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Togo: les médias français RFI et France 24 suspendus pour trois mois
France 24 et Radio France internationale ont été lundi interdites d'antenne pour trois mois au Togo, accusées d'avoir relayé des "propos inexacts et tendancieux" après des manifestations qui ont secoué le pays au début du mois.
Cette suspension vient réduire un peu plus l'espace de diffusion en Afrique de l'ouest de ces deux médias publics français, suspendus depuis plusieurs années au Mali, Burkina Faso et Niger, trois pays sahéliens dirigés par des juntes militaires.
"Plusieurs émissions récentes ont relayé des propos inexacts, tendancieux, voire contraires aux faits établis, portant atteinte à la stabilité des institutions républicaines et à l'image du pays", a annoncé la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC) du Togo, dans un communiqué.
"Le pluralisme des opinions n'autorise pas la diffusion de contre-vérités ni la présentation partiale de l'actualité. La liberté de la presse ne saurait être synonyme de désinformation ou d'ingérence", poursuit l'institution qui pointe "des manquements répétés et signalés".
Les deux médias ont déclaré lundi soir dans un communiqué conjoint avoir "appris avec surprise" leur suspension "sans préavis", malgré un "contexte de dialogue pourtant soutenu et constructif" avec l’autorité de régulation togolaise.
RFI et France 24 réaffirment par ailleurs "leur attachement indéfectible aux principes déontologiques du journalisme, comme leur soutien à leurs équipes qui délivrent chaque jour une information rigoureuse, indépendante, vérifiée, impartiale et équilibrée".
L'ONG Reporters sans frontières (RSF) a de son côté "condamné fermement la suspension arbitraire" des deux médias.
Le directeur du bureau pour l'Afrique subsaharienne de RSF, Sadibou Marong, a "appelé les autorités à lever ces sanctions et à rétablir immédiatement la diffusion" de RFI et France 24, dans un communiqué transmis à l'AFP.
- Nouveaux appels à manifester -
La nouvelle Constitution adoptée en avril 2024 a permis à M. Gnassingbé de consolider son pouvoir désormais au sein d'un régime parlementaire dont il occupe la plus haute fonction, celle de président du Conseil.
Elle cristallise les tensions au Togo: l’opposition et la société civile accusant M. Gnassingbé de vouloir rester indéfiniment à la tête de l'Etat, les autorités répondant que la réforme constitutionnelle vise plutôt à "dépersonnaliser" le pouvoir et renforcer "l'unité nationale et la cohésion du pays".
Le Togo est dirigé depuis 2005 par Faure Gnassingbé, successeur de son père resté près de 38 ans à la tête du pays.
Début juin, des manifestations lancées sur les réseaux sociaux par des jeunes et des militants de la société civile ont eu lieu à Lomé pour protester contre le pouvoir.
Les manifestants dénonçaient notamment les arrestations de voix critiques, la hausse du prix de l'électricité et la réforme constitutionnelle.
L'Alliance nationale pour le changement (ANC), l'un des principaux partis d'opposition a dénoncé la suspension des deux médias français comme une "décision autoritaire (qui) vise à museler des médias qui n'ont fait que leur travail : informer sur les dérives du régime et les manœuvres antidémocratiques liées à l'imposition d'une nouvelle Constitution taillée sur mesure pour maintenir M. Faure Gnassingbé au pouvoir à vie".
Les récentes manifestations avaient notamment été initiées par le rappeur Aamron, critique du pouvoir, qui avait été arrêté fin mai avant de réapparaître dans une vidéo le 5 juin, depuis un hôpital psychiatrique où il présentait des excuses envers M. Gnassingbé.
Une cinquantaine de personnes ont été arrêtées puis libérées, selon le procureur qui précisait la semaine dernière que "quelques unes" encore détenues allaient être rapidement présentées au parquet.
Des journalistes qui couvraient les manifestations ont été brièvement interpellés et contraints par les forces de l'ordre d'effacer leurs images.
De nouveaux appels à manifester ont été lancés sur les réseaux sociaux, pour les 26, 27 et 28 juin.
Le Togo est au 121e rang sur 180 dans le classement 2025 de la liberté de la presse de Reporters sans frontières (RSF), en recul de 8 places par rapport à 2024.
A.Santos--PC