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Poutine et Xi affichent leur entente au Kremlin, la trêve en Ukraine violée selon Kiev
Vladimir Poutine et Xi Jinping ont affiché jeudi au Kremlin leur entente face un Occident présenté comme "hégémonique", à la veille des célébrations du 9-Mai pour lesquelles le président russe a ordonné une trêve en Ukraine, que Kiev a accusé Moscou d'avoir violée.
Une grosse vingtaine de dirigeants étrangers sont attendus vendredi à Moscou pour le grand défilé militaire sur la place Rouge visant à célébrer les 80 ans de la victoire sur l'Allemagne nazie, élément central du récit patriotique promu par Vladimir Poutine, qui a souvent dressé des parallèles historiques avec l'offensive contre l'Ukraine lancée en 2022.
C'est dans ce contexte que le président russe a reçu jeudi au Kremlin son "cher ami" Xi Jinping, arrivé la veille pour une visite de trois jours. Les deux dirigeants ont une nouvelle fois affiché leur partenariat face à l'Occident et aux Etats-Unis en particulier.
A l'issue des réunions, le président russe a vanté des discussions "très productives" avec M. Xi, qui a, lui, salué des négociations "approfondies, cordiales et fructueuses".
"Nous sommes tombés d'accord sur de nombreux sujets", s'est félicité le dirigeant chinois sous les ors du Kremlin.
Plusieurs dossiers ont été évoqués, selon Vladimir Poutine, dont "la politique, la sécurité, les relations économiques", mais "pas encore" le conflit en Ukraine à ce stade, d'après le Kremlin.
"Nous continuerons à coordonner étroitement nos positions", a assuré le président russe qui veut "approfondir" la coopération russo-chinoise, déjà "à son niveau le plus haut de l'histoire".
Plus tôt, Xi Jinping avait assuré que l'entente Pékin-Moscou injectait de "l'énergie positive" dans un monde en crise et critiqué la "tendance" des Occidentaux à "l'unilatéralisme" et au "harcèlement hégémonique", en pleine guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump notamment contre Pékin.
Vladimir Poutine a, lui, assuré que les deux puissances développaient leurs liens "dans l'intérêt" de leurs peuples "et non contre qui que ce soit". Il a ajouté que Moscou et Pékin défendront "la "vérité historique" sur la Deuxième Guerre mondiale, accusant les Occidentaux de vouloir la déformer.
- Impasse diplomatique -
Des soldats chinois et d'une dizaine d'autres pays doivent prendre part vendredi au défilé militaire à Moscou, malgré les avertissements de Kiev qui y voit "un soutien à l'Etat agresseur" russe.
Le président russe a ordonné le 24 février 2022 à ses troupes d'attaquer l'Ukraine, déclenchant un conflit qui a provoqué depuis la mort de plusieurs dizaines de milliers de militaires et civils dans les deux camps. Son armée occupe toujours près de 20% du territoire ukrainien.
Les efforts en vue d'une fin des hostilités, initiés par Donald Trump après son retour à la Maison Blanche, semblent aujourd'hui dans l'impasse.
L'Ukraine insiste, sous la pression de Washington, sur un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours avant tout pourparler direct avec la Russie.
Une initiative rejetée par Vladimir Poutine, qui veut au contraire des engagements concrets sur les demandes de la Russie avant d'accepter un arrêt global des affrontements.
Les deux pays ont continué les frappes croisées ces derniers jours. En Russie, des centaines de vols ont été annulés ou retardés depuis mardi à la suite d'attaques de drones ukrainiens.
Le Kremlin a assuré prendre "toutes les mesures nécessaires" pour assurer la sécurité des célébrations, y compris en limitant l'accès à internet.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de son côté fustigé la parade militaire prévue vendredi à Moscou. "Ce sera un défilé de cynisme" et "de mensonges", a-t-il dénoncé jeudi.
- Accusations mutuelles -
Malgré l'entrée en vigueur dans la nuit de la trêve annoncée par Vladimir Poutine jusqu'à samedi, le chef de la diplomatie ukrainienne Andriï Sybiga a accusé l'armée russe d'attaquer "sur toute la ligne de front", évoquant des centaines de violations du cessez-le-feu.
Le ministre a promis une réplique "appropriée" de l'armée ukrainienne à ces attaques, alors que les forces russes ont assuré, elles, "respecter strictement" la trêve, affirmant simplement "répondre" à des violations ukrainiennes.
"Cette nuit, rien n'a changé", a affirmé à l'AFP Andriï, un militaire ukrainien de 50 ans rencontré à Kramatorsk (est).
"Aucune trêve jusqu'à présent", a confirmé à la mi-journée un porte-parole de la brigade ukrainienne Khartiia, qui opère dans la région de Kharkiv (nord-est). Il a fait état de "tirs nourris" et d'obus lancés par de petits drones.
L'armée de l'air ukrainienne a toutefois précisé qu'entre 21H00 GMT mercredi et 05H00 GMT jeudi, "aucun tir de missiles ni aucune utilisation de drones d'attaque n'ont été signalés dans l'espace aérien ukrainien".
Vladimir Poutine avait déjà unilatéralement décrété, à l'occasion du week-end pascal en avril, un court cessez-le-feu qui avait conduit à une baisse d'intensité des affrontements, sans être totalement respecté par les deux camps.
Enfin, le Parlement ukrainien a ratifié jeudi l'accord sur les minerais signé avec les Etats-Unis, après plusieurs mois de négociations houleuses.
A.S.Diogo--PC