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Les négociations commerciales viennent tester l'image de faiseur d'accord de Donald Trump
Un "dealmaker", capable de décrocher les accords les plus inattendus: telle est l'image sur laquelle Donald Trump a en partie construit sa réputation politique, mais que les négociations sur les droits de douane pourraient venir écorner si elles n'aboutissent pas.
En se lançant dans une stratégie agressive de surtaxes punitives, le président américain souhaitait mettre suffisamment de pression sur les partenaires commerciaux des Etats-Unis pour leur imposer d'acheter plus de produits américains.
L'objectif annoncé par son équipe était de "90 accords en 90 jours", la durée de la pause prévue après l'annonce des droits de douane "réciproques" annoncés début avril. Mais pour l'heure, seuls deux accords ont été signés.
Une situation qui a poussé le président américain à reporter au 1er août l'entrée en vigueur des surtaxes douanières, soit un deuxième recul après l'annonce du 2 avril, relançant la théorie "TACO", pour "Trump always chickens out" ("Trump se dégonfle toujours"), prisée par Wall Street.
Une théorie qui a suscité l'ire de Donald Trump, qui a assuré mardi que la date d'entrée en vigueur avait toujours été prévue en août.
"Je n'ai fait aucun changement, au mieux une clarification", a-t-il déclaré durant un conseil des ministres.
Pour donner plus de corps à ses déclarations, le président américain a envoyé cette semaine une vingtaine de lettres, notamment à l'Union européenne, au Canada et au Mexique, annonçant les droits de douane désormais appliqués à leurs produits.
Des missives qui, selon Inu Manak, chercheuse en politique commerciale pour le Conseil des relations internationales (CFR), "sont la manière choisie par Trump de combattre cette théorie".
Donald Trump "veut montrer qu'il ne se contente pas de repousser le problème sans arrêt mais qu'il s'agit d'une stratégie. Et il est frustré de ne pas voir une série d'accords se préciser", détaille-t-elle auprès de l'AFP.
- "Politiquement compliquée" -
"Son discours a évolué de +cela ne coûtera rien, les autres pays paieront+ à +il y aura un coût à court terme mais des gains à long terme+, ce qui vient le placer dans une situation politiquement compliquée", juge William Reinsch, chercheur pour le Centre des études stratégiques et internationales (CSIS).
Donald Trump a répété à plusieurs reprises que les pays étrangers allaient assurer le coût des droits de douane, alors que les entreprises américaines sont celles qui, en réalité, le prennent en charge.
"Dans l'esprit des gens, les droits de douane font mal" mais "les accords seront positifs", souligne M. Reinsch.
Et, si l'objectif de 90 accords n'était pas réaliste, "il est clair que trois accords (avec le Royaume-Uni, le Vietnam et la Chine ndlr), et un seul texte rendu public (Royaume-Uni) est trop peu", juge William Reinsch.
- Détourner l'attention -
En parallèle, M. Trump a annoncé une nouvelle surtaxe, sur le cuivre cette fois, qui sera en vigueur le 1er août. Par ailleurs, le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, a assuré que les procédures devant conduire à la mise en place de droits de douane sur les produits pharmaceutiques et semiconducteurs devraient se conclure "à la fin du mois".
Un timing qui "ne doit rien au hasard car cela vient confirmer la date du 1er août, renforçant son effet et détournant l'attention sur l'absence d'accords signés entretemps", souligne Inu Manak.
Pour les analystes, les soutiens au président américain ne prêteront pas attention aux discussions commerciales, à moins que les droits de douane ne deviennent effectifs et renforcent l'inflation.
"La politique commerciale n'est pas une priorité pour l'électeur moyen", rappelle Emily Benson, cheffe stratégiste pour Minerva Technology Future, pour qui la Maison Blanche pourrait parfaitement présenter des discussions en cours comme des accords commerciaux début août si nécessaire.
Et elle, la volonté du gouvernement de relocaliser et de renforcer l'industrie de la défense signifie qu'il accepte d'assumer le coût politique nécessaire pour atteindre ces objectifs.
Mais l'administration est sur une ligne de crête: "si M. Trump rend les droits de douane effectifs en août, les électeurs le remarqueront et on peut s'attendre à une réaction négative des marchés qui ne passera pas inaperçue" prévient Inu Manak.
A.Magalhes--PC