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Scènes de guerre à Rio: 64 morts dans son opération policière la plus meurtrière
Scènes de guerre à Rio de Janeiro: au moins 64 personnes sont mortes dans l'opération policière la plus meurtrière de l'histoire de la ville, lancée aux premières heures du jour contre l'un des principaux gangs de narcotrafiquants du Brésil.
Les opérations policières musclées sont, malgré leur efficacité contestée, fréquentes à Rio. Elles visent notamment les favelas, quartiers pauvres et densément peuplés vivant souvent sous le joug de trafiquants de drogue.
Tirs intenses, barricades, incendies: l'opération de mardi, qui mobilise 2.500 agents, s'est concentrée sur deux ensembles de favelas du nord de Rio, Complexo da Penha et Complexo do Alemao, situées à proximité de l'aéroport international.
Le bilan s'est alourdi à 64 morts, dont quatre policiers, a indiqué à l'AFP une source des services de sécurité de l'Etat de Rio, sans pouvoir dire si les autres victimes étaient toutes des suspects.
Le premier bilan officiel faisait état de 18 suspects tués.
Jusqu'à présent, l'opération policière la plus meurtrière à Rio avait eu lieu durant la pandémie de Covid-19, en 2021, quand 28 personnes étaient mortes en une seule journée dans la favela de Jacarezinho.
Les autorités ont aussi annoncé l'arrestation mardi de "81 criminels" et la saisie de 42 fusils d'assaut.
Un photographe de l'AFP a vu des dizaines de policiers lourdement armés emmenant des groupes de jeunes hommes interpellés, pour la plupart pieds et torse nus, à Vila Cruzeiro, une favela du Complexo da Penha.
La vie était presque à l'arrêt dans cette favela, où résonnaient de nombreux tirs, a-t-il constaté.
"Plus de 200.000 résidents demeurent affectés par la fermeture des écoles et les unités de santé aux services suspendus", a indiqué l'Assemblée législative de l'Etat de Rio.
- Drones -
L'opération vise à "combattre l'expansion territoriale du Comando Vermelho (Commando rouge)", l'une des principales factions criminelles du Brésil, implantée dans plusieurs Etats du pays, a précisé le gouvernement de l'Etat de Rio sur le réseau social X.
Fidèle de l'ancien président d'extrême droite Jair Bolsonaro, le gouverneur Claudio Castro a évoqué la saisie d'"une grande quantité de drogue", sans donner davantage de précision.
Les policiers ont mobilisé deux hélicoptères, 32 véhicules blindés et "douze véhicules de démolition" utilisés pour détruire des barricades dressées par les narcotrafiquants pour empêcher le passage de la police dans les ruelles des favelas.
Claudio Castro a publié sur X une vidéo d'un drone lançant un projectile depuis le ciel nuageux.
"C'est comme ça que la police de Rio est reçue par les criminels: avec des bombes lancées par des drones. C'est l'ampleur du défi auquel nous faisons face. Il ne s'agit pas de crime ordinaire, mais de narcoterrorisme", a-t-il commenté.
Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent aussi de longues colonnes de fumée s'échappant d'une favela, tandis que retentissent des rafales de tirs.
- "Barbarie" -
La Cour suprême du Brésil a imposé en 2020 certaines restrictions à ces opérations dans les favelas, comme la limitation de l'utilisation des hélicoptères et des actions dans les zones proches des écoles ou des centres de santé. Ces deux restrictions, cependant, ont été levées cette année par la même juridiction.
Des spécialistes et organisations de défense des droits humains critiquent cette stratégie des forces de sécurité, la jugeant peu efficace contre les organisations criminelles.
La commission des droits de l'homme de l'Assemblée législative de Rio a annoncé qu'elle exigerait "des explications sur les circonstances de l'action, qui a de nouveau transformé les favelas de Rio en un théâtre de guerre et de barbarie", selon la députée Dani Monteiro, présidente de la commission.
En 2024, environ 700 personnes sont mortes lors d'interventions des forces de l'ordre à Rio de Janeiro, soit presque deux par jour.
S.Caetano--PC