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Un air de "fin du monde": La Réunion panse ses plaies après le cyclone Garance
"On aurait dit que c'était la fin du monde": comme cette habitante de Saint-Denis, les Réunionnais restent dimanche sous le choc, deux jours après le passage sur l'île du cyclone Garance, tuant quatre personnes.
L'heure est dimanche au début des travaux de nettoyage et de déblaiement après le passage du cyclone et de ses vents à plus de 200 km/h.
Les réseaux électriques continuent d'être progressivement remis en route: "A 13H00 locales (10H00 en métropole), 50% des clients privés d'alimentation en électricité ont déjà pu être rétablis", a indiqué EDF dans un communiqué. Il reste 90.000 clients à rétablir pour lesquels l'entreprise assure être "pleinement mobilisée".
La route du littoral reliant l'ouest au nord de l'île a été rouverte à la circulation dimanche à la mi-journée. Construite en partie sur la mer, cet axe majeur de circulation était fermé depuis jeudi soir.
- "Tout est perdu!" -
"Même si nous étions préparés, le cyclone a été très puissant", a souligné le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, dans Le Figaro dimanche.
Mais en attendant chez les habitants, le traumatisme est très présent.
A La Colline, un quartier excentré de Saint-Denis difficilement accessible autrement qu'en véhicule tout terrain, une Réunionnaise confie, sous couvert de l'anonymat, avoir cru "ne plus jamais voir un autre jour".
"On aurait dit que c’était la fin du monde, la rivière était en crue, la pluie tombait sans arrêt et le vent soufflait très fort", décrit-elle. "Regardez tout ça, nous n’avons plus rien, tout est perdu!", lance-t-elle en montrant un amoncellement de tôles tordues, d’arbres arrachés et de détritus recouvert de boue qui s’étalent sur quelques centaines de mètres.
Son voisin, qui requiert aussi l’anonymat - "parce que je ne parle pas en mon nom propre, mais au nom de tout le monde" -, abonde dans son sens: "des habitants ont dû se sauver eux-mêmes. Certains ont nagé pour survivre et se sont accrochés aux toits. Des bébés ont été placés dans des seaux et dans des paniers pour les protéger des eaux en furie".
Contactée par l’AFP, la mairie de Saint-Denis a assuré dimanche qu’un détachement des militaires des forces armées de la zone sud de l'océan Indien (FAZSOI) et l’élue municipale du secteur s'étaient rendus sur place à la mi-journée.
- "Mobilisation totale" -
Après le cyclone, un épisode météorologique "brutal et puissant", l'île, qui compte plus de 880.000 personnes, reste "défigurée", selon les termes du préfet.
De nombreuses localités, en plus des vents violents, ont été traversées par des coulées de boue provenant des rivières en crue ou des ravines se jetant dans l'océan.
"Il va y avoir beaucoup de travaux de remise en état: beaucoup de routes sont encombrées par des branchages, voire par des arbres en travers de la route, des routes sont inondées, des routes sont coupées, emportées, des ponts sont coupés", a prévenu dès vendredi le préfet de l'île, Patrice Latron.
Nombre d'habitants expriment leur colère. "Regardez tout ça, nous n’avons plus rien, tout est perdu!", lance une habitante de La Colline en montrant un amoncellement de tôles tordues, d’arbres arrachés et de détritus recouvert de boue qui s’étalent sur quelques centaines de mètres.
Contactée par l’AFP, la mairie de Saint-Denis a assuré dimanche qu’un détachement des militaires des forces armées de la zone sud de l'océan Indien (FAZSOI) et l’élue municipale du secteur s'étaient rendus sur place à la mi-journée.
Les militaires procèdent au déblayage au nettoyage et à la sécurisation du quartier.
"Forces de sécurité et de secours, élus, services de l’État : la mobilisation est totale", a assuré Emmanuel Macron sur X samedi soir.
Alimenté par le ronronnement des tronçonneuses et le raclement de pelleteuses sur les chaussées, un bruit de fond est audible dans plusieurs quartiers de Saint-Denis.
"Il y en a sans doute encore pour plusieurs jours avant que l'on retrouve notre quartier comme avant", commente Pierre Dalleau qui réside non loin du centre-ville de Saint-Denis. Sa voiture a été prise dans la boue jusqu'aux portières.
Plus loin dans la rue, Marjorie Bénard, sabre en main, hache en morceaux une grosse branche qui obstrue l'entrée de son jardin. "Avec mon mari et les enfants nous n'arrêtons de tailler, hacher et balayer depuis samedi matin", raconte-t-elle à l'AFP.
Elle se dit "un peu fatiguée" et "surtout préoccupée": chez elle, deux baies vitrées ont volé en éclats sous la force des vents. "Maintenant on peut entrer dans la maison comme dans un moulin".
A.Santos--PC