-
L'Australie et Trump saluent des "héros" face à l'attentat de Sydney
-
Un attentat antisémite par un père et son fils fait 15 morts sur une plage de Sydney
-
Budget: dernière ligne droite très incertaine pour Sébastien Lecornu, entre Sénat et Assemblée
-
Dermatose: la ministre de l'Agriculture attendue dans le Sud-Ouest, où les actions se multiplient
-
Procès Péchier: la parole à la défense
-
Accord UE-Mercosur: dernière ligne droite agitée, la France sème le trouble
-
Journée de grève au Louvre, toujours dans la tourmente
-
Le Chili choisit pour président le leader d'extrême droite José Antonio Kast
-
Un attentat "terroriste" et "antisémite" fait 15 morts sur une plage de Sydney
-
Le leader d'extrême droite José Antonio Kast élu président du Chili
-
Espagne: le Real Madrid se reprend face à Alavés, Xabi Alonso souffle
-
L1: Lens finit 2025 en tête, l'OM, l'OL et le Losc terminent bien
-
L1: Dans la souffrance, l'OM bat Monaco et s'accroche au podium
-
Dermatose: les agriculteurs du Sud-Ouest remontés, à la veille d'une visite de Genevard
-
Chili: l'extrême droite aux portes de la présidence 35 ans après Pinochet
-
Hand: les Norvégiennes reines incontestées du monde
-
Champions Cup: rebond pour Castres et Toulon, débâcles pour Pau et Bayonne
-
Champions Cup: rebond pour Castres et Toulon, débâcle pour Pau et pas Bayonne
-
Allemagne: le Bayern accroché pour la première fois à domicile par la lanterne rouge Mayence
-
Ligue 1: Lens, vainqueur de Nice (2-0), passera Noël en tête
-
Dermatose: les actions se multiplient dans le Sud-Ouest, à la veille d'une visite de Genevard
-
Mondial de hand: la saveur particulière d'un bronze qui lance une nouvelle ère
-
Biathlon: les Français titillent les Norvégiens avant de craquer
-
Le Chili aux urnes, l'extrême droite favorite de la présidentielle
-
Angleterre: Arsenal sous surveillance, jour de fête à Sunderland
-
Ligue 1: Sulc délivre Lyon face au Havre
-
Hand: les Bleues repartent en bronze du Mondial
-
Sydney : scènes de désolation sur la plage de Bondi après la fusillade meurtrière visant une fête juive
-
Etats-Unis: une personne arrêtée après les tirs qui ont fait deux morts à l'université Brown
-
L'EPR de Flamanville atteint 100% de puissance nucléaire pour la première fois
-
Ski: le Norvégien Haugan remporte le slalom de Val d'Isère, journée compliquée pour les Bleus
-
Le président ukrainien à Berlin pour des pourparlers avec Américains et Européens
-
Allemagne: les start-up de la défense réclament un virage technologique
-
Dermatose: la pression monte dans le Sud-Ouest, à la veille d'une visite de Genevard
-
Super-G de Saint-Moritz: Miradoli deuxième, sur les talons de Robinson
-
Le Chili élit son président, l'extrême droite donnée favorite
-
Une attaque contre une fête juive fait 11 morts à Sydney
-
Ski: Romane Miradoli deuxième du super-G de Saint-Moritz derrière Alice Robinson
-
Le plus ancien parti prodémocratie de Hong Kong annonce sa dissolution
-
Neuf morts dans une attaque par balles sur la plage de Bondi à Sydney
-
Dermatose: Genevard lundi dans le Sud-Ouest, où des blocages routiers persistent
-
Dermatose: des routes toujours bloquées dans le Sud-Ouest, Genevard sur place lundi
-
En Chine, les petites usines aussi veulent monter dans le train de l'automatisation
-
La flavescence dorée plonge les viticulteurs hongrois en plein désarroi
-
Sur TikTok, le business lucratif des faux comptes d'actualités
-
De Miami au Guatemala, l'exil d'enfants séparés de leurs familles par Trump
-
Déjà vu? Trump accusé de déni économique et de déclin physique
-
Trump face au casse-tête des coûts d'assurance santé
-
Deux personnes tuées par des tirs à l'université américaine Brown, l'auteur en fuite
-
Ligue 1: Matthieu Udol, l'acharné Lensois qui toque à la porte des Bleus
Viols de Mazan: l'accusé dans le déni malgré des vidéos accablantes
Malgré la diffusion de vidéos insoutenables et accablantes, Husamettin Dogan s'enfonce dans le déni, continuant au troisième jour de son procès en appel à dire qu'il n'a pas violé Gisèle Pelicot et qu'il a été piégé par son ex-mari.
L'audience s'est ouverte par la diffusion de 14 vidéos de quelques secondes chacune tournées par Dominique Pelicot ce fameux 28 juin 2019 où l'accusé s'est rendu à leur dominicile de Mazan.
Avant leur projection, le président de la cour, Christian Pasta, a soigneusement pris soin d'inviter les personnes sensibles à sortir, prévenant: "Les images que vous allez voir sont très avilissantes pour la gente féminine".
On y voit l'accusé réaliser plusieurs actes sexuels sur une Gisèle Pelicot en sous-vêtements, portant des sandales et parfois un bandeau sur les yeux totalement inerte et ronflant parfois fortement. Husamettin Dogan et Dominique Pelicot chuchotent pour éviter de la réveiller. A aucun moment, la victime ne manifeste la moindre activité.
Sur l'une d'elle, Dominique Pelicot bascule en arrière la tête de son ex-épouse afin de faciliter une fellation forcée d'Husamettin Dogan. Sur une autre, l'accusé, bien reconnaissable de face, fait un geste à M. Pelicot pour lui demander de décaler la jambe de la victime afin de faciliter sa pénétration.
Le président le passe alors sous un feu de questions obligatoirement crues mais sensibles à la fois: "Cette femme ne s’est jamais réveillée... Est-ce que les femmes réagissent comme ça ?" et encore "est-ce qu'elle fait comme ça, une femme qui a du plaisir ?"
"Non monsieur le président", répond l'ex-ouvrier de 44 ans, admettant avoir eu honte en partant.
Mais pour autant, il maintient fermement: "J'ai fait un acte sexuel, j'ai jamais violé personne", "c'est lui le manipulateur, c’est pas moi. C'est lui qui m'a attiré là-bas". Disant avoir été "sous l'emprise" de Dominique Pelicot, il explique être resté car il se sentait menacé.
- La parole à Gisèle Pelicot -
Dans ses réponses ponctuées de "je ne sais pas", il finit même par lancer: "Je suis victime. Cette dame-là, elle est plus victime que moi".
"Vous comprenez le sens du mot déni? Ne pas réussir à admettre une réalité, vous ne pouvez pas admettre que vous avez violé?", l'interroge Stéphane Babonneau, l'un des avocats de Gisèle Pelicot. "Non", admet-il.
Les avocats de l'accusé, qui avait été condamné à neuf ans de prison en première instance, ont ensuite tenté d'appuyer sur le point central de leur défense, l'intentionnalité: "Vous aviez conscience de commettre un viol?". "S'il avait dit: +Viens, je vais te filmer, on va la violer+, je serais jamais allé là-bas".
Que penseront les neuf citoyens tirés au sort et les trois magistrats professionnels de toutes ces déclarations? D'autant que juste après, Gisèle Pelicot, devenue un symbole de la lutte contre les violences sexuelles, s'exprimera.
"Elle aurait vraiment préféré rester là où elle est et se concentrer sur sa nouvelle vie et sur son avenir. Mais elle doit en passer par là", comme l'explique à l'AFP un de ses avocats, Antoine Camus.
Alors qu'elle avait fait face pendant près de quatre mois l'an dernier aux fréquentes dénégations des dizaines d'accusés réfutant avoir eu "l'intention" de la violer après que son ex-époux Dominique Pelicot l'eut préalablement sédatée, elle ne devrait pas minimiser l'importance de cet ultime dossier.
"Il n'y a pas de petit viol. Celui de monsieur Dogan, ce dernier appelant, n'est pas moins grave que celui de tous les autres" devrait-elle rappeler, selon son avocat.
Mme Pelicot, qui est accueillie à chacune de ses arrivées et sorties du tribunal de Nîmes par les applaudissements du public, ne s'est pas encore exprimée depuis l'ouverture du procès.
Ensuite, devraient débuter dans l'après-midi, les plaidoiries de ses avocats suivies du réquisitoire de l'avocat général. En première instance, 12 ans de prison ont été requis contre l'accusé qui, poursuivi pour "viols aggravés", risque un maximum de 20 ans de réclusion.
Les plaidoiries des avocats de M. Dogan pourraient avoir lieu en fin de journée ou plus probablement être décalées à jeudi, jour désormais attendu pour le verdict.
P.Serra--PC