- NBA: première pour LeBron et Bronny James, la saison est lancée
- Guainia: la région colombienne qui orne les aquariums du monde
- Retraites: l'abrogation façon RN en commission, la gauche en plein dilemme à l'Assemblée
- Paris Games Week: la fête du jeu vidéo veut rassembler au-delà des joueurs
- Von der Leyen en tournée dans les Balkans, élargissement et croissance au menu
- Harris et Trump se démultiplient pour toucher le plus grand nombre
- Nouvelle audience sur le maintien en détention du militant Paul Watson au Groenland
- Surtaxe sur les hauts revenus, cotisations patronales: le gouvernement en difficulté à l'Assemblée
- L'ancien PDG d'Abercrombie & Fitch inculpé pour trafic sexuel d'aspirants mannequins
- Un procès civil contre Polanski pour viol sur mineur annulé après un accord en Californie
- Cuba: sept morts après le passage d'Oscar, 70% de la population a du courant
- Ligue des champions: le PSG accroché, le Real renversant
- Dauphins: les captures mortelles divisées par quatre lors du mois sans pêche dans le golfe de Gascogne
- C1: le Real Madrid signe une nouvelle remontada face à Dortmund, Vinicius voit triple
- Hachem Safieddine, pressenti pour succéder à Nasrallah et tué par Israël
- "C'est du sérieux": un diplôme d'influenceur lancé en Irlande
- Wall Street termine partagée, hésite face à l'envolée des taux obligataires
- Arrestation de l'ex-ministre du pétrole: le Venezuela poursuivra les "traîtres à la patrie"
- USA: le régulateur FAA ouvre la voie aux taxis volants
- Léger rebond de la population d'une espèce de baleine très menacée
- C1: Monaco domine l'Etoile Rouge de Belgrade et regarde vers le haut
- Dans le nord de Gaza, des Palestiniens terrifiés fuient l'offensive israélienne
- Doliprane: la grève se poursuit à Lisieux et reste suspendue à Compiègne
- Agriculture: appel à une nouvelle mobilisation à partir de mi-novembre
- Blinken appelle Israël à profiter de la mort de Sinouar pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza
- Le nouveau-né prématuré enlevé par ses parents toujours introuvable, l'enquête se poursuit
- Accusations d'agressions sexuelles: Roman Polanski jugé en appel au civil pour diffamation
- Des annonceurs et médias français exigent la suspension d'un nouvel outil d'Apple masquant les publicités
- La Bourse de Paris termine atone dans un marché dominé par les incertitudes
- Marseille renouvelle son partenariat avec les furets pour chasser les rats
- Les victimes de Mohamed Al-Fayed de plus en plus nombreuses
- Cuba: 70% de la population a de nouveau de l'électricité
- Le procès "Carton rouge" s'attaque à l'arnaque des clubs de foot
- Otan, négociations de paix: Zelensky place ses espoirs dans l'élection américaine
- Assurance chômage: l'Unédic abaisse ses prévisions, la négociation démarre
- Face aux risques persistants, le FMI reste prudent pour l'économie mondiale
- Le Vendée Globe reste le "sommet" de la course au large, selon Titouan Lamazou
- Ukraine: l'étau russe se resserre à Tchassiv Iar, ville de l'est
- Des joueuses dénoncent le contrat de parrainage entre la Fifa et le pétrolier saoudien Aramco
- Wall Street ouvre en baisse, digère la remontée des taux obligataires
- L1: Jean-Louis Gasset nouvel entraîneur de Montpellier
- En perte de vitesse, l'économie chinoise doit plus compter sur la demande intérieure, selon le FMI
- Sortie mondiale de "Patriote", mémoires posthumes de l'opposant russe Alexeï Navalny
- Agriculture: les syndicats majoritaires appellent à des manifestations "à partir du 15 novembre"
- Près du front ukrainien, une ville se vide et un café se remplit
- Prix Goncourt: Kamel Daoud et Gaël Faye parmi les quatre finalistes
- Blinken en Israël pour pousser à un cessez-le-feu à Gaza, Israël pilonne le Hezbollah au Liban
- Deux semaines pour convaincre: Trump et Harris au pas de charge
- Badminton: Alex Lanier passe 15e mondial, meilleur classement de l'histoire pour un Français
- Dérapage budgétaire: l'ex-ministre des Comptes publics assure avoir toujours agi en "toute transparence"
Irlande du Nord: un demi-siècle après, Derry commémore le "Bloody Sunday"
Cinquante ans après la mort de 13 manifestants abattus par des soldats britanniques, une marche honore dimanche matin la mémoire des victimes du "Bloody Sunday", dans une Irlande du Nord meurtrie par les années noires des "Troubles" et les espoirs de justice déçus.
Retraçant le trajet de la manifestation pacifique pour les droits civiques qui s'est achevée dans un bain de sang le 30 janvier 1972, cette marche du souvenir rassemble entre autres des proches des victimes et doit s'achever par une cérémonie en fin de matinée au monument qui rend hommage aux victimes. Le Premier ministre irlandais Micheal Martin doit y déposer une gerbe.
"Je suis là pour honorer les gens qui ont été tués par l'Etat britannique", a déclaré à l'AFP Michael Roach, un Texan de 67 ans aux racines irlandaises, "il n'y aura pas de justice tant que les parachutistes ne seront pas devant la justice pour meurtre".
Une deuxième marche est prévue dans l'après-midi, dans les rues de Derry - appellation que les habitants préfèrent au nom officiel de Londonderry, synonyme de domination britannique - pour arriver à l'heure où les parachutistes du premier bataillon avaient ouvert le feu sur les manifestants catholiques.
Il faudra attendre 1998 pour que l'accord de paix du Vendredi saint mette un terme à trois décennies de conflit qui ont fait 3.500 morts.
L'armée britannique avait affirmé que les parachutistes avaient répondu aux tirs des "terroristes" de l'IRA, version confortée par un rapport réalisé à la hâte dans les semaines suivantes.
Malgré tous les témoignages contredisant cette version, il faudra attendre 2010 pour que soit officiellement reconnue l'innocence des victimes, atteintes pour certaines dans le dos ou même à terre, agitant un mouchoir blanc.
- "Amnistie" -
A l'issue de l'enquête la plus longue - 12 ans - et la plus coûteuse qu'ait connue le Royaume-Uni (près de 200 millions de livres sterling, soit 240 millions d'euros au taux actuel), le Premier ministre de l'époque, David Cameron, avait présenté des excuses officielles pour ces actes "injustifiés et injustifiables".
"Ca fait un demi-siècle, mais on dirait que c'était seulement hier pour nous à Derry", explique George Ryan, 61 ans, historien et guide dans la deuxième ville d'Irlande du Nord. Pour lui, la perspective de voir des militaires jugés pour le Bloody Sunday "semble plus improbable que jamais, mais c'est plus important que jamais".
Aucun soldat n'a été jugé pour le Bloody Sunday. Les poursuites pour meurtres engagées contre l'un d'eux ont été abandonnées pour des questions juridiques et le gouvernement britannique a présenté un projet de loi pour mettre un terme à toutes les poursuites liées au "Troubles", dénoncé de toutes part comme une "amnistie".
Le juge Mark Saville, qui a mené l'enquête publiée en 2010, a dit samedi sur les ondes de la BBC "comprendre" le sentiment que "la justice n'a pas été encore rendue".
A l'entrée du quartier catholique du Bogside, le slogan "Il n'y a pas de justice britannique" ("There is no British Justice") a pris place pour l'occasion sur le célèbre pan de mur historique marquant jadis l'entrée du "Derry libre".
- Bouleversements à l'horizon -
Il y a quelques jours, un drapeau des parachutistes hissé dans un quartier loyaliste de la ville a créé l'émoi, au point d'être évoqué lors d'une séance au Parlement à Londres.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson a qualifié le Bloody Sunday de "jour tragique dans notre histoire", l'un "des plus sombres" des Troubles.
Ces derniers mois, les effets du Brexit ont souligné la fragilité de l'équilibre de l'accord de paix de 1998.
Les dispositions douanières décriées, destinées à éviter toute frontière terrestre avec l'Irlande -mais en établissant une maritime de facto avec la Grande-Bretagne- font actuellement l'objet d'intenses négociations entre Londres et Bruxelles.
Elles ont aussi ravivé les tensions communautaires: lors d'émeutes à Belfast au printemps, les "murs de la paix" séparant quartiers catholiques et protestants ont été enflammés.
Les élections locales en mai s'annoncent déterminantes pour le fragile équilibre politique en place. Avec un recul des unionistes, une victoire des républicains est jugée crédible. Le Sinn Fein, autrefois branche politique de l'IRA, souhaite d'ici cinq ans un référendum sur la réunification de l'île.
A.S.Diogo--PC