
-
Cyclisme: Vingegaard a subi une commotion cérébrale sur Paris-Nice
-
L'ONU agite le spectre du retour de la "pandémie de sida" sans aide américaine
-
Le géant chinois BYD publie un bénéfice et un chiffre d'affaires record pour 2024, supérieur à Tesla
-
En Normandie, un sanctuaire pour donner une seconde vie aux animaux martyrisés
-
Dix ans après le crash de la Germanwings dans les Alpes françaises, la douleur persiste
-
Gérard Depardieu jugé à Paris pour agressions sexuelles
-
Corée du Sud: déploiement massif de pompiers et soldats contre des feux de forêts
-
Guerre au Tigré: plainte en Allemagne visant des officiels éthiopiens et érythréens pour "crimes contre l'humanité"
-
Rabbin agressé: Retailleau pointe l'antisémitisme de "l'islamisme" et de "l'extrême gauche"
-
Israël: un mort et un blessé dans un attentat dans le nord, l'assaillant "neutralisé"
-
Crash de la Germanwings: dix ans après, cérémonie de recueillement dans les Alpes françaises
-
Politique migratoire de Trump : reprise des vols d'expulsion vers le Venezuela
-
La restauration collective doit se passer des produits au soja, estiment les autorités sanitaires
-
Foot: la Nouvelle-Zélande qualifiée pour son troisième Mondial
-
L'OMS s'inquiète d'une hausse des cas de tuberculose infantile en Europe et en Asie centrale
-
Brésil: Lula en visite au Japon pour parler commerce et environnement
-
Loewe: le duo Jack McCollough-Lazaro Hernandez remplace Jonathan Anderson
-
Turquie: première nuit en prison pour le maire d'Istanbul, la contestation continue
-
Sauver le chêne, roi des forêts françaises: une mission et un testament
-
Accusé d'agressions sexuelles, le skipper Kevin Escoffier poursuit le Canard enchaîné
-
Dans le sud d'Israël, des "gardiens de faucons" mobilisés contre les braconniers
-
À Lille, un tournage de série pour rebondir vers l'emploi
-
Chili: des chefs indigènes appellent à sauver la planète au terme d'un pèlerinage mondial
-
Tiger Woods confirme être en couple avec l'ex-femme de Donald Trump fils
-
Norvège: premier tir d'un engin orbital lancé depuis l'Europe continentale
-
Athlétisme: Gjert Ingebrigtsen jugé pour violences sur son fils Jakob
-
Miami: Monfils en huitièmes 20 ans après, la sensation Eala bat Keys
-
Ukraine: Russes et Américains se retrouvent pour discuter d'une possible trêve
-
Aux assises de Gironde, le féminicide de Chahinez brûlée vive devant chez elle
-
Gérard Depardieu attendu lundi à son procès pour agressions sexuelles
-
Corée du Sud: la Cour constitutionnelle rejette la destitution du Premier ministre
-
Les Parisiens disent oui aux "rues-jardin", une participation au plus bas
-
Ski: à Sun Valley, Lindsey Vonn brille sur les pistes de son idole Picabo Street
-
Miami: Djokovic en huitièmes, la sensation Eala bat Keys
-
Ligue des nations: la France renverse la Croatie au bout du suspense
-
Surprise à Miami: Madison Keys sortie par la 140e joueuse mondiale
-
Sidaction 2025: 3,9 millions d'euros de promesses de dons
-
Offensive israélienne dans le sud de Gaza, frappe contre un hôpital
-
Ski: "ma place est sur le podium", savoure Lindsey Vonn
-
Municipales à Paris: David Belliard sera de nouveau le candidat des Ecologistes en 2026
-
Nouvelles discussions américano-ukrainiennes en Arabie saoudite
-
Tennis de table: Félix le grand
-
Biathlon: à Oslo, la dernière danse des frères Boe devant leur public
-
Italie: la Juventus tourne déjà la page Motta et parie sur Tudor
-
Biathlon: Lou Jeanmonnot, la chute si près du but et le gros globe qui s'envole
-
Mondiaux d'athlétisme en salle: Ingebrigtsen, le "double double" et un hiver parfait
-
WRC/Rallye du Kenya: Evans en patron, Hyundai réagit
-
De retour au pays, l'ambassadeur sud-africain expulsé des Etats-Unis défie Trump
-
Ukraine: le Kremlin s'attend à des négociations "difficiles" lundi avec les Américains
-
Violente agression du rabbin d'Orléans, un mineur interpellé

Avec l'invasion russe de l'Ukraine, le spectre d'une multiplication des cyberattaques
Au cœur des tensions opposant Moscou à Kiev, les cyberattaques risquent de se multiplier et de s'intensifier après l'invasion militaire russe de l'Ukraine. Aux États-Unis comme en Europe, responsables politiques et experts prennent la menace au sérieux.
Mercredi après-midi, peu avant l'entrée des forces russes dans la région du Donbass, les sites de plusieurs banques et ministères ukrainiens, dont celui des Affaires étrangères, ont été visés par une attaque dite Ddos (par déni de service) les rendant inaccessibles. Des interruptions se poursuivaient jeudi.
Dans la soirée de mercredi, des chercheurs de l'entreprise de cybersécurité ESET ont également indiqué avoir découvert qu'un logiciel malveillant capable d'effacer des données avait été installé sur des centaines d'ordinateurs en Ukraine, l'attaque ayant vraisemblablement été planifiée depuis deux mois.
Ces incidents rappellent ceux de fin janvier où des dizaines de sites gouvernementaux ukrainiens avaient été piratés, une attaque que Kiev avait imputé à la Russie. Moscou avait nié toute implication.
– Les pays occidentaux sur le qui-vive –
Au-delà des cibles ukrainiennes, les alliés occidentaux de Kiev craignent que les attaques informatiques ne visent d'autres pays, notamment les États ayant voté des sanctions contre la Russie.
"Si 190.000 soldats attaquent soudainement l'Ukraine (...), il y a de fortes chances pour qu'une cyberattaque ne se limite pas à un seul logiciel malveillant", a indiqué mercredi au site Axios le sénateur démocrate Mark Warner, président de la commission du Sénat américain sur le renseignement.
"Si 5, 10, 50 ou 1.000 de ces logiciels sont déployés en Ukraine, il est assez improbable qu'ils restent confinés aux frontières géographiques de l'Ukraine", a ajouté l'élu. "Cela pourrait se répandre aux États-Unis ou au Royaume-Uni, mais l'effet le plus probable est qu'ils se répandent à des territoires adjacents comme la Pologne."
Dès mardi, l'Union européenne s'est dit sur le point d'activer son équipe de cyberdéfense pour aider l'Ukraine. Le système de supervision bancaire européen a pour sa part appelé les banques européennes à redoubler de vigilance face aux risques de cyberattaques.
La gouverneure de l'État de New York Katy Hochul avait, elle, annoncé le week-end dernier un renforcement du budget consacré à la cybersécurité, évoquant des menaces pour les secteurs de la finance, de la santé, de l'énergie et des transports.
Avant la récente escalade des tensions avec l'Ukraine, la Russie était fréquemment pointée du doigt par les États-Unis et d'autres pays pour son rôle soupçonné dans des piratages informatiques de grande ampleur.
Washington a notamment accusé des groupes de cybercriminels russes proches du gouvernement d'être derrière de vastes attaques au rançongiciel, comme celle contre le réseau d'oléoducs de produits raffinés Colonial Pipeline ou les filiales australiennes, canadiennes et américaines du géant brésilien de la viande JBS, en mai 2021.
– Climat de peur –
Si les autorités russes se gardent d'endosser la responsabilité directe des cyberattaques, elles n'hésitent pas à entretenir la confusion.
"La Russie est particulièrement habile pour mélanger les opérateurs privés et les acteurs étatiques", résume Serge Droz, chef de la sécurité du service de messagerie électronique Protonmail, qui rappelle que le président russe Vladimir Poutine a par le passé reconnu l'existence de pirates informatiques "patriotes" sans pour autant affirmer qu'ils agissaient sur ordre du gouvernement.
Selon M. Droz, l'objectif de Moscou avec ces opérations est d'installer une atmosphère de peur et d'insécurité, à l'image de l'attaque contre le réseau électrique ukrainien en décembre 2015, qui avait plongé dans le noir des centaines de milliers d'habitants pendant plusieurs heures.
"Cela n'avait pas créé de dégâts physiques majeurs, mais les dommages psychologiques avaient été importants", indique l'expert. "C'est la même logique qu'avec la désinformation et la manipulation de l'opinion publique."
Les gouvernements et les entreprises ciblés disposent toutefois de moyens pour se prémunir de ces attaques, assurent les professionnels du secteur.
"Nous avons une expérience de longue date avec ces acteurs", explique John Hultquist, vice-président de l'analyse du renseignement de l'entreprise de cybersécurité Mandiant. "On sait beaucoup de choses sur eux, ce qui veut dire qu'on est capable de développer des mécanismes de défense pour contrer leurs méthodes."
M. Hultquist évoque une série de "mesures de bon sens", détaillées dans un guide récemment publié par Mandiant. Les recommandations incluent le renforcement des systèmes d'authentification à distance, la protection d'infrastructures clef ou la sauvegarde d'informations sensibles.
B.Godinho--PC