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L'Iran et les Européens discutent du nucléaire en Turquie
Une délégation iranienne retrouve vendredi à Istanbul des émissaires français, britanniques et allemands pour de nouveaux pourparlers sur le programme nucléaire iranien, à l'heure où les trois puissances européennes menacent de rétablir les sanctions contre Téhéran.
Cette réunion est la première depuis l'attaque israélienne contre l'Iran à la mi-juin, qui a visé des sites nucléaires et militaires clés et déclenché une guerre de 12 jours.
Les Etats-Unis se sont joints à l'offensive de leur allié israélien en frappant trois sites nucléaires dans la nuit du 21 au 22 juin.
La France, le Royaume-Uni et l'Allemagne sont, avec les Etats-unis, la Chine et la Russie, membres d'un accord sur le nucléaire conclu avec l'Iran en 2015 qui prévoyait d'importantes restrictions au programme nucléaire iranien en échange d'une levée progressive des sanctions de l'ONU.
Mais en 2018, les Etats-Unis se sont retirés unilatéralement de ce texte et ont réimposé leurs sanctions lors du premier mandat de Donald Trump (2017-2021).
Paris, Londres et Berlin avaient assuré leur attachement à l'accord de 2015, disant vouloir poursuivre les échanges commerciaux avec l'Iran. Les sanctions onusiennes et européennes n'ont donc pas été rétablies.
Ils accusent toutefois Téhéran de ne pas avoir respecté ses engagements et menacent de rétablir des sanctions en vertu d'une clause prévue par l'accord qui expire en octobre, ce que l'Iran cherche à éviter à tout prix.
- "Totalement illégal" -
Une source européenne a indiqué que "l'inaction des E3 (Allemagne, France, Royaume-Uni) n'est pas une option" face à l'Iran, prévenant que Téhéran serait informé lors de la réunion que la fenêtre pour un retour à la normale se refermerait à l'automne.
Les Européens se préparent à déclencher le mécanisme de rétablissement des sanctions "en l'absence de solution négociée", a-t-elle ajouté, appelant l'Iran à reprendre sa coopération avec l'Agence internationale de l'énergie nucléaire (AIEA).
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Kazem Gharibabadi, qui doit participer aux pourparlers d'Istanbul, a qualifié mardi de "totalement illégal" un recours à ce mécanisme dit "snapback", affirmant que les puissances européennes avaient "mis fin à leurs engagements" après le retrait des États-Unis de l'accord en 2018.
"Nous les avons avertis des risques, mais nous cherchons toujours un terrain d'entente", a ajouté M. Gharibabadi.
Téhéran a menacé de se retirer du traité de non-prolifération nucléaire (TNP), qui garantit l'usage pacifique de l'énergie atomique si les sanctions de l'ONU étaient réimposées.
Mais l'Iran veut éviter un tel scénario qui accentuerait son isolement international et alourdirait encore la pression sur son économie déjà fragilisée par les sanctions.
Il estime toutefois que l'AIEA a une part de responsabilité dans le déclenchement des frappes israéliennes et américaines et avait officiellement suspendu toute coopération avec elle début juillet.
-"Fierté nationale"-
Cette décision a provoqué la colère d'Israël qui a appelé les trois pays européens à "rétablir toutes les sanctions contre l'Iran".
Après la guerre, l'Iran a réaffirmé qu'il ne renoncerait pas à son programme nucléaire, qualifié par le ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi de "fierté nationale".
"Il était important qu'ils (les Européens) sachent que les positions de l'Iran demeurent inébranlables et que notre enrichissement se poursuivra", a encore souligné M Araghchi jeudi.
Les inspecteurs de l'AIEA ont depuis quitté le pays, mais une équipe technique devrait revenir prochainement après que l'Iran a déclaré que la future coopération prendrait une "nouvelle forme".
M. Araghchi a souligné que l'enrichissement était actuellement "à l'arrêt" en raison des dommages "graves et sévères" causés aux installations nucléaires par les frappes américaines et israéliennes.
Les Etats-Unis et l'Iran restent profondément divisés sur la question de l'enrichissement de l'uranium: Téhéran le considère comme un droit "non négociable" afin de développer un programme nucléaire civil, tandis que Washington y voit une "ligne rouge".
Selon l'AIEA, l'Iran est l'unique pays non doté de l'arme nucléaire à enrichir de l'uranium à un niveau élevé (60%), bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l'accord international conclu en 2015 avec les grandes puissances. Pour fabriquer une bombe, l'enrichissement doit être poussé jusqu'à 90%.
A.P.Maia--PC