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Un air de "fin du monde": La Réunion toujours sous le choc après le cyclone Garance
"On aurait dit que c'était la fin du monde": comme cette habitante de Saint-Denis, les Réunionnais restaient dimanche sous le choc, deux jours après le passage sur l'île du cyclone Garance, qui a tué quatre personnes.
L'heure était dimanche au début des travaux de nettoyage et de déblaiement après le passage du cyclone et de ses vents à plus de 200 km/h.
"Même si nous étions préparés, le cyclone a été très puissant", a souligné le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, dans Le Figaro dimanche.
- "Tout est perdu!" -
Mais en attendant chez les habitants, le traumatisme est très présent.
A La Colline, un quartier excentré de Saint-Denis difficilement accessible autrement qu'en véhicule tout terrain, une Réunionnaise confie, sous couvert de l'anonymat, avoir cru "ne plus jamais voir un autre jour". "On aurait dit que c’était la fin du monde, la rivière était en crue, la pluie tombait sans arrêt et le vent soufflait très fort", décrit-elle.
Deux jours plus tard, l'île, qui compte plus de 880.000 personnes, reste "défigurée", selon les termes du préfet, par cet épisode météorologique "brutal et puissant".
De nombreuses localités, en plus des vents violents, ont été traversées par des coulées de boue provenant des rivières en crue ou des ravines se jetant dans l'océan.
Samedi en début de soirée, selon le dernier point communiqué par la préfecture, quelque 970 personnes étaient réparties dans des centres d'hébergement et 120.000 (37% des foyers) restaient privées d'électricité.
Plus de 310.000 habitants sont toujours privés d'eau potable. "Près de 32% des abonnés sont privés d’accès à internet et de téléphonie fixe (et) n’ont pas accès à leurs appareils, ainsi que 35 % des abonnés à la téléphonie mobile", ajoute la préfecture, en précisant qu'ils étaient "respectivement 43 et 47% au plus fort de l’évènement".
"Il va y avoir beaucoup de travaux de remise en état: beaucoup de routes sont encombrées par des branchages, voire par des arbres en travers de la route, des routes sont inondées, des routes sont coupées, emportées, des ponts sont coupés", a prévenu dès vendredi le préfet de l'île, Patrice Latron.
Nombre d'habitants expriment leur colère, comme cette habitante de La Colline.
"Regardez tout ça, nous n’avons plus rien, tout est perdu!", lance-t-elle en montrant un amoncellement de tôles tordues, d’arbres arrachés et de détritus recouvert de boue qui s’étalent sur quelques centaines de mètres.
- "Eaux en furie" -
La course de plusieurs voitures emportées par les rafales de vent a été stoppée par des maisons. Les murs des habitations ont été défoncés.
"C’est comme ça dans tout notre quartier. Le cyclone est passé vendredi, nous sommes dimanche aucun service de secours ni aucun élu n’est venu nous voir", s’emporte-t-elle.
Son voisin, qui requiert aussi l’anonymat - "parce que je ne parle pas en mon nom propre, mais au nom de tout le monde" -, abonde dans son sens: "des habitants ont dû se sauver eux-mêmes. Certains ont nagé pour survivre et se sont accrochés aux toits. Des bébés ont été placés dans des seaux et dans des paniers pour les protéger des eaux en furie".
Contactée par l’AFP, la mairie de Saint-Denis a assuré dimanche qu’un détachement des militaires des forces armées de la zone sud de l'océan Indien (FAZSOI) et l’élue municipale du secteur s'étaient rendus sur place à la mi-journée.
Les militaires procèdent au déblayage au nettoyage et à la sécurisation du quartier.
"Forces de sécurité et de secours, élus, services de l’État : la mobilisation est totale", a assuré Emmanuel Macron sur X samedi soir.
E.Raimundo--PC