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De plus en plus de Franciliens vivent à l'étroit, selon une étude
La part des Franciliens qui occupent des logements trop petits a progressé au cours de la dernière décennie, en particulier dans le parc locatif social, à cause de prix de moins en moins accessibles dans le privé, selon une étude parue jeudi.
De 2008 à 2018, le taux de suroccupation a augmenté de 0,6% en Ile-de-France alors qu'il s'est stabilisé dans le reste de la France métropolitaine, évalue l'Institut Paris Region (IPR), pour lequel 2,7 millions de Franciliens vivaient à l'étroit en 2018, soit près d'un quart de la population (22%).
Ce phénomène, deux fois plus important que dans le reste de l'Hexagone, concerne avant tout les familles monoparentales - un tiers d'entre elles (33%) vivent à l'étroit contre 19% des couples avec enfant et 5% des couples sans enfant -, les cohabitations de personnes sans lien familial direct et les jeunes, la moitié ayant moins de 25 ans.
Paris et la petite couronne concentrent les deux tiers de ces personnes mais la suroccupation "se diffuse en grande couronne", souligne l'IPR, une agence d'urbanisme chapeautée par la région francilienne.
Alors que les locataires représentent la grande majorité des cas (80%), la suroccupation des logements a en particulier augmenté dans le parc locatif social (+2%) en raison de l'absence d'une offre de location ou d'achat financièrement accessible dans le privé, obligeant certains jeunes résidant chez leurs parents ou des couples séparés à poursuivre des cohabitations subies, souligne l'IPR.
Les communes les plus concernées sont celles avec une forte proportion de logements anciens ou dégradés, privés ou sociaux, financièrement plus abordables: 11 des 20 arrondissements parisiens mais aussi 22 communes de Seine-Saint-Denis, où la suroccupation est particulièrement prégnante à La Courneuve et Aubervilliers.
Si les données de l'enquête remontent à l'avant-crise sanitaire, "le Covid a remis en lumière ce sujet" en montrant "qu'il n'était pas soutenable pour tout le monde de transformer son logement en lieu de vie, avec l'école et le travail", souligne à l'AFP Martin Omhovère, directeur du département habitat et société de l'IPR.
Selon lui, l'évolution depuis lors, avec des foyers qui s'éloignent du centre parisien pour la banlieue ou la province, "concerne les gens qui ont les moyens d'accéder à la propriété mais qui n'étaient pas foncièrement concernés par cette suroccupation".
"Les gens en suroccupation dans le parc locatif privé n'ont souvent pas les moyens d'acheter" et ceux occupant des logements sociaux s'y retrouvent "bloqués" par la croissance des prix dans le privé, souligne-t-il.
T.Resende--PC