-
Neutralité et financement: la patronne de France Télé se défend face aux députés
-
Mort de Philippe Soulas, ancien dessinateur de Hara-Kiri et Libé
-
"Oh non pas encore": à la frontière Thaïlande-Cambodge, la lassitude des civils évacués
-
Trump accuse de "trahison" les médias qui questionnent sa santé
-
Machado appelle à être prêt à se "battre pour la liberté" en recevant son Nobel de la paix par procuration
-
Tennis de table: Simon Gauzy, plaisir retrouvé et partagé
-
Sursis pour le "burger végétarien", menacé dans l'UE
-
Maroc: 22 morts dans l'effondrement de deux immeubles, dont l'un accueillait une fête
-
Les épidémies de grippe et bronchiolite ont gagné presque tout l'Hexagone
-
Instagram offre aux utilisateurs davantage de contrôle sur son algorithme de recommandation
-
La Cour des comptes épingle la retraite des pilotes et hôtesses de l'air
-
Neutralité: "débat légitime" et "exigence absolue" pour France Télé, selon sa présidente
-
Wall Street ouvre sans direction claire, suspendue à la Fed
-
Avancée du M23 en RDC: Incertitude à Uvira, le Burundi ferme sa frontière
-
Au Yémen, le camp gouvernemental anti-houthi affaibli par une poussée séparatiste
-
Après la panne géante d'avril, l'UE veut renforcer les connexions électriques entre l'Espagne et la France
-
En Egypte, Liverpool sur la touche après la mise à l'écart de Salah
-
La chimie allemande sort affaiblie de 2025 et prévoit un nouveau recul en 2026
-
Dans l'Ariège, le "choc" de l'arrivée de la dermatose et la mobilisation
-
Meghan Markle a repris contact avec son père, hospitalisé aux Philippines
-
Près de 200 enfants conçus avec un donneur danois porteur d'un risque de cancer
-
Après la panne géante d'avril, l'UE veut accélerer les connexions électriques entre l'Espagne et la France
-
L'opposante vénézuélienne Machado en route pour Oslo mais absente de la cérémonie de remise de son Nobel de la paix
-
"Sales connes": les propos de Brigitte Macron ne passent pas
-
Est de la RDC: torpeur et incertitude à Uvira au lendemain de l'entrée du M23
-
Le Japon, havre contesté du commerce de l'ivoire
-
Polémique "sales connes": la porte-parole du gouvernement appelle à laisser Brigitte Macron "tranquille"
-
Maroc: 19 morts dans l'effondrement de deux immeubles à Fès
-
La Bourse de Paris attend la Fed
-
En Syrie, des tournages de séries dans les anciens lieux de torture et détention
-
À Mayotte, la peur du cyclone revient avec la saison des pluies
-
Argentine: feu vert à un projet de mine de cuivre, sur fond de manifestation
-
Thaïlande-Cambodge: les combats frontaliers poussent un demi-million de personnes à évacuer
-
Amazon annonce des investissements de 35 milliards de dollars en Inde d'ici 2030
-
Dans les Hauts-de-France, la vallée de la batterie à l'heure de l'Asie
-
Polluants éternels et perturbateurs endocriniens: les risques pendant la grossesse se précisent
-
L'opposante vénézuélienne Machado absente à la cérémonie de remise de son Nobel de la paix
-
Un balisage ciblé des éoliennes peut protéger les chauves-souris
-
Mondial de hand: les Bleues revanchardes en quarts contre le Danemark
-
Au Brésil, les députés votent une loi pour réduire fortement la peine de Bolsonaro
-
Les combats frontaliers Thaïlande-Cambodge poussent un demi-million de personnes à évacuer
-
Le Cambodge se retire des Jeux d'Asie du Sud-Est organisés en Thaïlande, sur fond d'affrontements frontaliers
-
Au Brésil, débat parlementaire houleux sur un texte visant à alléger la peine de Bolsonaro
-
Après le cyclone, les Sri-Lankais exsangues font la queue pour être soignés
-
L'Australie dit reprendre le "contrôle" des réseaux sociaux avec l'interdiction aux moins de 16 ans
-
Ukraine : Zelensky se dit prêt à organiser une présidentielle si la sécurité est garantie
-
Le Nobel de la paix remis à l'opposante vénézuélienne Machado, avec ou sans elle
-
La Fed attendue au tournant, les marchés misent sur une nouvelle baisse des taux
-
Le "burger végétarien" au menu des négociations à Bruxelles
-
Macron de retour sur le thème de la désinformation, après la polémique sur la labellisation
Polluants éternels et perturbateurs endocriniens: les risques pendant la grossesse se précisent
Troubles du développement, naissances prématurées aux conséquences parfois mortelles... Deux nouvelles études détaillent certains risques environnementaux pendant la grossesse, l'une sur les polluants éternels, l'autre sur certains perturbateurs endocriniens.
"L'eau potable contaminée aux PFAS nuit aux nourrissons", conclut la première étude, publiée lundi dans la revue PNAS et réalisée par des chercheurs américains dans l'Etat du New Hampshire.
Les PFAS - un acronyme pour les substances chimiques "per- et polyfluoroalylées - sont couramment qualifiés de "polluants éternels". Quasi indestructibles et présents dans quantité d'objets et de produits, ils s'accumulent avec le temps dans l'air, le sol, l'eau, la nourriture et, in fine, dans le corps humain, notamment dans le sang, les tissus du rein ou du foie.
Leur large présence suscite des préoccupations croissantes pour la santé publique, alors que leur remplacement par les industriels paraît complexe. En France, où ils doivent être partiellement interdits - notamment dans les cosmétiques - à partir de 2026, les autorités sanitaires ont récemment constaté que l'un d'eux, le TFA, était omniprésent dans l'eau du robinet.
Les connaissances sur les risques sanitaires des "polluants éternels" sont incomplètes mais des effets néfastes sont déjà pointés pour plusieurs. Ils sont notamment associés à des conséquences néfastes sur la grossesse et le développement du foetus.
Dans ce contexte, les auteurs de l'étude de PNAS ont évalué à quel point un bébé pouvait pâtir à la naissance d'une exposition à ces polluants pendant la grossesse, période particulièrement vulnérable par rapport à l'environnement.
Ils ont identifié une quarantaine de sites industriels pollués dans le New Hampshire puis ont comparé les données sur plus de 10.000 grossesses des années 2010, selon que les mères habitaient en amont ou en aval des sites.
- Méthodologies robustes -
Pour les enfants nés dans le second groupe, le risque de mourir avant un an triple quasiment (+191%). Ce chiffre impressionnant doit être nuancé par le nombre relativement faible de décès, mais le risque d'événements plus courants augmente aussi: une naissance prématurée (+20%) ou un faible poids à la naissance (+43%).
Cette étude a été saluée par des experts médicaux pour lesquels sa méthodologie permet quasiment de conclure à un rapport de cause à effet, fait rare dans la recherche en santé environnementale. Certains spécialistes avertissent néanmoins que la méthodologie permet mal de distinguer l'effet des PFAS d'autres polluants issus des mêmes sites.
Reste que "c'est une étude importante car les conséquences des PFAS sur les foetus et les nouveaux-nés sont une inquiétude majeure à travers le monde", estime Neena Modi, professeure en néonatalogie à l'Imperial College London, dans une réaction à l'organisme britannique Science Media Center.
Parallèlement, une étude européenne, publiée mercredi dans le Lancet Planetary Health, examine les conséquences de l'exposition à un autre type de produits chimiques: les "phénols", dont certains sont des perturbateurs endocriniens avérés ou soupçonnés.
Ces composants sont également omniprésents - dans des emballages alimentaires ou des cosmétiques. L'un d'eux, le bisphénol A, a vu son usage très encadré dans l'Union européenne et même interdit en France dans l'alimentation.
Mais l'étude souligne les problèmes posés par certains produits de remplacement.
L'un d'eux, le bisphénol S, est associé à une plus grande fréquence de troubles comportementaux - anxiété, agressivité... - chez les garçons dont la mère a été exposée en fin de grossesse. Même constat, incluant cette fois les filles, pour un autre phénol, le méthylparabène.
Les conclusions apparaissent robustes car elles se basent sur un grand nombre de prélèvements lors de la grossesse, et sur deux groupes de plusieurs centaines de mères - l'un en Espagne, l'autre en France - au profil nettement différents: âge, poids...
Pour autant, l'ampleur des effets reste relativement limitée: à l'échelle d'une femme enceinte, ils changent peu la donne. Mais, vu la large exposition à ces substances, ils représentent un enjeu important de santé publique.
"Sur ce type d’étude, on raisonne toujours en risque populationnel et non pas individuel", explique à l'AFP Claire Philippat, chercheuse à l'Inserm, qui a supervisé l'étude. Elle juge que son travail plaide surtout pour durcir la réglementation sur ces produits, soulignant qu'à l'inverse de certains polluants éternels ils peuvent vite être éliminés par l'organisme.
L.Torres--PC