
-
Tour de France: Pogacar enfonce le clou à Peyragudes
-
Questions autour du don de 180.300 euros de Mbappé à cinq policiers
-
La Bourse de Paris termine à plat une séance de consolidation
-
Tour de France: le "plan" de la Visma, ou ce qu'il en reste
-
Syrie: nouveaux affrontements autour de Soueida, l'ONU réclame des enquêtes
-
Tour de France: Pogacar gagne le chrono à Peyragudes et assoit encore sa domination
-
Des hauts dignitaires chrétiens à Gaza après des tirs israéliens meurtriers sur une église
-
CBS met fin au "Late Show" de Stephen Colbert, émission phare des nuits américaines
-
Dans la tourmente, l'administration Trump cherche à publier des documents de l'affaire Epstein
-
Migration : l'Allemagne affiche sa fermeté avec l'expulsion de 81 condamnés afghans
-
Deux hauts dignitaires chrétiens à Gaza après des tirs israéliens meurtriers sur une église
-
Le don de Mbappé à des policiers "était licite", assure un de leurs avocats
-
Michel Platini cambriolé à Cassis, plusieurs de ses trophées dérobés
-
Grand tétras: les associations font appel contre le programme de réintroduction dans les Vosges
-
Sri Lanka: trois éléphants tués au lendemain de la remise dans la nature de six autres
-
Wall Street sans direction claire, s'interroge sur les taux de la Fed
-
Dans la tourmente, l'administration Trump veut publier des documents de l'affaire Epstein
-
La désinformation, catalyseur des discours anti-immigration en Espagne
-
2.000 milliards, pour quoi faire? La proposition budgétaire de l'UE
-
Tour de France: il y a 30 ans, le drame Casartelli
-
La 14e étape du Tour de France: un "marathon en montagne" jusqu'à Superbagnères
-
Trump s'attaque à l'audiovisuel public, les radios et télés locales en danger
-
L'UE renforce ses sanctions contre la Russie, en attendant Washington
-
Au cœur de Marseille, la cocaïne prospère sur la précarité
-
L'incendie de Martigues toujours pas maîtrisé, encore 600 pompiers engagés
-
Les compagnies des eaux britanniques épinglées pour une hausse massive des pollutions
-
Cambodge: environ 2.000 arrestations en lien avec les arnaques en ligne
-
Lettre à Epstein: Trump dément, menace le WSJ et demande la levée du secret judiciaire
-
Rugby: l'Australie au défi des Lions pour confirmer son renouveau
-
Soixante ans après la disparition de Ben Barka, l'enquête va bientôt connaître des avancées, assure son fils
-
Serge Atlaoui, ex-condamné à mort en Indonésie, est sorti de prison après 20 ans de détention
-
Foot: Snoop Dogg devient copropriétaire du club gallois de Swansea
-
Emballages: Bruxelles attaque la France pour son logo "Triman"
-
La Bourse de Paris en hausse, profite des records de Wall Street
-
Se diversifier pour survivre: au Japon, des PME prêtes à s'adapter face à la tempête Trump
-
XV de France: une dernière danse face aux Blacks, avec encore l'espoir d'une victoire
-
L'incendie de Martigues toujours pas maîtrisé, près de 1.000 pompiers pour le combattre
-
Japon: l'inflation ralentit plus qu'attendu en juin, le prix du riz double sur un an
-
Trump menace de poursuivre le WSJ pour un article lui attribuant une lettre salace à Epstein
-
Euro-2025: les Anglaises, invincibles, filent en demi-finale
-
Trump souffre d'insuffisance veineuse, après avoir fait état de jambes enflées
-
Les conséquences en cascade des coupes de l'aide internationale américaine
-
Zuckerberg s'entend avec des actionnaires et évite un procès lié au scandale Cambridge Analytica
-
Wall Street se montre rassurée par la santé de l'économie américaine
-
Les profits de Netflix bondissent grâce aux hausses de prix des abonnements
-
Bretagne: 100 hectares brûlés dans la forêt de Brocéliande près de Rennes
-
Frappe meurtrière contre une église à Gaza: Netanyahu dit regretter "profondément"
-
Des demandeurs d'asile arrêtés après des audiences "pièges" à New York
-
E-cigarettes: la FDA autorise Juul à vendre ses produits aux Etats-Unis
-
Trump souffre d'une insuffisance veineuse, après avoir fait état de jambes enflées

Elon Musk rachète Twitter pour 44 milliards de dollars
Elon Musk a réussi son pari: le patron de Tesla et de SpaceX a passé un accord définitif avec le conseil d'administration de Twitter pour racheter le réseau social, valorisé à 44 milliards de dollars, dans le but affiché de défendre la liberté d'expression.
L'homme le plus riche au monde devient donc le propriétaire de la plateforme qu'il avait annoncé convoiter il y a moins de deux semaines, et malgré l'opposition initiale affichée par le conseil.
"La liberté d'expression est le socle d'une démocratie qui fonctionne, et Twitter est la place publique numérique où les sujets vitaux pour le futur de l'humanité sont débattus", a déclaré Elon Musk, cité dans le communiqué de Twitter.
Il va racheter le réseau social au prix de 54,20 dollars par action - soit 38% de plus que sa valeur à la clôture de la Bourse de New York le 1er avril 2022 - et en faire une entreprise privée, non cotée en Bourse.
Le conseil d'administration (CA) a initialement tenté d'empêcher ce rachat.
Mais Elon Musk a indiqué la semaine dernière qu'il avait sécurisé 46,5 milliards de dollars pour mener à bien l'opération grâce à sa fortune personnelle et à deux prêts bancaires de Morgan Stanley. Il avait également menacer de lancer une offre publique d'achat (OPA) hostile en passant directement par les actionnaires.
"Une fois que le financement a été mis en place avec la menace d'une OPA hostile, le CA ne pouvait plus avoir recours à un chevalier blanc ou à un second enchérisseur", a relevé Dan Ives de Wedbush Securities.
"Cela les a mis le dos au mur et les a contraints à venir à la table de négociations", a ajouté l'analyste.
- "Jouet très cher" -
La nouvelle a suscité de nombreuses réactions, de l'enthousiasme à l'angoisse.
"Twitter a un but et un sens qui concernent le monde entier. Je suis très fier de nos équipes et inspiré par le travail qui n'a jamais été aussi important", a déclaré sobrement Parag Agrawal, l'actuel dirigeant de Twitter.
Fort de ses plus de 83 millions d'abonnés, Elon Musk se sert presque tous les jours de son compte Twitter pour donner des nouvelles de ses entreprises, plaisanter ou lancer des polémiques.
C'est aussi l'un des critiques les plus acerbes de la plateforme. Il estime que la liberté d'expression n'y est pas suffisamment respectée et juge trop sévère la modération des contenus.
De nombreux élus américains et étrangers considèrent au contraire la modération insuffisante pour lutter contre la haine et la désinformation. Et voient d'un mauvais œil l'arrivée aux commandes d'un homme d'affaires libertarien.
“Musk n'a pas seulement acheté un nouveau jouet très cher, mais une communauté mondiale qui comprend 330 millions d'utilisateurs réguliers. Contrôler une plateforme aussi importante donne des responsabilités tout aussi importantes", a commenté Jessica Gonzalez, co-directrice de l'ONG Free Press.
Elle lui reproche notamment de se servir de Twitter pour attaquer les personnes qu'il n'aime pas, souvent de façon "infantile", encouragé et aidé par sa "meute de fans fidèles".
"J'espère que même mes pires critiques resteront sur Twitter, c'est ce que signifie la liberté d'expression", a tweeté lundi Elon Musk, avant l'annonce.
- "Quelqu'un de bien" -
Joe Biden, le président des Etats-Unis, s'est dit lui "inquiet du pouvoir des grands réseaux sociaux sur nos vies quotidiennes", quel qu'en soit le patron.
Certains observateurs s'inquiètent à l'idée qu'il autorise certaines personnes bannies du réseau à revenir, dont Donald Trump, suspendu définitivement de Twitter en janvier 2021 pour incitation à la violence.
L'ancien président américain, qui a depuis fondé sa propre plateforme, a assuré sur Fox News qu'il ne reviendrait pas, même si "Elon Musk est quelqu'un de bien".
"Je veux rendre Twitter meilleur que jamais en l'améliorant avec de nouvelles fonctionnalités, rendre les algorithmes +open source+ pour augmenter la confiance, vaincre les robots qui font du spam et authentifier tous les humains" a indiqué Elon Musk dans le communiqué, précisant vouloir "débloquer le potentiel" du réseau en "travaillant avec l'entreprise et la communauté".
Ces dernières semaines, il a déjà suggéré l'ajout d'un bouton "modifier" pour corriger un tweet après publication et des changements dans la formule d'abonnement payante, Twitter Blue.
Le fantasque milliardaire avait créé la surprise début avril en annonçant avoir acquis environ 9% des actions du groupe. Il avait alors été invité à rejoindre le CA, mais avait décliné cette offre, qui aurait réduit sa marge de manœuvre.
Le CA avait ensuite adopté une clause pour bloquer Elon Musk, mais le dirigeant d'origine sud-africaine a gagné en sécurisant les fonds et le soutien de certains actionnaires.
"La transaction proposée constitue un bonus substantiel et nous pensons que c'est le meilleur choix à faire pour les actionnaires de Twitter", a déclaré Bret Taylor, président du CA.
V.F.Barreira--PC