-
Ligue 1: Une occasion de sortir de l'ombre pour Safonov au PSG ?
-
Foot: Messi et Miami face à Müller et Vancouver pour un premier titre en MLS
-
De nouvelles pluies torrentielles menacent le Sri Lanka et l'Indonésie, où la faim guette
-
Ukrainiens et Américains poursuivent leurs discussions en Floride
-
Merz en Israël pour renforcer la relation "particulière" avec Berlin
-
Nigel Farage lance son parti anti-immigration Reform UK à la conquête de l'Ecosse
-
Miss France 2026: à Amiens, 30 prétendantes pour une couronne
-
Budget de la Sécu: l'Assemblée rétablit la suspension de la réforme des retraites, nouveau vote décisif mardi
-
Budget de la Sécu: l'Assemblée rétablit la suspension de la réforme des retraites, nouveau vote décisif en vue mardi
-
Médaille, trophée, YMCA: Trump gâté pendant le tirage au sort du Mondial-2026
-
Ligue 1: Lille fait tomber Marseille et tient sa série
-
Mondial-2026: les Bleus de Deschamps pas gâtés par le tirage
-
Brésil: Bolsonaro désigne son fils aîné pour disputer la présidentielle de 2026
-
Wall Street termine en hausse, la Fed en ligne de mire
-
Le grand architecte Frank Gehry, maître du déconstructivisme, est mort
-
Cinq oeuvres majeures de l'architecte Frank Gehry
-
Ligue 1: Monaco terrassé à Brest
-
Mondial-2026: groupes piégeux pour l'Argentine et la France, Trump héros de la Fifa
-
Frank Gehry, l'une des rares superstars de l'architecture
-
Raid des Alizés: ensemble et contre tout, trois femmes pour un défi symbolique
-
Mondial-2026: la France avec le Sénégal, la Norvège et un barragiste intercontinental dans le groupe I
-
Blanchiment en France: la banque espagnole Santander accepte de payer une amende de 22,5 millions d'euros
-
En Italie, le premier sanctuaire marin pour dauphins d'Europe bientôt opérationnel
-
De nouvelles discussions entre Ukrainiens et Américains prévues pour ce vendredi à Miami, selon Kiev
-
Sanctions américaines: nous ne sommes pas des trafiquants de drogue, fustige le procureur adjoint de la CPI
-
Des experts nommés sous Trump chamboulent les recommandations vaccinales sur l'hépatite B
-
RDC: bombardements et déplacés au lendemain d'un accord signé à Washington
-
La Chine enverra deux nouveaux pandas géants en France d'ici à 2027
-
De nouvelles discussions entre Ukrainiens et Américains prévues ce vendredi à Miami, selon Kiev
-
Chute de 37% du nombre des animaux des fonds marins dans une zone d'exploration minière, selon une étude
-
Retraites et travail: la conférence sociale cherche à voir loin, en plein débat budgétaire
-
F1: Norris encore devant Verstappen lors des essais libres 2 à Abou Dhabi, Piastri 11e
-
Mondial-2026: Trump et Infantino lancent la cérémonie du tirage au sort en grande pompe
-
Le Liban assure ne pas vouloir de guerre avec Israël, après de premières discussions directes
-
Condamnation de Christophe Gleizes en Algérie: jugement "excessif" et "injuste", selon Macron
-
Un sac Birkin ayant appartenu à Jane Birkin vendu près de 2,5 millions d'euros à Abou Dhabi
-
La Bourse de Paris finit à l'équilibre, confiante dans la Fed
-
Mondial-2026: l'effervescence monte pour le tirage au sort, avec Trump en guest-star
-
Shein sera-t-il suspendu en France ? Décision le 19 décembre
-
Les boycotts jettent une ombre sur l'Eurovision 2026
-
Trump présente une vision résolument nationaliste pour l'Amérique dans le monde
-
Wall Street évolue en hausse, satisfaite de l'inflation américaine pour septembre
-
Egyptologie: une découverte exceptionnelle dans la nécropole de Tanis
-
Finale du Grand Prix: Chiba en tête après le libre, devant Liu
-
Wall Street ouvre en hausse, attend l'inflation américaine pour septembre
-
La pluie de retour au Sri Lanka et en Indonésie, déjà ravagés par les intempéries
-
Netflix en passe de racheter Warner Bros Discovery pour créer un géant du divertissement
-
Retraites et travail: la conférence sociale percutée par le débat budgétaire
-
Netflix va racheter Warner Bros Discovery pour près de 83 milliards de dollars
-
De fortes vagues attendues dans l'ouest, trois départements en vigilance orange samedi
Climat: le monde est entré dans une période de réchauffement de plus de 1,5°C à long terme, selon des scientifiques
La planète a déjà connu, en 2024, une année au-dessus de 1,5°C de réchauffement. Mais ce seuil fixé par l'accord de Paris va-t-il pour autant être franchi durablement? C'est probable car les températures récentes s'inscrivent dans une tendance de long terme, selon deux études publiées lundi.
Des chercheurs suggèrent ainsi, dans des articles publiés simultanément dans la revue Nature climate change, que nous pourrions être entrés dans une période de plusieurs décennies au-dessus de 1,5°C.
2024 a été la première année calendaire au-dessus de ce niveau de réchauffement, avec une température moyenne à la surface de la planète supérieure de 1,55°C à la moyenne de la période 1850-1900, selon une analyse de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), se basant sur six grandes bases de données internationales.
Avant cela, une série de douze mois consécutifs au-dessus de ce seuil avait déjà été constatée dès juin 2024 par l'observatoire européen Copernicus.
"Une seule année à plus de 1,5°C ne signifie pas que nous avons échoué à atteindre les objectifs de température à long terme de l'accord de Paris, lesquels portent sur des décennies", a toutefois rappelé la secrétaire générale de l'OMM, Celeste Saulo, reprenant le message de prudence habituel des grandes agences climatiques.
- "alerte précoce" -
L'accord historique de 2015 ambitionne de maintenir le réchauffement bien en dessous de 2°C et de poursuivre les efforts pour le limiter à 1,5°C.
Mais ces températures font référence à une moyenne climatique - typiquement sur 20 ans - permettant de lisser la variabilité des températures d'une année sur l'autre. Selon cette définition, le réchauffement actuel se situe autour de 1,3°C.
Dans les deux études, les chercheurs se demandent malgré tout si le franchissement du seuil de 1,5°C sur une année ne représente pas une "alerte précoce" indiquant que la limite de long terme est déjà en voie d'être franchie.
Une équipe basée en Allemagne et en Autriche s'est penchée sur la question en combinant des données d'observation et des modélisations.
Les scientifiques constatent que depuis le début du réchauffement climatique, une fois qu'une année a dépassé certains paliers d'augmentation des températures moyennes, elles s'inscrivent sur deux décennies à ce niveau.
Ce modèle, si on l'extrapole au seuil de 1,5°C, suggère que la période de 20 ans au-dessus de cette température "a déjà commencé et que les effets attendus à 1,5°C de réchauffement vont commencer à émerger", écrivent les auteurs. "A moins que des baisses ambitieuses des émissions soient mises en œuvre", soulignent-ils.
- "nouvelle ère" -
Mais attention, le monde n'en est encore qu'au début de cette période: il faudra probablement attendre son milieu, donc d'ici une dizaine d'années, pour établir que le réchauffement moyen a dépassé 1,5°C sur deux décennies.
Cette estimation est cohérente avec celle des scientifiques du Giec, les experts mandatés par l'ONU, qui prévoient qu'il y a une chance sur deux de constater dès 2030-2035 que le climat est réchauffé de 1,5°C en moyenne.
La deuxième étude publiée lundi utilise une méthodologie et des périodes de référence légèrement différentes mais pour une conclusion comparable.
"Si l'anomalie de 1,5°C continue au-delà de 18 mois consécutifs, il est quasiment certain que le seuil de l'accord de Paris sera franchi", même dans un scénario d'émissions de gaz à effet de serre intermédiaire (scénario dit "SSP 2-4.5" du Giec), précise Alex Cannon, du ministère canadien de l'Environnement et du changement climatique.
Les scientifiques soulignent l'importance de contenir le plus possible le réchauffement climatique, chaque fraction de degré supplémentaire entraînant plus de risques comme les vagues de chaleur ou la destruction de la vie marine.
Contenir le réchauffement à 1,5°C plutôt qu'à 2°C permettrait ainsi de limiter significativement ses conséquences les plus catastrophiques, selon le Giec.
"A moins d'entreprendre des mesures urgentes, on ne se souviendra pas de 2024 comme d'une anomalie mais comme le début d'une nouvelle ère climatique, caractérisée par des risques croissants", a commenté pour l'AFP William Ripple, professeur à l'université d'Oregon, qui n'a pas participé aux études.
V.Fontes--PC