-
Wall Street sans énergie avant la Fed
-
Meurtre en direct sur les réseaux sociaux près de Nîmes en juillet: huit suspects interpellés
-
Miss France 2026: deux miss régionales destituées après des insultes
-
IA: Microsoft va investir 17,5 milliards de dollars en Inde, son "plus gros investissement" en Asie
-
Taxe de séjour: Oléron fait condamner une nouvelle plateforme, Booking
-
Pour le Hamas, pas de deuxième phase du cessez-le-feu tant qu'Israël poursuit ses "violations"
-
Gaza: l'Unicef alerte sur la malnutrition des femmes enceintes et allaitantes
-
Ukraine : Zelensky rencontre le pape et prépare ses propositions
-
Australie: pour les réseaux, le casse-tête du contrôle de l'âge
-
En Australie, les moins de 16 ans bloqués sur les réseaux sociaux
-
Est de la RDC: combats intenses, la ville d'Uvira menacée par le M23
-
Nationalisation du rail: Londres dévoile ses trains aux couleurs de l'Union Jack
-
Un nouveau projet de data center pour l'IA à 5 mds EUR dans le Nord
-
Indonésie: 22 morts dans l'incendie d'un immeuble de bureaux à Jakarta
-
Les Bleus du blanc: Fillon-Maillet brille, retour réussi pour Laffont
-
Les affrontements frontaliers s'étendent entre la Thaïlande et le Cambodge
-
BMW : nouveau patron désigné pour piloter la transition vers l'électrique
-
Environnement: les pays incapables de s'entendre sur un rapport de l'ONU
-
La France doit mettre la priorité sur l'électricité pour s'affranchir des importations d'énergies fossiles, selon RTE
-
Nobel: incertitudes pour la première apparition attendue de l'opposante vénézuélienne Machado depuis 11 mois
-
Grèce: les agriculteurs en colère maintiennent la pression
-
Détection d'un puissant signal cosmique vieux de 13 milliards d'années
-
Renault va construire deux véhicules électriques pour Ford en France
-
Vigilance environnementale des grandes entreprises: l'UE reporte encore la loi, en 2029
-
Aide sociale à l'enfance: Asterya, un lieu doux pour réparer les enfants violentés
-
Un déjà-vu angoissant pour les déplacés du conflit Thaïlande-Cambodge
-
Le milliardaire trumpiste Andrej Babis de retour au pouvoir en République tchèque
-
CPI: un chef de milice soudanais condamné à 20 ans d'emprisonnement pour crimes de guerre
-
Un centre de données, vu de l'intérieur
-
Présidentielle au Chili: un duel entre deux candidats aux antipodes
-
À Mayotte, les déchets du cyclone Chido empoisonnent toujours l'île
-
Le repreneur en série ACI Group devant la justice, l'inconnu pour des centaines de salariés
-
A 91 ans, Judi Dench peut toujours réciter Shakespeare malgré des troubles de la mémoire
-
Budget de la Sécu : que prévoit le texte ?
-
Vote crucial pour le budget de la Sécu et pour Lecornu
-
Google visé par une enquête de Bruxelles sur l'utilisation de données pour l'IA
-
En Inde, la lente renaissance des lions d'Asie
-
Accusé vraisemblablement à tort de l'enlèvement d'espions français, le retour triomphal d'un Somalien expulsé des Etats-Unis
-
Gel du projet chinois de super accélérateur de particules : l'horizon se dégage pour le Cern
-
Audience décisive jeudi pour la poursuite du chantier de l'A69
-
NBA: les Suns et les Spurs s'imposent à l'extérieur
-
Ligue des champions: Monaco déjà au pied du mur contre Galatasaray
-
Ligue des champions: pour se consoler de la L1, l'OM a l'Europe
-
67 journalistes tués en un an, près de la moitié dans la bande de Gaza, selon RSF
-
Honduras: le candidat Nasralla dénonce un "vol" de la présidentielle en faveur de son rival adoubé par Trump
-
Présidentielle au Chili: l'extrême droite de Kast favorite face à la gauche de Jara
-
2025 en passe d'être une des trois années les plus chaudes
-
Les affrontements frontaliers se poursuivent entre la Thaïlande et le Cambodge
-
Allemagne: trois hommes jugés pour espionnage au profit de Moscou
-
Cuba: un ancien ministre condamné à perpétuité, notamment pour espionnage
Un déjà-vu angoissant pour les déplacés du conflit Thaïlande-Cambodge
Les dizaines de milliers de personnes à nouveau contraintes de fuir les combats à la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge, comme il y a cinq mois, n'aspirent qu'à une chose: "retrouver une vie normale".
Les courbes asphaltées du circuit international de Buriram, dans l'est de la Thaïlande, accueilleront d'ici moins de trois mois la première manche du championnat du monde de vitesse moto.
L'enceinte sportive abrite pour l'instant un autre public: des centaines de familles évacuées après la reprise des affrontements frontaliers dimanche soir avec le Cambodge, comme en juillet dernier.
"Je voudrais que le gouvernement s'occupe de ça une bonne fois pour toutes", dit à l'AFP Boonsong Boonpimay, un agent d'entretien de 51 ans. "Sinon, on va devoir continuer à vivre comme ça, sans pouvoir travailler et en permanence sur le qui-vive".
Cinq jours de combats entre la Thaïlande et le Cambodge, qui se disputent depuis longtemps des morceaux de territoire le long de leur frontière, avaient fait 43 morts et causé l'évacuation d'environ 300.000 personnes en juillet.
Un accord de cessez-le-feu a été signé fin octobre, sous l'égide du président américain Donald Trump, mais il n'a pas tenu longtemps et les hostilités sont reparties cette semaine entre les deux voisins d'Asie du Sud-Est.
- "Au jour le jour" -
Le propriétaire du circuit de Buriram, l'ancien homme politique Newin Chidchob, se doutait que la trêve n'allait pas durer et avait anticipé un nouvel afflux de déplacés ici, à 70 kilomètres de la frontière.
"Toutes les tentes que vous pouvez voir, on les avait préparées il y a cinq mois", explique-t-il à l'AFP. "Lorsque les choses se sont calmées la dernière fois et que les villageois sont rentrés chez eux, on savait que tout ne rentrerait pas vraiment dans l'ordre".
Derrière lui, des enfants font la course sur le tarmac du circuit ou s'assoient plus sagement en tailleur pour regarder des films projetés sur un écran géant. Leurs parents préfèrent eux s'abriter de la chaleur sous de vastes tentes en forme de silos.
"On vit au jour le jour, on a des dettes et des enfants à nourrir", témoigne avec lassitude Painee Khengnok, un agriculteur de 60 ans forcé de quitter à la hâte sa ferme de caoutchouc. "Le gouvernement peut faire ce qu'il veut, tant qu'il règle ça rapidement pour qu'on puisse retrouver une vie normale".
- "La paix" -
La résignation est la même du côté cambodgien, où Ros Sambok, 31 ans, a trouvé refuge avec sa famille dans l'enceinte d'un temple bouddhiste de la province de Siem Reap, loin de la ligne de front.
"C'est la troisième fois que je dois fuir ma maison", raconte cette mère de famille, son enfant de 5 ans dans les bras. "Je pouvais à peine dormir ces derniers mois. Les autorités nous ont demandé d'être prêts en permanence".
Ros vit dans un village à proximité du temple Ta Krabey, que revendique la Thaïlande. Elle préparait le petit-déjeuner pour sa famille, vers 7 heures du matin lundi, lorsqu'elle a entendu des bombardements.
La trentenaire et ses proches ont immédiatement décidé de prendre la fuite, entassés à vingt dans une camionnette de fortune.
"Je veux simplement la paix pour que les enfants puissent aller ensemble à l'école", demande-t-elle. "Les soldats thaïlandais continuent de nous mener la vie dure. Nous voulons la paix, mais eux n'en veulent pas".
Abritée au même endroit, Tiv Phon, une Cambodgienne de 54 ans, a également été évacuée pour la troisième fois en quelques mois.
"Ils (les Thaïlandais) ont tellement tiré qu'on ne pouvait pas rester. J'avais tellement peur", affirme-t-elle. "On se sent plus en sécurité ici au temple. Le Bouddha veille sur nous".
burs-jts-sdu/clc
F.Santana--PC