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Retour au calme à la frontière Inde-Pakistan, Modi promet une "réponse ferme" en cas d'attaque
Le Premier ministre indien Narendra Modi a promis lundi "une réponse ferme" à toute nouvelle "attaque terroriste", deux jours après le cessez-le-feu qui mis fin à la plus grave confrontation militaire de son pays avec le Pakistan depuis des décennies.
S'exprimant pour la première fois depuis le début des hostilités mercredi, le chef du gouvernement ultranationaliste hindou à New Delhi a une nouvelle fois accusé son voisin et rival d'avoir attaqué l'Inde plutôt que de combattre le terrorisme.
Cette nouvelle crise entre les deux puissances nucléaires avait commencé quand des hommes armés avaient abattu 26 hommes, majoritairement hindous, sur un site touristique au Cachemire indien. L'Inde avait promis de répondre, accusant un groupe jihadiste soutenu par Islamabad. Le Pakistan dément tout lien.
Le Pakistan a choisi d'"attaquer" l'Inde plutôt que de combattre le terrorisme, a taclé lundi soir M. Modi, qui a assuré que son pays "ne tolèrera pas de chantage nucléaire".
Si la rhétorique belliqueuse est toujours de mise dans les discours, sur le terrain, pour la première fois depuis plusieurs nuits, l'armée indienne n'a fait lundi état d'aucun incident significatif le long de la "ligne de contrôle" (LoC) qui sépare le Cachemire que les deux voisins se disputent depuis leur douloureuse partition en 1947.
La semaine dernière, ils s'étaient retrouvés au seuil d'une nouvelle guerre ouverte, échangeant attaques de drones, tirs d'artillerie et frappes de missiles, jusqu'à ce que le président américain Donald Trump annonce à la surprise générale le cessez-le-feu samedi.
Lundi, il a assuré avoir arrêté "un conflit nucléaire".
Tout avait démarré mercredi avant l'aube, lorsque des missiles indiens ont détruit sur le sol pakistanais des mosquées et des écoles coraniques que New Delhi présente comme des "camps terroristes". Une vingtaine de civils ont péri dans ces frappes.
Le Pakistan a aussitôt riposté, replongeant les deux voisins dans les pires heures de leur dernier conflit ouvert en 1999.
Selon leurs décomptes très partiels, ces combats ont tué une soixantaine de civils des deux camps.
- Contact téléphonique -
Quelques heures après l'annonce du cessez-le-feu, l'Inde et le Pakistan se sont accusés de "violations répétées" de la trêve, alors que de violentes détonations secouaient durant la nuit Srinagar, la principale ville du Cachemire indien, et plusieurs endroits du territoire indien.
Mais le calme est revenu à l'aube des deux côtés de la frontière, ont constaté les journalistes de l'AFP.
Des responsables militaires des deux pays doivent échanger au téléphone lundi "en soirée" pour discuter de la situation sur le terrain, a fait savoir l'état-major indien.
Ces haut-gradés "discutent éléments tactiques et violations du cessez-le-feu", explique à l'AFP le chercheur Abdul Basit. "Ces discussions entre militaires peuvent seulement limiter les hostilités, pas résoudre des questions politiques".
Dimanche soir, les hauts-gradés des deux camps se sont bruyamment félicités, photos et vidéos à l'appui, d'avoir rempli leur mission, en évitant soigneusement de faire état de leurs pertes.
"Les pertes font partie du combat", a concédé devant la presse le général AK Barthi, de l'armée de l'air indienne. "Mais la seule question est de savoir si nous avons atteint notre objectif. Et la réponse à cette question est un oui éclatant".
Le même aviateur a refusé de commenter les affirmations du Pakistan, qui dit avoir abattu cinq chasseurs indiens dont trois Rafale dernier cri de fabrication française. "Tous nos pilotes sont rentrés", s'est-il contenté d'assurer.
Deux heures plus tard, le porte-parole de l'armée pakistanaise, le général Ahmed Chaudhry, a salué avec le même enthousiasme "un succès sur le champ de bataille" de ses troupes.
- Prudence -
"Nous avons tenu la promesse que nous avions faite à notre peuple", a-t-il ajouté, se vantant que "des dizaines de drones pakistanais ont survolé l'Inde, notamment New Delhi".
Signe du retour à la normale, l'Autorité indienne de l'aviation civile a annoncé lundi la réouverture "immédiate" au trafic aérien de 32 aéroports du quart nord-ouest de son territoire.
Malgré ce cessez-le-feu, la prudence reste toutefois de mise dans les populations, encore sous le choc de la violence des derniers jours.
"Un cessez-le-feu signifie que tout est réglé mais ce n'est clairement pas le cas", a confié à l'AFP Kuldeep Raj, 56 ans, un habitant du village indien de Kotmaira, cible samedi soir de tirs d'artillerie pakistanais malgré la trêve.
"Cela fait 50 ans que je vis le long de la LoC. Les trêves sont annoncées et les échanges de tirs reprennent quelques jours plus tard", a lancé en écho Mohammed Munir, un fonctionnaire pakistanais de 53 ans vivant à Chakhoti.
L'Inde et le Pakistan revendiquent l'entière souveraineté du Cachemire depuis leur indépendance en 1947.
En annonçant le cessez-le-feu, Donald Trump avait évoqué samedi des discussions en vue d'une "solution au Cachemire". Une source gouvernementale à New Delhi a toutefois rapidement écarté cette éventualité.
"Les relations (entre les deux pays) vont rester hostiles, les relations vont rester difficiles", prédit Praveen Donthi, analyste au centre de réflexion International Crisis Group (ICG).
burs-pa/sbh/cls
J.Oliveira--PC