- RSF demande de traduire Bachar al-Assad en justice pour le meurtre de 181 journalistes depuis 2011
- Au procès Ruggia, le cri de colère d'Adèle Haenel
- Hand/Euro-2024: les Bleues l'emportent pour finir et évitent la Norvège en demie
- Géorgie: nouvelles manifestations pro-UE, Bruxelles menace de sévir
- La Bourse de Paris lâche du lest avant un indicateur d'inflation américaine
- A Damas, la vie reprend sans Assad
- La Turquie renforce ses poste-frontières pour le retour des réfugiés syriens
- En Syrie, les rebelles nomment un de leurs chefs pour diriger la transition
- Plus de 8% des enfants de 3-6 ans connaissent au moins une difficulté de santé mentale
- Syrie: Mohammad al-Bachir, du bastion rebelle d'Idleb à premier chef de gouvernement post-Assad
- La ministre des Finances britannique demande 5% d'économies dans les ministères
- Cyclisme: Un programme copieux pour Pogacar en 2025 en plus du Tour de France
- Après le Covid, les compagnies aériennes "prudemment optimistes", selon leur chef
- Nouveau gouvernement: Macron réunit les partis, sans le RN ni LFI, en quête d'"un contrat de méthode"
- Syrie: les rebelles nomment un de leurs responsables comme Premier ministre de transition
- Allianz relève ses objectifs financiers jusqu'en 2027
- Morgane, la collégienne disparue en Bretagne, retrouvée vivante en Normandie
- Normandie: fin des barrières de péage sur l'A13 qui passe en paiement en "flux libre"
- Kenya: gaz lacrymogènes et arrestations lors d'une marche contre les féminicides
- Soudan: plus de 100 morts dans un bombardement de l'armée sur un marché, selon un groupe d'avocats
- Paris pourrait connaître les températures de Montpellier en fin de siècle, selon Météo-France
- Exploitation du Stade de France: l'Etat entre en négociations exclusives avec GL Events
- Le groupe HTS a jusqu'à présent envoyé des "messages positifs" aux Syriens selon l'ONU
- Asma al-Assad, persona non grata au Royaume-Uni
- Politiques climatiques: Generali la mieux notée, Axa et Scor "au point mort", selon des ONG
- L'ONU demande l'arrêt "des frappes et mouvements israéliens" en Syrie
- L'UE envisage des "mesures" contre la Géorgie après la répression des manifestations
- Les compétences des adultes stagnent ou reculent dans l'OCDE, la France en dessous de la moyenne
- Israël: Netanyahu devant le tribunal à son procès pour corruption
- Brésil: Lula opéré en urgence pour une "hémorragie intracrânienne"
- Compagnies aériennes: record de passagers et rentabilité en hausse prévus en 2025
- Les installations militaires en Syrie pilonnées par l'aviation israélienne, selon une ONG
- En Europe, près de 240.000 morts en 2022 à cause des particules fines
- Eau, énergie: Sainte-Emilie ou la mue d'une sucrerie française
- Israël: Netanyahu arrive au tribunal pour la reprise de son procès pour corruption
- En Gambie, un village de pêcheurs sans patrie
- Stellantis et CATL créent une usine de batteries en Espagne, pour 4 milliards d'euros
- Les secrets du savon de Naplouse, désormais classé à l'Unesco
- En Transylvanie, la résurrection d'un village de Saxons
- Xi met en garde contre une guerre commerciale "sans gagnant" avec les Etats-Unis
- Budget: la "loi spéciale" présentée mercredi en conseil des ministres
- Londres: la RATP va vendre ses bus au géant local FirstGroup
- L'assureur Allianz relève ses objectifs et veut récompenser les actionnaires
- La pression monte sur Biden pour commuer les condamnations à mort fédérales avant le retour de Trump
- Murdoch échoue à léguer le contrôle de son empire à son fils aîné
- Le Portugal, fleuron européen du cannabis médical
- Salvador: Bukele veut relancer l'extraction minière interdite depuis 2017
- Haro sur un projet de bunker de luxe dans le tunnel d'un camp nazi
- Chine: Xi affirme qu'une guerre commerciale avec les Etats-Unis ne ferait "aucun gagnant"
- Corée du Sud: nouvelles interdictions de quitter le territoire, une semaine après le fiasco de la loi martiale
Présidentielle J-3: avant-dernier jour de campagne, les candidats se démultiplient
Les candidats à la présidentielle se démultiplient jeudi, avant-dernier jour de campagne, entre interventions dans les médias, déplacements et derniers meetings à l'approche d'un scrutin qui voit chaque jour l'écart se resserrer entre les deux favoris, Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
Pour les 12 prétendants à l'Elysée, deux grands défis s'imposent avant la fin officielle de la campagne vendredi à minuit: mobiliser leurs partisans alors que l'abstention pourrait flirter ou dépasser le record de 2002 (28,4%) et aller chercher les nombreux indécis, qui représentent un tiers des personnes sûres d'aller voter.
Le scrutin de dimanche intervient dans un contexte international très tendu, avec la guerre en Ukraine et ses répercussions, qui ont des effets très concrets sur la vie quotidienne des Français avec une flambée des prix de l'énergie et de l'alimentation. Une élection aussi sur fond de pandémie du Covid-19.
Tardivement entré en campagne et après avoir été très mobilisé par la situation en Ukraine, le candidat-président, toujours donné favori avec environ 27% des intentions de vote au 1er tour et donné victorieux au 2e tour par les sondages, sera en matinée face aux lecteurs du quotidien Aujourd'hui en France - Le Parisien.
Mercredi soir, il a promis d'indexer les retraites sur l'inflation "dès cet été" tout en réaffirmant qu'il faudrait faire la réforme des retraites "à l'automne".
"Notre objectif est d’abord de conforter notre avance, éviter qu’elle (Marine Le Pen) soit devant au 1er tour", a confié à l'AFP un membre de la majorité présidentielle.
- "Choses sérieuses" -
"Il faut se rendre compte que si elle était élue, Marine le Pen (...) devrait gérer une guerre et une crise majeure. On parle de choses sérieuses, là! On aura de vrais arguments sur son programme. Si son programme économique est mis en place, bonjour la matraque fiscale", a insisté ce responsable.
Dans son programme, le président sortant promet une baisse des impôts et le retour du plein emploi. Mais la campagne de l'entre-deux-tours pour un possible duel Macron Le Pen, remake de 2017 avec un score donné beaucoup plus serré, "va être très violente. Je n’exclus pas des boules puantes", a-t-il ajouté.
De son côté, la candidate d'extrême droite, qui a beaucoup oeuvré pour lisser son image même si son projet reste aussi "radical" sur le plan migratoire et institutionnel, tient son dernier meeting dans le plus grand fief du RN, à Perpignan.
Son ancien compagnon et vice-président du parti, Louis Aliot est le seul maire RN à diriger une ville de plus de 100.000 habitants en ayant fait échouer un "front républicain" organisé par le maire LR sortant.
- Dynamique insoumise -
En pleine dynamique dans les sondages ces derniers jours, autour de 21/22%, Marine Le Pen veut mobiliser un électorat largement populaire, face à la menace de l'abstention qui, selon les enquêtes d'opinion, pourrait être particulièrement importante dans les classes modestes.
Bien décidé à s'inviter au second tour, le candidat insoumis Jean-Luc Mélenchon, en hausse dans les intentions de vote ces derniers jours, autour de 16%, met également les bouchées doubles.
LFI multiplie les réunions publiques - au moins une dans chaque département - animées par les lieutenants et figures de la campagne.
Un cran en dessous, l'écologiste Yannick Jadot ne compte pas se faire oublier et sera en déplacement à Nantes où il tiendra en soirée son dernier meeting.
La candidate LR Valérie Pécresse et son rival d'extrême droite Eric Zemmour (Reconquête!), tous deux autour de 8/9%, se livrent une bataille acharnée en vue d'une recomposition dans leur camp. La première tiendra une réunion publique le soir à Lyon, le second un meeting à Paris.
Autour ou sous la barre fatidique des 5%, qui détermine le remboursement des frais de campagne, le communiste Fabien Roussel sera lui en meeting à Lille, la socialiste Anne Hidalgo à Rouen et, pour l'extrême gauche, Philippe Poutou (NPA) à Toulouse.
Au Parti socialiste, on pense de plus en plus à l'après-présidentielle. "Le PS a perdu son attractivité, on a passé trop de temps à faire l'inventaire du quinquennat" de François Hollande, a admis un cadre de la campagne d'Anne Hidalgo,qui stagne entre 2% et 3% dans les sondages.
"Le PS d’Epinay arrive à la fin de son histoire, il a été créé dans un contexte bien particulier". Un changement de nom, peut-être, mais ça doit être, selon lui, "l’aboutissement d’une démarche politique".
H.Silva--PC