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Une parade militaire rêvée par Trump malgré d'importantes manifestations d'opposants
Washington est le théâtre samedi d'une grande parade militaire rêvée par Donald Trump lors d'une journée marquée par d'importantes manifestations contre sa politique dénoncée comme autoritariste et par le meurtre d'une élue dans le Minnesota.
Dans Washington, barricadée par des clôtures de sécurité sur des kilomètres, doivent défiler à partir de 18h30 (22h30 GMT) près de 7.000 soldats et quelque 150 véhicules militaires, survolés par une cinquantaine d'avions, sur le National Mall, la grande esplanade au centre de la capitale fédérale.
"C'est super, et cette vue est magnifique! Moi qui reviens d'Europe je n'aurais pas choisi un meilleur endroit aux Etats-Unis pour cet événement", se réjouit auprès de l'AFP Vicente Tovar Garcia, militaire américain habituellement stationné en Allemagne.
Venue du Colorado, Jennifer Gremmert est quant à elle plus partagée. "J'ai des sentiments contrastés: je suis préoccupée par la direction que notre pays prend en ce moment. Bien sûr, nous voulons célébrer nos forces armées (...) mais il y a aussi quelque chose d'inconfortable", explique-t-elle.
Cette démonstration de force est inhabituelle aux Etats-Unis, où le dernier défilé militaire d'envergure remonte à 1991, après la Guerre du Golfe. Et si officiellement cette manifestation célèbre les 250 ans de l'Armée de Terre, le fait qu'elle se déroule le jour des 79 ans de Donald Trump est particulièrement significatif au début d'un mandat où le milliardaire new-yorkais repousse les limites du pouvoir présidentiel.
Le président républicain s'est entretenu samedi matin au téléphone avec Vladimir Poutine du contexte international tendu, notamment du conflit entre Israël et l'Iran. Et Donald Trump n'a pu s'empêcher de souligner que le président russe lui avait "souhaité très gentiment" son anniversaire.
- "Violence politique" -
Toutefois, avant cette grande parade, la journée a démarré sous de tristes auspices aux Etats-Unis, où une élue du Minnesota et son mari ont été tués à leur domicile samedi au petit matin. Un "acte délibéré de violence politique", a dénoncé Tim Walz, gouverneur de cet Etat du nord.
Melissa Hortman, 55 ans, était une élue locale de premier plan. Un autre élu démocrate et sa femme ont également été gravement blessés chez eux par des tirs.
Donald Trump, qui a lui même échappé en juillet dernier à une tentative d'assassinat, a rapidement condamné une attaque "terrible".
Le suspect, un homme blanc de 57 ans, considéré "armé et dangereux", reste activement recherché par des centaines d'agents dans la banlieue nord de Minneapolis.
Par ailleurs, le pays a également été le théâtre samedi de centaines de manifestations baptisées "No Kings", pour protester contre l'"autoritarisme" de Donald Trump et "la militarisation de notre démocratie". Près de 2.000 rassemblements étaient annoncés à travers le pays.
Si des centaines de milliers de spectateurs sont attendus à la parade militaire, au budget chiffré à 45 millions de dollars, le mouvement de contestation "No Kings" ambitionnait d'être "le plus important depuis le retour au pouvoir de Donald Trump".
Ainsi à New York, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblé sur la 5e avenue, malgré la pluie, dans une ambiance bon enfant.
- "Mépris pour la vérité" -
"Il est essentiel pour nous de montrer que la démocratie est encore forte dans ce pays, que les gens le ressentent. Nous voulons aussi montrer à nos enfants que, lorsque nous penserons à cette période de l'histoire où la démocratie était menacée, nous avons choisi de participer", a déclaré à l'AFP Vikas Mehta, médecin de 45 ans venu manifester avec sa femme et leurs deux enfants.
"Ce qui se passe avec ce gouvernement est très inquiétant. Les attaques contre les immigrés et la science en particulier. Et, en général, le mépris pour la vérité est un problème majeur", déplore de son côté Sarah Hargrave, quadragénaire venue manifester en banlieue de Washington, à Bethesda.
A Los Angeles, après des rassemblements contre les arrestations brutales d'immigrés, les milliers de manifestants ont défilé sous le regard des militaires envoyés par Donald Trump pour tenter de juguler les violences. Les membres de la Garde nationale, qui surveillent certains bâtiments, ont été hués par le cortège mais n'ont pas répondu.
Aux manifestants, Donald Trump avait promis de répondre "avec une très grande force" en les qualifiant de "gens qui détestent notre pays". "Le président est bien sûr favorable aux manifestations pacifiques", avait précisé la Maison Blanche.
X.Matos--PC