-
Le Vietnam va construire une nouvelle liaison ferroviaire avec la Chine pour huit milliards de dollars
-
Conseil constitutionnel: Ferrand sur le gril, la droite fait monter la température
-
Bayrou s'apprête à surmonter une sixième motion de censure de la gauche
-
Le rappeur américain A$AP Rocky relaxé dans son procès pour agression avec arme
-
75 ans de la F1: Hamilton célébré à Londres, Verstappen hué
-
Brésil: Bolsonaro inculpé pour un projet présumé de coup d'Etat
-
Accord au Parlement sur la loi d'orientation agricole, une adoption en vue avant le Salon
-
Ukraine: Trump exprime sa confiance sur un accord avec Moscou et tance Zelensky
-
Australie: un banc de 157 dauphins s'échoue sur une plage de Tasmanie
-
Surf: doublé français sur le spot de grosses vagues de Nazaré
-
Ligue des champions: pas de miracle pour Monaco, soirée noire pour l'Italie
-
Ligue des champions: Monaco tombe avec les honneurs après son nul à Lisbonne contre Benfica
-
C1: un Bayern inquiétant arrache sa qualification au bout du suspense face au Celtic
-
Audience décisive mercredi dans l'affaire de corruption visant le maire de New York
-
Argentine : non-lieu confirmé pour les rugbymen français mais nouveau recours annoncé
-
Wall Street termine en légère hausse, nouveau record du S&P 500
-
Protéines d'insectes: la start-up Ynsect n'a pas trouvé de repreneur ou nouvel investisseur
-
La chute de Stéphane Plaza, l'agent immobilier vedette de M6
-
Le risque qu'un astéroïde frappe la Terre au plus haut niveau jamais enregistré, à 3,1%
-
Pérou: enquête après la fuite du dossier médical de Shakira
-
Ligue des champions: Feyernoord fait chuter l'AC Milan à domicile
-
RDC: le Rwanda suspend l'aide au développement belge
-
Meta va déployer un câble sous-marin long de 50.000 km pour alimenter l'IA
-
Foot: Olivier Giroud cambriolé, 500.000 euros de bijoux dérobés (médias)
-
RDC: l'armée ougandaise a déployé des troupes dans une ville du nord-est
-
ATP 500 de Doha: Berrettini gâche le retour de Djokovic
-
"Tension extrême" à dix jours de la fin des négociations agroalimentaire/supermarchés
-
Fusion nucléaire: un record de durée de plasma établi en France
-
Airbags: des clients de Citroën désemparés après un nouveau rappel de voitures
-
Mondiaux de biathlon: Simon brille pour la première fois sur l'individuel
-
Aquaculture: le caviar d'Aquitaine obtient de l'UE sa certification IGP
-
Les magasins français Micromania-Zing à vendre
-
Nucléaire: le directeur de l'AIEA à Fukushima pour inspecter la décontamination des sols
-
Santé: Philips peut à nouveau vendre ses respirateurs en France
-
Le pape, hospitalisé, annule ses engagements du week-end
-
JO: le comité d'organisation d'Alpes-2030 enfin lancé, Grospiron intronisé
-
Liban: des habitants découvrent un paysage de ruines après le retrait de l'armée israélienne
-
Mondiaux de biathlon: Julia Simon remporte l'individuel, Lou Jeanmonnot 3e
-
Gaza: le Hamas va rendre quatre corps d'otages jeudi, puis libérer six autres vivants
-
C1: Manchester City condamné à l'exploit face au Real Madrid
-
Wall Street ouvre en ordre dispersé, entre avancée de la tech et pourparlers russo-américains
-
Royaume-Uni: accablé par sa dette, Thames Water autorisé à emprunter encore
-
Ukraine: les Européens désaccordés à la croisée des chemins
-
UAE Tour: Tarling remporte la 2e étape et prend les commandes, Pogacar 3e du chrono
-
Vietnam: les députés approuvent une coupe drastique de la fonction publique
-
Au Racing 92, une équipe pour plaquer le handicap mental
-
Liban: des habitants retournent dans le sud après le retrait partiel d'Israël
-
Pape hospitalisé: le Vatican annule ses engagements prévus ce week-end
-
Pour stimuler son économie, l'Iran réfléchit au transfert de sa capitale près du Golfe
-
Edenred confiant pour 2025 malgré des vents contraires en Italie
Ukraine: de nouveaux corps torturés retrouvés près de Boutcha, l'aéroport d'Odessa bombardé
La police ukrainienne a annoncé samedi la découverte d'une fosse commune avec les corps de trois hommes torturés près de Boutcha, petite ville devenue le symbole des atrocités imputées à la Russie, alors qu'au sud c'est l'aéroport d'Odessa qui a été frappé par des tirs de missile.
"L'ennemi a frappé depuis la Crimée par un système de missile de défense côtière Bastion. La piste de l'aéroport d'Odessa a été détruite", a déclaré le gouverneur Maxim Martchenko dans une vidéo sur son compte Telegram.
Odessa, grande ville portuaire de la mer Noire d'un million d'habitants, au poids symbolique et historique majeur, a jusqu'ici été relativement épargnée par les combats.
Elle se trouve dans la bande côtière que la Russie pourrait envisager de conquérir pour faire la jonction à l'ouest avec l'enclave séparatiste prorusse de Transdniestrie, en Moldavie, où elle dispose de troupes.
"Les victimes ont été torturées pendant longtemps (...) Finalement, chacun d'eux a reçu une balle dans la tempe", a indiqué dans un communiqué le chef de la police de la région de Kiev, Andriï Nebytov.
Ces trois hommes "avaient les mains liées, des vêtements autour du visage pour qu'ils ne voient rien et certains avaient des baillons dans la bouche", a-t-il ajouté.
Des survivants de l'occupation de Boutcha en mars par les forces russes avaient raconté cette semaine à l'AFP les prisonniers à genoux aux mains liées derrière le dos, les exécutions sommaires et les mares de sang dans les maisons.
Ceux qui ont vu "s'en souviendront pour des centaines d'années", avait dit Viktor Chatylo, un habitant de la rue Iablounska, dans laquelle l'AFP avait constaté, le 2 avril, la présence d'une vingtaine de cadavres de civils après le départ des forces russes.
- "Personne ne sait combien" -
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a chiffré à 900 vendredi, dans un entretien avec la presse polonaise, le nombre de corps découverts dans la zone de Boutcha.
Les soldats russes ayant brûlé et enterré des corps, "personne ne sait combien de gens ont péri", a-t-il ajouté.
Le parquet ukrainien a d'ores et déjà annoncé l'inculpation de dix soldats russes, le recensement de plus de 8.000 crimes de guerre en Ukraine, et le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, qui s'est rendu à Boutcha jeudi, a exhorté Moscou à coopérer avec l'enquête de la Cour pénale internationale.
Mais Moscou a nié toute responsabilité et parlé d'une "mise en scène". L'armée russe a été jusqu'à frapper Kiev alors que M. Guterres s'y trouvait, tuant une journaliste et déclenchant un concert de protestations internationales.
Le porte-parole du Pentagone, John Kirby, s'est publiquement interrogé vendredi sur la "dépravation" du président russe Vladimir Poutine, avouant qu'il était "difficile de regarder certaines images" d'atrocités commises sur les civils ukrainiens.
Le président français Emmanuel Macron a quant à lui fait savoir, après un entretien téléphonique avec son homologue ukrainien, que se poursuivrait sur place "la mission d’experts français contribuant au recueil de preuves pour (...) permettre le travail de la justice internationale relatif aux crimes commis dans le cadre de l’agression russe".
Il a ajouté que la France allait "renforcer" ses envois de matériel militaire à l'Ukraine - notamment des canons longue portée - pour "rétablir la souveraineté et l’intégrité territoriale de l'Ukraine".
Après avoir mis en échec l'armée russe dans son offensive lancée le 24 février sur Kiev, les forces ukrainiennes peinent désormais à contenir la poussée dans l'est du pays d'une armée en supériorité numérique et pour l'instant mieux armée, qui cherche à les prendre en étau depuis le nord et le sud.
Volodymyr Zelensky a notamment reconnu vendredi soir que la situation dans la région de Kharkiv, deuxième ville du pays près de la frontière russe, était "difficile".
De violentes explosions ont été entendues dans la nuit de vendredi à samedi dans la ville, pilonnée depuis des semaines par l'artillerie russe. Les bombardements avaient fait un mort et plusieurs blessés vendredi.
"Si c'était une guerre d'infanterie contre infanterie, on aurait des chances. Mais dans ce secteur, c'est d'abord une guerre d'artillerie et on n'en a pas assez", a dit à l'AFP "Viking", un sergent-chef de 27 ans qui s'est replié de Kreminna, ville de l'est prise par les Russes le 18 avril.
Les Occidentaux, dont les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne, ont promis des centaines d'obusiers aux Ukrainiens, mais le temps presse.
- Les objectifs "seront atteints" -
L'armée ukrainienne réussit cependant a remporter des succès "tactiques", a souligné M. Zelensky, comme à Rouska Lozova, un village repris au nord de Kharkiv, d'où les forces russes pilonnaient la ville. Plus de 600 habitants ont été évacués du village, occupé depuis deux mois, selon le ministère ukrainien de la Défense.
L'Ukraine a également frappé des objectifs stratégiques en territoire russe.
Le gouverneur de la région russe de Briansk, au nord-est de l'Ukraine, Alexandre Bogomaz, a ainsi annoncé sur Telegram que la défense aérienne avait "détecté un avion des forces armées ukrainiennes" samedi matin, et que deux obus avaient endommagé des installations pétrolières.
Plusieurs réserves de carburant en territoire russe ont été la cible d'intrusions apparentes des forces ukrainiennes ces dernières semaines, même si Kiev refuse de confirmer son implication.
Dans les régions de Donetsk et Lougansk, dans l'est de l'Ukraine, 14 attaques lancées par les forces russes ont aussi été repoussées au cours des dernières 24 heures, a affirmé samedi l'état-major des forces ukrainiennes.
Un haut responsable du Pentagone a relevé vendredi que si les forces russes étaient "loin d'avoir fait la jonction" des troupes entrées par la région de Kharkiv, au nord du Donbass, avec celles venues du sud du pays pour prendre en tenaille les forces ukrainiennes déployées sur la ligne de front, elles continuaient "de créer les conditions d'une offensive soutenue, plus vaste et plus longue".
- Inquiétude pour les femmes -
À Marioupol, grand ville portuaire du sud-est où plusieurs centaines de militaires et de civils ukrainiens sont retranchés dans des galeries souterraines de l'aciérie Azovstal pilonnée par les Russes, une opération d'évacuation de civils envisagée vendredi n'a pas eu lieu.
Un groupe de 25 civils dont six enfants a cependant pu sortir d'Azovstal samedi, selon l'agence russe TASS.
La vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk, a annoncé sur Telegram qu'un échange de prisonniers avait eu lieu, qui a permis de libérer quatorze Ukrainiens dont une militaire enceinte.
Dans une interview à la BBC vendredi, elle avait accusé la Russie d'avoir "déporté" sur son territoire un millier de civils ukrainiens, dont 500 femmes, et de les retenir en "otages" dans des centres de détention.
Elle a fait état de la difficulté de faire libérer les femmes.
"Maintenant, nous refusons d'organiser un échange sans aucune femme sur la liste", a-t-elle expliqué.
Sur le front diplomatique, alors que le président russe a été invité comme son homologue ukrainien au sommet du G20 prévu en novembre en Indonésie, les Etats-Unis ont dit refuser de traiter avec Vladimir Poutine "comme si de rien n'était".
P.Sousa--PC