-
L1: Nantes sombre à Angers et se retrouve relégable à la trêve
-
Dermatose: blocage d'axes routiers, le gouvernement maintient sa stratégie d'abattage
-
Wall Street clôture dans le rouge, s'inquiète de la tech
-
En Europe, des politiques d'immigration plus sélectives et des frontières moins poreuses
-
La dermatose nodulaire contagieuse, fléau de l'élevage bovin
-
Des élus américains publient de nouvelles photos liées à Jeffrey Epstein
-
Washington poursuit ses vols militaires au plus près du Venezuela
-
Meurtre d'un patron d'assurance américain: retour sur une arrestation bâclée
-
Meurtre en direct sur les réseaux sociaux: six hommes mis en examen
-
Crimes en RDC: réclusion à perpétuité requise contre l'ex-rebelle congolais Lumbala
-
"Ne les utilisez pas": les cabines de bronzage triplent le risque de mélanome
-
Biathlon: Lou Jeanmonnot, entre victoire et ambiance lourde
-
Mondial de hand: les Bleues de nouveau stoppées aux portes de la finale
-
Foot: Salah dans le groupe de Liverpool pour affronter Brighton
-
Le Bénin émet un mandat d'arrêt international contre l'influenceur panafricaniste Kemi Seba
-
Dermatose: blocage d'une autoroute, le gouvernement maintient sa stratégie d'abattage
-
RDC: les Etats-Unis s'en prennent au Rwanda, l'ONU craint un "embrasement régional"
-
Face à la progression de la grippe, des SMS de l'Assurance maladie pour inciter à la vaccination
-
L'Ukraine dans l'UE en 2027? Une perspective improbable
-
"Des chiffres et des lettres": les ex-présentateurs gagnent aux prud'hommes
-
L'Iran libère une femme accusée d'avoir tué son mari violent
-
Le Sénégal suspend toute extradition vers la France, accuse Paris de ne pas coopérer
-
Nouvelle augmentation du prix des cigarettes au 1er janvier 2026
-
La Bourse de Paris en léger recul avec les doutes sur l'IA
-
Taylor Swift en larmes dans un documentaire en évoquant une attaque meurtrière en Angleterre
-
Gaza: 13 morts après des pluies torrentielles, selon la Défense civile
-
La Lituanie commande 30 canons Caesar supplémentaires au franco-allemand KNDS
-
Berlin confirme la venue de Zelensky et de dirigeants européens lundi
-
Le chat du Premier ministre belge se fait un nom, comme Larry à Downing Street
-
Procès Péchier: la perpétuité requise contre "le docteur la mort"
-
Le Smic va augmenter de 1,18% au 1er janvier, sans coup de pouce, les syndicats déçus
-
Les médecins libéraux maintiennent leur appel à la grève en janvier
-
Dermatose: le gouvernement étend la vaccination, mais maintient sa stratégie d'abattage
-
La prix Nobel Narges Mohammadi arrêtée en Iran
-
Le Bénin émet un mandat d'arrêt contre l'influenceur panafricaniste Kemi Seba
-
Dermatose et abattage des bovins: la Confédération paysanne et la Coordination rurale appellent à de nouvelles mobilisations
-
Ski: étincelante à St-Moritz, Vonn renoue avec la victoire sept ans plus tard
-
Brésil: la gauche appelle au rassemblement contre les projets de réduction de peine de Bolsonaro
-
Procès Péchier: la perpétuité requise contre l'anesthésiste
-
Biathlon: à Hochfilzen, Jeanmonnot retrouve la victoire, Perrot monte en puissance
-
Le Conseil d'État interdit de tirer sur les loups des Hautes-Pyrénées
-
Athlétisme: Paméra Losange, de silence et d'or
-
Le groupe de mode IKKS trouve repreneur mais perd 500 emplois
-
L'ex-président irakien Barham Saleh nommé à la tête du HCR, l'agence de l'ONU pour les réfugiés
-
L'Allemagne accuse la Russie d'une cyberattaque contre la sécurité aérienne et d'ingérence électorale
-
Dans les dunes de Kandahar, en Afghanistan, le rendez-vous des passionnés de 4x4
-
Collège: encore 9% d'heures de cours perdues, déplore la Cour des comptes
-
Le gouvernement va revaloriser le Smic de 1,18% au 1er janvier, sans coup de pouce
-
Mohamed Salah, légende lointaine dans son village natal de Nagrig
-
Wall Street ouvre mitigée, retour des doutes concernant l'IA
Cicatriser les plaies sévères: les pansements font leur révolution
Il y a les sparadraps pour les bobos du quotidien. Et les pansements pour la cicatrisation des plaies sévères. A côté de Dijon, des chercheurs tentent de mettre au point "l'ultime pansement": une peau artificielle pour les grands brûlés.
Depuis 18 mois, une équipe du laboratoire du groupe français Urgo travaille à la création d'une peau artificielle, pour permettre la cicatrisation des plaies des grands brûlés, sans passer par les nombreuses et douloureuses greffes de peau qu'ils doivent aujourd'hui subir. C'est le projet "Genesis", à Chenôve (Côte-d'Or).
De nombreux acteurs de la santé, publics et privés, dont un laboratoire de l'AFM-Téléthon, participent à ce projet de 100 millions d'euros. Avec pour objectif d'aboutir en 2030.
La marche technologique à franchir est élevée. "Il faut être capable de recréer l'ensemble des fonctionnalités de la peau", dont la protection contre les menaces extérieures ou la thermorégulation, explique Guirec Le Lous, président de la branche médicale d'Urgo, entreprise familiale créée en 1880.
Dans le laboratoire, des cellules vivantes sont conservées au froid avant d'être cultivées.
"Est-on capable en laboratoire de concevoir une peau artificielle? Personne aujourd'hui dans le monde n'a réussi", souligne le dirigeant, sans rien dévoiler de la technologie employée ou du type de cellules utilisées.
Il faut également prendre en compte l'aspect industriel, car cette peau doit être "disponible pour tous et donc au bon prix", ajoute-t-il. C'est un projet "fou", dit-il.
Urgo a une longue expérience des plaies chroniques, par exemple pour les pieds diabétiques ou les ulcères aux jambes.
Et "depuis les années 2000, on a travaillé sur des matériaux qui vont corriger les défauts de la cicatrisation: le pansement est devenu intelligent, interactif avec la plaie, ce qui lui permet d'être performant", raconte Laurent Apert, directeur de recherche pour Urgo, évoquant "une révolution".
- "Le jour et la nuit" -
Une révolution menée dans les laboratoires de recherche de plusieurs entreprises. Ainsi, la start-up VistaCare Medical, à Besançon (Doubs), s'est lancée en 2015, avec un dispositif qui se présente comme un mini caisson placé autour du membre inférieur, sans contact avec la plaie.
La cicatrisation passe par plusieurs phases: humidité, température, et tout est important dans ce processus. "Il n'y a plus de pansement. L'idée est de mettre la plaie dans une enceinte, dans un air stérile", détaille le fondateur, François Dufaÿ. "Avec ce système, on apporte à la plaie ce dont elle a besoin, au bon moment".
Aujourd'hui, sa solution équipe une vingtaine d'hôpitaux. L'entrepreneur compte déposer une demande d'autorisation aux Etats-Unis en 2023, pour un appareil qui serait cette fois-ci utilisé à domicile.
La cicatrisation, longtemps négligée dans la recherche, intéresse de plus en plus aussi à l'étranger.
L'Université d'Australie-Méridionale a par exemple développé une technologie pour les brûlures chez les enfants: il s'agit de pansements contenant des nanoparticules d'argent, sensibles notamment aux changements de températures, qui limitent les risques d'infection des plaies.
A Paris, Isabelle Fromantin, en charge de l'unité de recherche plaies et cicatrisation de l'Institut Curie, a travaillé avec son équipe à un pansement anti-odeur, pour les plaies nécrosées dans certains cancers.
"Par rapport à il y a 20 ans, c'est le jour et la nuit en terme de prise en charge des plaies", relève-t-elle.
Mais les technologies ne peuvent pas tout. "Croire qu'un pansement va permettre de faire cicatriser tout seul est une utopie", dit la chercheuse.
Car le processus varie d'une personne à l'autre, en fonction de l'âge et de l'état de santé.
P.Sousa--PC