainiens ont été tués.
Les rebelles ont quant à eux fait état de trois civils ayant péri dans des bombardements ces dernières 24 heures, des affirmations invérifiables de source indépendante.
La Russie a assuré lundi qu'au moins 61.000 personnes avaient été "évacuées" des zones séparatistes vers son territoire.
"C'est la guerre, la vraie", estime Tatiana Nikoulina, 64 ans, qui fait partie de ces personnes acheminées de la région de Donetsk vers la ville russe de Taganrog. "Ils n'ont pas pu trouver de compromis et c'est pourquoi tout cela continue".
Moscou et Kiev s'accusent d'être responsables de cette flambée de violences dans un conflit qui a fait plus de 14.000 morts depuis son déclenchement en 2014, dans la foulée de l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par la Russie.
Les Russes se défendent de tout projet d'invasion de l'Ukraine, mais réclament l'assurance que Kiev ne rejoindra jamais l'Otan comme condition à toute désescalade.
burx-gkg/alf/def
F.Cardoso--PC