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Steve Witkoff, l'homme de main de Trump
Fidèle parmi les fidèles de Donald Trump: Steve Witkoff, qui est de retour à Moscou mardi pour voir Vladimir Poutine, est l'homme des missions spéciales du président américain, de la bande de Gaza à la Russie.
Mais à 68 ans, ce magnat de l'immobilier, milliardaire tout comme son patron, n'est pas sans susciter la polémique, ses détracteurs soupçonnant un certain penchant pro-russe.
M. Witkoff s'est rendu à plusieurs reprises à Moscou cette année, rencontrant le président russe des heures durant à la recherche d'une hypothétique fin à la guerre en Ukraine.
Il est sans conteste celui de l'administration Trump qui a côtoyé le plus le dirigeant russe.
"Je ne considère pas Poutine comme étant un mauvais type", a-t-il dit en mars du maître du Kremlin. "C'est une situation compliquée, cette guerre, et tous les ingrédients qui y ont conduit", a-t-il poursuivi dans un podcast de l'animateur conservateur Tucker Carlson.
Plus récemment, l'émissaire américain s'est retrouvé sur la sellette, après la révélation par l'agence Bloomberg d'une conversation téléphonique dans laquelle il donne des conseils au conseiller de Vladimir Poutine sur la manière de présenter au président américain un plan de règlement du conflit en Ukraine.
Cet échange entre M. Witkoff et Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique du président russe, a eu lieu le 14 octobre. Les deux conseillers de l'ombre évoquent un futur projet de règlement du conflit, inspiré de celui annoncé pour mettre fin à la guerre à Gaza.
"Bon, de vous à moi, je sais ce qu'il faudra pour conclure un plan de paix: Donetsk et un échange de territoire quelque part", dit Steve Witkoff selon cet enregistrement, en référence à la région de l'est de l'Ukraine réclamée par la Russie.
Or, ce projet, amendé depuis, a été largement perçu comme étant très favorable à la Russie.
Le président Trump, qui n'a que des louanges pour son conseiller, a balayé les soupçons de connivence, soulignant que cela n'était autre qu'"une technique standard de négociation".
L'homme d'affaires est aussi crédité d'avoir joué, avec Jared Kushner, le gendre du président américain également présent à Moscou, un rôle-clé dans les négociations du cessez-le-feu dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas, entré en vigueur le 10 octobre.
Avant même sa prise de fonction, M. Witkoff a été associé aux pourparlers sur Gaza, participant notamment au dernier round des pourparlers début janvier au côté de Brett McGurk, alors conseiller Moyen-Orient du président Joe Biden, une rare collaboration entre administrations sortante et entrante.
Alors qu'il se trouvait à Doha, au Qatar, où se déroulaient les discussions, il s'était rendu en urgence en Israël, interrompant même, un samedi, le shabbat du dirigeant israélien pour hâter la conclusion d'un accord.
- Néophyte -
Au départ, Steve Witkoff n'avait aucune expérience de la politique étrangère, d'aucuns y voyant son meilleur atout.
Il s'est mué en quelques mois en diplomate en chef, rôle traditionnellement dévolu au secrétaire d'Etat américain.
Ses partisans saluent ses talents de négociateur, acquis dans l'immobilier comme Donald Trump. Il est aussi connu pour ne pas avoir la langue dans sa poche.
M. Witkoff a été nommé au poste d'émissaire pour le Moyen-Orient dès le 12 novembre, soit quelques jours seulement après la présidentielle remportée par Donald Trump.
Son titre a depuis évolué en envoyé spécial pour les "missions de paix".
C'est à lui, ami et partenaire régulier du président sur les greens, qu'est revenu la tâche d'introduire le président lors de sa fête d'investiture dans un centre de conférences de Washington, le 20 janvier.
Né le 15 mars 1957 dans le Bronx, Steve Witkoff a fait fortune dans l'immobilier, d'abord comme avocat d'affaires puis à la tête de sociétés immobilières.
Il a fondé en 1997 le "Witkoff Group", une société de conseil en immobilier à New York, qui se dit "à la fois développeur, investisseur et paysagiste". Le groupe emploie l'un de ses fils et son épouse.
Il est diplômé de l'université Hofstra, près de New York, et père de plusieurs enfants dont l'un est décédé en 2011 à l'âge de 22 ans d'une overdose d'opioïde.
J.Oliveira--PC