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Législation américaine: pourquoi les stablecoins ont la cote ?
Le Sénat américain se prononce mardi sur un texte destiné à encadrer les stablecoins, ces cryptomonnaies présentées comme stables car adossées à des actifs traditionnels. Un secteur en plein essor, malgré des risques persistants pour les investisseurs et la stabilité financière. Explications.
- Qu'est-ce que les stablecoins ? -
Comme toutes les cryptomonnaies, les stablecoins reposent sur une technologie appelée "blockchain", un registre décentralisé qui permet de se passer des circuits bancaires classiques.
Mais à la différence du bitcoin ou de l'ether, les "cryptos" les plus connues, leur valeur est censée rester stable: elle est indexée sur une monnaie traditionnelle comme le dollar ou sur un actif réputé plus sûr comme l'or.
Le Tether et l'USDC suivent ainsi le billet vert, avec théoriquement en réserve autant de dollars que de jetons en circulation, pour garantir cette stabilité.
Les stablecoins servent à échanger d'autres cryptoactifs et à réaliser des opérations dans la finance décentralisée, sans passer par les banques.
Mais leur usage s'est élargi: elles permettent aussi d'effectuer "des paiements transfrontaliers rapides et à faible coût, particulièrement utiles sur les marchés émergents où l'accès aux devises fortes et aux services bancaires" est limité, explique à l'AFP Dessislava Aubert, analyste chez Kaiko. C'est le cas en Argentine, au Nigéria ou en Turquie.
Résultat: la capitalisation totale des stablecoins a atteint 246 milliards de dollars en mai, contre 20 milliards en 2020, et le volume de transactions a même dépassé celui de Visa et Mastercard en 2024, relève la Deutsche Bank.
Signe de cet essor, l'entreprise Circle, qui émet l'USDC, vient de réaliser une entrée fracassante à la Bourse de New York.
- Pourquoi les Etats-Unis veulent-ils réguler ? -
Washington souhaite imposer des règles de transparence aux émetteurs de stablecoins américains pour renforcer la sécurité: ces derniers devraient détenir suffisamment d'actifs sûrs et immédiatement mobilisables, comme des dollars ou des bons du Trésor.
Des contrôles réguliers sont également prévus pour les plus gros acteurs.
Une telle loi permettrait aussi de soutenir la demande pour la dette américaine et le billet vert.
L'effondrement du stablecoin Terra en 2022 illustre les risques du secteur: quand la confiance disparaît, la valeur du stablecoin peut chuter rapidement, entraînant des ventes massives de jetons et la vente urgente des actifs qui servent à les garantir.
Il est en effet possible que "l'émetteur ne soit pas très fiable" ou se fasse pirater, d'où l'intérêt de contrôles, selon Murat Kantarcioglu, professeur à Virginia Tech.
- La loi sera-t-elle suffisante ? -
"Les nouvelles règles pourraient compliquer l'émission de stablecoins par les start-up, au risque de laisser quelques grandes entreprises, comme les géants de la technologie, dominer le marché", souligne Dessislava Aubert.
D'après le Wall Street Journal, Amazon et Walmart envisagent d'émettre leur propre stablecoin, que leurs clients pourraient utiliser.
L'opposition démocrate cite aussi des risques de spéculation, de blanchiment et de conflits d'intérêts.
Elle pointe notamment le rôle de proches de Donald Trump dans le lancement du stablecoin USD1, déjà utilisé par le fonds souverain émirati MGX.
Enfin, en cas de faillite d'un émetteur, les pertes liées aux stablecoins "ne sont pas explicitement couvertes par les programmes d'assurance gouvernementaux", "contrairement aux dépôts bancaires, qui sont assurés jusqu'à 250.000 dollars", note Mme Aubert.
- Et ailleurs ? -
En Europe, la réglementation de l'Union européenne sur les cryptomonnaies (Mica), effective depuis décembre, encadre l'émission de stablecoins.
Mais "99% de la capitalisation" de ce marché est déjà adossée au dollar, ce qui pose "un risque sérieux de déseuropéanisation et de privatisation de la monnaie", a récemment mis en garde le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau. Lui défend le projet d'un euro numérique, qui serait garanti par la Banque centrale européenne.
Le Royaume-Uni, la Corée du Sud et le Brésil avancent aussi dans la régulation.
La Chine, elle, a banni les cryptomonnaies sur son territoire en 2021 et développe à la place sa propre monnaie numérique de banque centrale, l'e-yuan.
La Russie envisage elle un stablecoin adossé au rouble ou à des devises amies comme le yuan.
G.Machado--PC