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Rachida Dati, inamovible à la Culture, en attendant la bataille de Paris et les tribunaux
Près de deux ans après son arrivée surprise au ministère de la Culture, Rachida Dati a été reconduite dimanche dans le gouvernement de Sébastien Lecornu, mais pour combien de temps alors que s'approchent les municipales à Paris et des échéances judiciaires?
La ministre avait fait part ces derniers jours de son intention de rester au poste auquel elle avait été nommée en janvier 2024 dans le gouvernement de Gabriel Attal puis reconduite dans ceux de Michel Barnier et de François Bayrou.
Ce nouveau bail pourrait être cependant temporaire, indépendamment de la longévité du gouvernement Lecornu.
Rachida Dati, 59 ans, est en effet candidate déclarée aux municipales à Paris des 15 et 22 mars 2026, dont la campagne devrait être lancée en tout début d'année. La maire du VIIe arrondissement depuis 2008 a été investie par les Républicains fin août.
Les dossiers judiciaires pourraient également peser sur sa longévité au ministère.
La ministre doit être jugée à Paris pour corruption et trafic d'influence en septembre 2026, soupçonnée d'avoir indûment perçu 900.000 euros entre 2010 et 2012 d'une filiale de l'alliance Renault-Nissan, quand Carlos Ghosn en était le PDG et quand elle était eurodéputée. Elle conteste l'ensemble des charges.
L'ex-garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy fait par ailleurs l'objet d'une enquête visant l'éventuelle non-déclaration de bijoux de luxe à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. Elle conteste là encore toute irrégularité.
- Crédo anti-élites -
Sur ces dossiers comme dans les postes qu'elle a occupés depuis qu'elle a été propulsée sur le devant de la scène par Nicolas Sarkozy en 2007, Rachida Dati a démontré une pugnacité et une combativité à toute épreuve.
"Je ne suis pas une gâtée de la politique", a affirmé celle qui, née d'une mère d’origine algérienne et d’un père d'origine marocaine, a grandi dans une famille nombreuse dans une cité HLM de Chalon-sur-Saône.
Dès son arrivée rue de Valois, l'ancienne garde des Sceaux a défendu un credo anti-élites pour faire bouger les lignes, livrant des plaidoyers pour le rap et la culture dans les campings ou défendant l'idée d'une entrée payante à Notre-Dame pour les touristes extracommunautaires.
Aussi à l'aise dans une coutellerie de Dordogne qu'aux côtés de Kevin Costner au Festival de Cannes, Rachida Dati a rapidement été là où on ne l'attendait pas, lançant une concertation pour favoriser l'accès à la culture en milieu rural.
"Cela a fait sourire tous ceux qui m'imaginaient ne pas franchir le périphérique", avait-elle lancé.
Malgré son franc-parler et son poids politique, elle n'a toutefois pas permis de sanctuariser le budget de la Culture, amputé dans le cadre des plans d'économies décidés par les gouvernements successifs. Les coupes ont notamment affecté le "Pass culture" pour les jeunes.
La ministre n'est par ailleurs pas encore parvenue à apposer son nom sur une réforme législative majeure, à l'image du projet de holding de l'audiovisuel public (France Télévisions, Radio France, Institut national de l'audiovisuel) toujours englué dans les soubresauts de l'Assemblée nationale.
Malgré l'opposition des salariés, Mme Dati a fait de cette réforme, prévue à l'horizon 2026, son cheval de bataille, assurant vouloir rendre l'audiovisuel public "plus puissant" en bâtissant une "BBC à la française".
La ministre a par ailleurs sorti les griffes contre des figures de l'audiovisuel public, accusant sur France Inter la présidente de Radio France Sibyle Veil de "caricaturer" cette réforme ou menaçant, sur un plateau de télé, de lancer des poursuites contre le journaliste Patrick Cohen, pour l'avoir interrogé sur les affaires.
L'accusant de "multiplier les mensonges", la CGT Spectacle, premier syndicat du secteur culturel, a appelé à sa démission en juin.
Mme Dati n'a par ailleurs pas encore réussi à faire adopter un projet de loi facilitant la restitution des biens coloniaux, très attendu en Afrique de l'ouest.
bur-ls-jri-jt/vg/swi
A.Santos--PC