-
C1: le PSG en quête d'un nouvel élan face à Arsenal
-
"Mesures concrètes" du gouvernement attendues face à l'afflux de colis chinois
-
Face aux fuites de données massives, la Cnil va hausser le ton, annonce sa présidente
-
L'ex-banquier Mark Carney, l'homme des crises, atypique Premier ministre canadien
-
La peine de François Fillon au cœur d'un troisième procès
-
Canada: Mark Carney donné vainqueur après une campagne centrée sur Trump
-
Assemblée générale de L'Oréal: Françoise Bettencourt Meyers s'apprête à prendre du champ
-
La loi narcotrafic en passe d'aboutir, rare succès gouvernemental au Parlement
-
Brésil: Neymar réclame la suspension d'un podcast retraçant sa vie, la justice le déboute
-
Le meurtrier de la mosquée de La Grand-Combe nie avoir agi par haine de l'islam
-
Amazon a lancé ses premiers satellites de la constellation internet
-
Wall Street prudente avant une salve de résultats et indicateurs économiques
-
Explosion dans un port en Iran: le ministre de l'Intérieur pointe la "négligence", 70 morts
-
Les Trinidadiens votent pour décider de leur Premier ministre, l'opposition favorite
-
C1: Le PSG et Arsenal "se ressemblent", assure Luis Enrique
-
Jeff Bezos lance à son tour sa constellation satellitaire
-
La Bourse de Paris termine en hausse
-
Explosion dans un port en Iran: le ministre de l'Intérieur pointe la "négligence", 65 morts
-
Ligue des champions: quatre prétendants pour une couronne
-
Chaos dans les rues d'Espagne, frappée par une panne d'électricité géante
-
Malmené dans les sondages, Trump vante sa politique d'expulsions massives
-
Les Bourses européennes terminent en petite hausse
-
Cannes: l'actrice Halle Berry, l'écrivaine Leïla Slimani et le cinéaste Hong Sangsoo membres du jury (festival)
-
Explosion dans un port en Iran: le ministre de l'Intérieur pointe la "négligence", 46 morts
-
Wall Street sans direction claire, avant une vague de données économiques
-
Friedrich Merz promet de soutenir Kiev pour préserver "la paix" en Allemagne
-
Ukraine : Poutine annonce une trêve du 8 au 10 mai, Kiev demande "pourquoi attendre ?"
-
Françoise Bettencourt Meyers, l'héritière discrète de L'Oréal
-
Wall Street en hausse, avant une vague de données économiques
-
Le Canada vote sous la menace de Trump
-
Ligue des champions - PSG: effacer les doutes pour rêver à la finale
-
Une coupure de courant "massive" touche "toute la péninsule ibérique"
-
Kim Kardashian et les "papys braqueurs": le procès du retentissant braquage s'est ouvert à Paris
-
Décès de l'économiste français Michel Aglietta
-
Allemagne: le futur gouvernement de Friedrich Merz prend forme
-
Après trois jours de cavale, le meurtrier de la mosquée de La Grand-Combe s'est livré en italie
-
Budget 2026/contribution pour les collectivités: "rien n'est arbitré" par le gouvernement, assure sa porte-parole
-
Le conclave, chargé d'élire le nouveau pape, débutera le 7 mai
-
Iran: un grand port toujours en feu deux jours après une explosion, le bilan monte à 46 morts
-
CIJ: Israël utilise le blocage de l'aide comme "arme de guerre" à Gaza, selon le représentant palestinien
-
A la frontière du Pakistan, des villageois indiens inquiets et fatalistes
-
Le Vatican suspendu à l'annonce de la date du conclave, qui doit élire le futur pape
-
La Bourse de Paris profite de l'accalmie pour la guerre commerciale
-
Cyclisme: une saison des classiques déjà culte
-
Le Canada vote après une campagne à l'ombre de Trump
-
Basket: le Paris Basketball et sa salle conquis par "le phénomène Euroligue"
-
C1: Arsenal-PSG, des duels aux quatre coins de l'affiche
-
Meurtre dans une mosquée: le suspect s'est rendu dans un commissariat en Italie
-
Play-offs NBA: les Lakers au bord de l'élimination contre Minnesota, l'inquiétude Lillard
-
Washington dit croire Zelensky prêt à renoncer à la Crimée à l'aube d'une "semaine cruciale"
Poutine ordonne à son armée d'entrer dans les territoires prorusses d'Ukraine
Vladimir Poutine a ordonné lundi à son armée d'entrer dans les territoires séparatistes dans l'Est de l'Ukraine après avoir reconnu leur indépendance, une décision qui pourrait entraîner une guerre avec Kiev.
Les deux décrets du président russe reconnaissant les "républiques populaires" de Donetsk et Lougansk, demandent au ministère de la Défense que "les forces armées de la Russie (assument) les fonctions de maintien de la paix" dans ces régions.
Aucun calendrier de déploiement ni son ampleur n'ont été précisé dans ces documents, qui tiennent chacun en une page et ont été publié sur le site de la base de données russe des textes de droit.
La Russie a depuis des semaines des dizaines de milliers de soldats aux frontières de l'Ukraine qui selon l'Occident sont prêtes à envahir leur voisin.
Dans une longue adresse télévisée dans laquelle il a laissé apparaître des moments de colère, M. Poutine avait dit "immédiatement reconnaître l'indépendance de la République populaire de Donetsk et de la République populaire de Lougansk", puis signé dans la foulée des traités "d’amitié et d'entraide" avec elles.
Ces décisions signent la fin d'un processus de paix sous médiation franco-allemande qui, bien que régulièrement violé, avait permis de stopper les affrontements les plus violents de ce conflit ayant fait plus de 14.000 morts depuis son déclenchement en 2014 après l'annexion de la Crimée par Moscou.
- "Violation flagrante" -
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a doit s'adresser à son pays dans la nuit.
Les Etats-Unis, l'Union européenne, comme l'Otan et Londres, ont dénoncé la décision du président russe et évoqué des sanctions.
La reconnaissance russe des séparatistes mérite une réponse "ferme" et "rapide", a dit le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.
Le président français Emmanuel Macron a demandé des "sanctions européennes ciblées" et "une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies".
Les pays occidentaux ont menacé Moscou de lourdes sanctions en cas d'agression militaire, mais il n'était pas clair quelles mesures pourraient être prises après cette reconnaissance russe. Washington a annoncé dans l'immédiat des mesures contre les régions séparatistes.
La décision de M. Poutine intervient à l'issue d'une folle journée qui a vu Moscou multiplier les accusations contre l'Ukraine, comme la destruction d'un poste-frontalier par l'artillerie ukrainienne ou l'infiltration d'une équipe de "saboteurs" donc cinq membres auraient été tués.
Kiev a démenti en bloc ces affirmations qui, pour les Occidentaux, font partie des efforts de Moscou visant à créer un prétexte à une intervention militaire.
- Poutine l'historien -
Dans sa longue allocution télévisée, M. Poutine a aussi réitéré ses accusations infondées de "génocide" qui, pour les observateurs, visent à étayer le discours de Moscou sur la nécessité de "protéger" les russophones d'Ukraine.
Sur un ton professoral, il a tenu à donner une leçon d'Histoire revisitée par le Kremlin, présentant l'Ukraine comme un pays artificiel et indissociable de la Russie.
Jusqu'au bout, les Européens se sont efforcés, en vain, de dissuader M. Poutine de reconnaître l'indépendance des séparatistes.
M. Macron avait pris la tête des efforts européens pour tenter de désamorcer la crise ukrainienne et dimanche soir, la présidence française avait annoncé avoir arraché une promesse de sommet entre MM. Biden et Poutine, mais le Kremlin a douché ces espoirs lundi.
Les tensions, qui n'ont cessé de croître ces derniers mois, s'aggravent depuis trois jours avec la recrudescence des heurts dans l'est de l'Ukraine entre forces de Kiev et les séparatistes.
Lundi, Kiev a fait état de deux soldats et un civil ukrainiens tués.
Les rebelles ont compté trois civils ayant péri dans des bombardements ces dernières 24 heures.
La Russie a assuré lundi qu'au moins 61.000 personnes avaient été "évacuées" des zones séparatistes vers son territoire.
"C'est la guerre, la vraie", estime Tatiana Nikoulina, 64 ans, qui fait partie de ces personnes acheminées de la région de Donetsk vers la ville russe de Taganrog. "Ils n'ont pas pu trouver de compromis et c'est pourquoi tout cela continue".
M. Poutine a aussi de nouveau incriminé les pays occidentaux, leur reprochant d'"utiliser l'Ukraine", ce qui "représente une menace sérieuse, très grande pour nous".
Les Russes se sont défendus de tout projet d'invasion de l'Ukraine, réclamant l'assurance que Kiev ne rejoindra jamais l'Otan et le retrait de l'Alliance d'Europe de l'Est.
burx-gkg/alf/dar/mm
T.Vitorino--PC