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Bissau a voté dans le calme aux élections générales
Les électeurs bissau-guinéens ont voté dans le calme dimanche pour élire leur prochain président et leur parlement, avec l'espoir de tourner la page des turbulences politiques mais en l'absence du principal parti d'opposition et de son candidat.
Les bureaux de vote ont fermé dimanche soir dans ce pays où quelque 860.000 électeurs étaient appelés aux urnes pour choisir entre 12 candidats à la présidentielle, avec pour enjeu majeur la stabilité dans un pays ayant vécu depuis son indépendance au rythme des crises politiques, avec quatre coups d'Etat et une kyrielle de tentatives de putsch.
Le taux de participation provisoire est estimé à plus de 65%, a indiqué le secrétaire exécutif adjoint de la Commission nationale des élections (CNE), Idriça Djalo, saluant "une participation massive" des jeunes et des femmes. Il était de 73% lors de la précédente présidentielle en 2019.
Il s'est également félicité du déroulement "pacifique" du vote sur l'ensemble du territoire.
Les résultats provisoires sont attendus au plus tard jeudi.
Dans des bureaux de vote de la capitale, le décompte des bulletins a débuté sous le regard de représentants des candidats et d'observateurs étrangers, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Tout au long de la journée, les électeurs se sont rendus en petit nombre dans les bureaux de vote visités par des journalistes de l'AFP à Bissau et dans le reste du pays.
-Mise en garde-
"Mon souhait le plus ardent c'est le développement du pays", a confié à l'AFP Aminata Baldé, une femme de ménage vêtue d'un boubou vert venue voter pour "la paix en Guinée-Bissau".
Avec près de 40% de sa population vivant sous le seuil de pauvreté, la Guinée-Bissau figure parmi les pays les plus pauvres au monde et est réputée être une plaque tournante du trafic de drogue entre l'Amérique latine et l'Europe, favorisé par l'instabilité politique du pays.
Le président sortant Umaro Sissoco Embalo a voté en milieu de matinée à Gabou (est) à 200 kilomètres de Bissau.
Il a mis en garde les 11 autres candidats contre toute tentative de proclamer d'avance les résultats : "La seule entité autorisée à le faire est la CNE", a-t-il prévenu, vêtu d'une chemise blanche et coiffé de son célèbre keffieh rouge et blanc, devenu sa marque de fabrique.
M. Embalo, 53 ans, est donné favori pour remporter l'élection dès le premier tour. Il deviendrait alors le premier chef de l'Etat de Guinée-Bissau à effectuer deux mandats successifs depuis l'instauration du multipartisme en 1994.
Il aura comme principal adversaire l'opposant Fernando Dias qui a reçu le soutien du puissant PAIGC, ancien parti unique et principal parti d'opposition, dont le chef Domingos Simoes Pereira n'a pu se présenter.
M. Dias a voté à Mansoa, à 50 km de la capitale, coiffé de son bonnet rouge signature, où il a déclaré être "soutenu par le peuple" qui réclame le "changement".
La candidature de M. Pereira, rival de longue date de M. Embalo et revenu récemment d'exil pour se présenter, a été rejetée par la Cour suprême qui a jugé que son dossier avait été déposé trop tardivement.
- "Manipulation" -
Le PAIGC, parti historique ayant mené le pays à l’indépendance par les armes en 1974, a été exclu - également pour un dossier trop tardif - des législatives qui se tiennent également dimanche, durant lesquelles seront élus les 102 députés du Parlement.
Celui-ci a été dissous en décembre 2023, alors qu'il était dominé par l'opposition, par le président Embalo qui gouverne depuis par ordonnances.
L'opposition qualifie de "manipulation" l'exclusion du PAIGC des scrutins présidentiel et législatifs et estime que le mandat du président Embalo a expiré depuis le 27 février dernier, cinq ans jour pour jour après son investiture.
Malgré ces critiques, la campagne, qui s'est clôturée vendredi soir, s'est déroulée dans une ambiance de grandes festivités à travers le pays. Aucun incident n'a été signalé.
La directrice de l'Observatoire des économies illicites en Afrique de l'Ouest, Lucia Bird, souligne toutefois qu’en Guinée-Bissau, "les problèmes surgissent généralement après les élections". Elle dit redouter, comme en 2019, des "allégations d'irrégularités" après le scrutin.
La précédente présidentielle avait débouché sur plusieurs mois de crise postélectorale, M. Embalo et son adversaire M. Pereira revendiquant tous deux la victoire.
Plus de 6.700 membres des forces de l'ordre, dont des éléments de la force de stabilisation de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao), ont été déployés pour sécuriser le scrutin et l'après-scrutin. L'espace aérien ainsi que les frontières terrestres et maritimes étaient fermés toute la journée de dimanche.
L.E.Campos--PC