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La Russo-Américaine Ksenia Karelina libérée par Moscou dans le cadre d'un échange
La Russo-Américaine Ksenia Karelina, condamnée à 12 ans de prison pour "trahison" en Russie en 2024, a été libérée et fait route vers les Etats-Unis, selon le gouvernement américain, son avocat précisant qu'elle avait été "échangée", nouveau signe du réchauffement russo-américain.
"L'Américaine Ksenia Karelina est dans l'avion qui la ramène aux Etats-Unis. Elle a été détenue injustement par la Russie pendant plus d'un an et le président Trump a obtenu sa libération", a dit sur X le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio, qui ne mentionne pas le fait qu'elle ait été échangée.
L'avocat de Mme Karelina, Mikhail Mouchaïlov, a confirmé la libération de sa cliente à l'AFP.
"Oui, Ksenia Karelina a été échangée (...) il y a quelques heures, elle quittait déjà Abou Dhabi", a-t-il indiqué.
Selon le Wall Street Journal, la Russie a obtenu en échange la libération d'Arthur Petrov, un Germano-Russe arrêté en 2023.
"Aujourd'hui, le président Trump a ramené à la maison un autre citoyen américain détenu à tort par la Russie", a indiqué au quotidien le directeur de la CIA, John Ratcliffe. M. Ratcliffe et un haut responsable du renseignement russe ont mené les négociations en vue de cet échange, selon un responsable de la CIA cité par le journal.
Cet échange montre l'importance de maintenir la communication avec la Russie, malgré les profondes difficultés qui pèsent sur nos relations bilatérales", a déclaré une porte-parole de la CIA au journal américain. "Bien que nous soyons déçus que d'autres Américains soient toujours détenus à tort en Russie, nous considérons cet échange comme une avancée positive et continuerons d'œuvrer pour leur libération".
Née en 1991, Ksenia Karelina avait été condamnée en 2024 à 12 ans pour avoir fait notamment un don d'une cinquantaine de dollars à une organisation ukrainienne.
Le tribunal russe avait alors assuré que ces fonds ont été "utilisés pour l'achat d'équipement médical, d'armes et de munitions par les forces armées ukrainiennes".
Vivant en Californie, elle avait été arrêtée alors qu'elle rendait visite à sa famille en Russie et a toujours rejeté les accusations de la justice russe.
- Réunion à Istanbul -
S'il était confirmé par Moscou, cet échange de prisonniers serait le deuxième depuis le retour à la Maison Blanche en janvier de Donald Trump, qui a impulsé avec son homologue russe Vladimir Poutine un rapprochement spectaculaire entre les deux pays.
Les deux puissances ont convenu d'une remise à plat de leurs relations bilatérales, très fortement dégradées par des années de tensions, qui ont culminé depuis 2022 et le déclenchement de l'assaut russe contre l'Ukraine, soutenue par Washington.
Plusieurs rencontres bilatérales ont déjà eu lieu et de nouveaux pourparlers entre Russes et Américains au sujet de leurs missions diplomatiques ont d'ailleurs commencé jeudi à Istanbul dans le huis-clos du consulat russe, a constaté un journaliste de l'AFP présent devant le bâtiment.
De son côté, Arthur Petrov, à la double nationalité allemande et russe, était accusé par la justice américaine d'avoir exporté illégalement vers la Russie des composants électroniques pour usage militaire en violation des sanctions de Washington contre Moscou liées au conflit en Ukraine.
D'après les autorités américaines, M. Petrov possédait une société écran à Chypre, où il avait été interpellé en août 2023 avant d'être extradé aux Etats-Unis.
Mi-février, à la suite du premier appel entre Vladimir Poutine et Donald Trump depuis le retour du milliardaire à la Maison Blanche, Kalob Wayne Byers, un Américain de 28 ans arrêté à un aéroport de Moscou pour avoir transporté des friandises au cannabis, avait été libéré, apparemment sans contrepartie.
Début février, Washington et Moscou avaient déjà échangé l'enseignant américain Marc Fogel contre un expert russe en informatique, Alexander Vinnik.
Le 1er août 2024, le plus grand échange de prisonniers depuis la fin de la Guerre froide s'est déroulé entre les deux puissances rivales, permettant la libération notamment de journalistes, dont le reporter du Wall Street Journal Evan Gershkovich, et d'opposants détenus en Russie contre celle d'espions russes présumés détenus en Occident.
Plusieurs Américains restent incarcérés dans des prisons russes, Washington dénonçant des "prises d'otages" pour obtenir la libération de Russes -- dont des espions présumés -- emprisonnés en Occident.
X.Matos--PC