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Au Pakistan, un kamikaze tue six personnes dans l'école coranique historique des talibans
Un kamikaze a tué vendredi six personnes dans l'école coranique historique des talibans au Pakistan, dont le directeur de cet établissement fréquenté depuis des décennies par les plus hauts dirigeants talibans pakistanais comme afghans.
A Kaboul, le porte-parole du ministère de l'Intérieur, dirigé par un ancien élève de cette madrassa, a "condamné fermement" cette attaque, l'imputant à "des gens de l'Etat islamique" (EI).
Islamabad et Kaboul s'accusent mutuellement d'aider l'EI pour attaquer le voisin, mais cette attaque n'a jusqu'ici pas été revendiquée.
"Hamid ul-Haq Haqqani est mort (...) la police scientifique étudie la scène du crime et les premiers résultats pointent vers un attentat-suicide", a dit à l'AFP Abdul Rasheed, le chef de la police du district où est située la "Daroul Ouloum Haqqania".
Noor Ali Khan, officier de police, a de son côté évoqué une "explosion puissante" survenue à l'issue de la grande prière hebdomadaire musulmane dans cet établissement fréquenté toute l'année par des centaines d'élèves, à 110 km au nord-ouest d'Islamabad.
- L'école du "père des talibans" -
"L'explosion est venue du premier rang", le plus proche de l'imam, a-t-il poursuivi.
"Les fidèles se pressaient après la prière pour saluer Hamid ul-Haq", un temps membre du Parlement pakistanais, a ajouté le chef de la police du district Abdul Rasheed.
Sur place, des hommes déblayaient des bris de verre au pied d'un mur parsemé d'éclats. Une flaque de sang était visible sur l'un des tapis non loin du lieu où l'imam se tient habituellement pour son prêche.
Le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif et son ministre de l'Intérieur Mohsen Naqvi ont condamné un acte "terroriste".
La madrassa d'Akora Khattak est devenue au fil des décennies le symbole des talibans et de leur vision ultra-rigoriste de l'islam.
Son ancien directeur, l'ex-sénateur Sami ul-Haq Haqqani, auquel son fils Hamid ul-Haq a succédé, s'enorgueillissait d'avoir conseillé le fondateur du mouvement, le mollah Omar, ce qui lui avait valu le surnom de "père des talibans".
Sami ul-Haq avait plus tard envoyé des étudiants de la madrassa Haqqania se battre dans les rangs des talibans quand ils avaient appelé à prendre les armes dans les années 90 avant de conquérir le pouvoir à Kaboul en 1996.
De nouveau, au retour au pouvoir des talibans en 2021, la madrassa d'Akora Khattak, surnommée "l'université du jihad", avait dit son soutien à leurs combattants alors qu'ils avançaient sur Kaboul, mettant en déroute la République islamique soutenue par la communauté internationale.
- Réseau de kamikazes -
Le réseau Haqqani, qui tenait durant l'insurrection en Afghanistan sa réputation de terreur de ses brigades de kamikazes, tire son nom de l'école, où son fondateur et ses successeurs ont étudié.
Aujourd'hui, il compte des représentants au sein du gouvernement en Afghanistan -- dont le ministre de l'Intérieur Sirajuddin Haqqani. Son oncle, qui tenait le portefeuille des Réfugiés, a récemment été tué dans son ministère à Kaboul dans un attentat-suicide revendiqué par l'EI.
Ils passent pour plus pragmatiques que les partisans du chef suprême des talibans, l'émir Hibatullah Akhundzada, et leurs anciens kamikazes sont désormais chargés de tenir des check-points ou de sécuriser des bâtiments publics.
Plusieurs extrémistes pakistanais ayant ensuite attaqué leur propre pays ont aussi entretenu des liens avec la madrassa, dont l'assassin de l'ex-Première ministre Benazir Bhutto, tuée en 2007.
Les madrassas radicales au Pakistan avaient reçu un afflux d'argent dans les années 1980 lorsqu'elles servaient de vivier à la guerre contre l'URSS an Afghanistan, soutenue par les États-Unis et l'Arabie saoudite. Elles sont depuis lors restées en contact étroit avec les agences de renseignement pakistanaises.
Le Centre pour la recherche et les études sur la sécurité d'Islamabad estime que l'année 2024 a été la plus meurtrière en près d'une décennie au Pakistan avec plus de 1.600 morts dans des attaques, dont 685 membres des forces de sécurité.
S.Pimentel--PC