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Nouveaux raids israéliens meurtriers à Gaza, le Hamas rejette une proposition israélienne de trêve
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a rejeté jeudi une proposition israélienne de trêve à Gaza, réclamant un accord "complet" pour mettre fin à la guerre, après de nouvelles frappes israéliennes qui ont coûté la vie à au moins 40 Gazaouis, selon les secouristes.
Le Hamas avait réservé sa réponse sur cette proposition, transmise par le médiateur égyptien. "Les accords partiels sont utilisés par (le Premier ministre israélien Benjamin) Netanyahu et son gouvernement comme couverture pour son projet politique (...) et nous ne participerons pas à cette politique", a déclaré Khalil al-Hayya, son négociateur en chef.
Le ministre des Finances israélien, Bezalel Smotrich, une figure d'extrême droite, a réagi en appelant à "intensifier les combats" à Gaza, pilonnée par l'armée israélienne qui y a aussi élargi ses opérations terrestres, depuis qu'elle y a repris son offensive le 18 mars, rompant une trêve de deux mois.
Le Hamas "cherche un accord global impliquant un échange de prisonniers en une seule fois en échange de l'arrêt de la guerre, d'un retrait de l'occupation de la bande de Gaza, et du début de la reconstruction" dans le territoire, a ajouté Khalil al-Hayya.
Israël a juré de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et considéré comme une organisation terroriste par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne. Il exige son désarmement et le départ de ses combattants de Gaza, ce que le mouvement refuse.
- "Tout a explosé" -
Dans la matinée, le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a fait état "d'au moins 16 martyrs, la plupart des femmes et des enfants, dans le tir de deux missiles israéliens sur plusieurs tentes abritant des familles déplacées dans la zone d'Al-Mawassi", dans la région de Khan Younès (sud).
Un père et son enfant ont aussi été tués dans une frappe contre leur tente près d'Al-Mawassi, a-t-il ajouté.
Des images de l'AFP ont montré des tentes en feu dans le secteur, et des membres de la défense civile luttant contre les flammes, et des civils s'employant à recueillir les restes de victimes.
"Soudain on a vu une lumière rouge. Puis les tentes ont explosé et pris feu. Tout a explosé. Nous avons couru vers la mer et vu le feu se propager d'une tente à l'autre. Des enfants ont été déchiquetés!", s'exclame Israa Aboulrouss, une déplacée à Mawassi.
Dans le nord de Gaza, la défense civile a aussi fait état de sept morts, "en majorité des femmes et des enfants", dans une frappe sur une tente de déplacés à Beit Lahia.
A Jabalia, une frappe a touché un abri de fortune tuant au moins sept membres d'une même famille et un raid sur une école abritant des déplacés a coûté la vie à six personnes, a-t-elle ajouté. Deux autres Palestiniens ont péri dans des tirs israéliens à Gaza-ville.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a par ailleurs annoncé qu'un de ses locaux à Gaza avait été "endommagé par un explosif", le deuxième incident de ce type en trois semaines, s'affirmant "scandalisé".
- "Territoire invivable" -
Resserrant l'étau, l'armée israélienne a annoncé mercredi avoir transformé 30% du territoire palestinien "en périmètre de sécurité", une zone tampon dont est bannie la population.
Une "stratégie qui consiste à rendre le territoire invivable", pour Agnès Levallois, maîtresse de conférence à la Fondation pour la recherche stratégique.
La quasi-totalité des 2,4 millions de Gazaouis ont été déplacés au moins une fois depuis le début de la guerre.
Alors que "chaque habitant de Gaza dépend pour survivre de l'aide humanitaire", celle-ci est "menacée d'un effondrement total" en raison du blocus imposé par Israël sur son entrée à Gaza depuis le 2 mars, ont alerté jeudi 12 ONG dans un communiqué commun.
Le Hamas a lui accusé Israël d'utiliser "la famine comme arme" de guerre.
A Rafah (sud), Nidal Wresh Agha dit "prier" pour que les armes se taisent "pour que nous puissions nous reposer, tenir nos enfants près de nous, respirer à nouveau, et essayer de récupérer les fragments d'une vie enfouie dans les décombres".
La guerre a Gaza a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas dans le sud israélien,qui a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles.
Sur les 251 personnes alors enlevées, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 mortes, selon l'armée israélienne. Durant la trêve observée du 19 janvier au 17 mars, 33 otages, dont huit morts, ont été remis à Israël, en échange de la sortie d'environ 1.800 Palestiniens des prisons israéliennes.
Selon le ministère de la Santé du Hamas, au moins 1.691 Palestiniens ont été tués depuis le 18 mars, portant à 51.065 le nombre de morts à Gaza depuis le début de l'offensive de représailles israélienne il y a 18 mois.
A.Aguiar--PC