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Colonna compte sur la "vigilance" de Pékin contre tout soutien à la Russie en Ukraine
La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a dit vendredi compter sur la "vigilance" des autorités chinoises pour éviter tout soutien à l'effort de guerre russe en Ukraine, au terme d'une courte visite à Pékin.
En déplacement dans la capitale chinoise pour une journée, la ministre est venue relancer le dialogue sur les échanges humains entre la France et la Chine, mis sur pause pendant la pandémie.
Si sa visite a été l'occasion d'annoncer de nouvelles mesures sur les visas et des accords dans les domaines de la culture, la recherche et la santé, elle a aussi permis pour elle d'évoquer les conflits actuels, sur lesquels la France espère voir la Chine jouer un plus grand rôle.
"Nous souhaitons avoir un dialogue approfondi avec la Chine sur les enjeux globaux, bien sûr, mais aussi sur les grandes crises" dont "la guerre d'agression russe en Ukraine qui se poursuit", a déclaré Mme Colonna lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue Wang Yi.
Elle a toutefois admis n'avoir "pas encore parlé" avec lui de ces sujets-là lors de cette visite.
"Nous comptons sur la vigilance des autorités chinoises pour qu'aucune structure en Chine, notamment privée, ne contribue de manière directe ou indirecte à l'effort de guerre illégal de la Russie", a-t-elle affirmé.
Dans ce conflit, "la coopération avec la Chine est essentielle pour favoriser une paix juste et durable", a-t-elle plaidé.
- "Coopérer" face au terrorisme -
Concernant le conflit Israël-Hamas, marqué par le début d'une trêve vendredi et la libération attendue par le mouvement islamiste de 50 otages sur quatre jours, la ministre a appelé à "coopérer pour que le terrorisme soit contenu".
"Pour nous, tous les otages doivent être libérés. Tous et pas seulement 50", avait déclaré plus tôt la ministre lors d'un briefing avec des journalistes français dont l'AFP.
Reçue vendredi matin par le Premier ministre Li Qiang sous les lustres du Palais du peuple, au coeur de Pékin, Catherine Colonna a rappelé à son interlocuteur que la Chine et la France sont "membres permanents du Conseil de sécurité" et ont à ce titre "des responsabilités mondiales".
Li Qiang, de son côté, a souligné la "tendance positive dans la coopération sino-française sur tous les fronts".
Catherine Colonna a co-présidé vendredi après-midi avec son homologue Wang Yi le "Dialogue franco-chinois de haut niveau sur les échanges humains" à l'Université de Pékin.
Interrompu durant la pandémie, ce dialogue entamé en 2014 porte sur les échanges universitaires, scientifiques, culturels, sportifs, les enjeux liés au tourisme ou encore les questions d'égalité femmes-hommes.
- Exemption de visas -
A l'occasion de la visite ministérielle, Pékin a annoncé qu'à partir du 1er décembre, les Français pourraient venir en Chine sans visa pour des séjours n'excédant pas 15 jours.
Cet accord sera en vigueur jusqu'au 30 novembre 2024 et sera également valable pour les ressortissants de cinq autres pays (Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Malaisie).
"Il s'agit d'une annonce forte qui permettra de faciliter grandement la mobilité entre nos deux pays", a salué Catherine Colonna.
Les deux ministres ont aussi lancé le Centre franco-chinois de neutralité carbone, qui vise à faciliter les coopérations scientifiques et technologiques entre les deux pays et financer des programmes de recherche conjoints.
"Une semaine avant la COP28, il ne pouvait y avoir meilleure manière d'affirmer l'ambition de nos deux pays pour le climat", a souligné Mme Colonna.
Parmi les autres accords noués: la reconduction pour cinq ans du partenariat entre le Centre Pompidou et le musée West Bund à Shanghai. Il consiste essentiellement en des prêts d'oeuvres et l'organisation d'expositions à partir des collections du musée parisien.
Les deux pays ont aussi signé un accord sur la coopération éducative, qui vise notamment à renforcer l'enseignement du français en Chine.
Depuis la reconnaissance de la République populaire de Chine par la France du général de Gaulle en 1964, Pékin perçoit Paris comme un interlocuteur ayant une approche plus indépendante des Etats-Unis que les autres pays occidentaux.
G.Machado--PC