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La mort du pape à 88 ans crée une vague d'émotion à travers le monde
La mort du pape François lundi matin au Vatican à 88 ans a suscité une vague d'émotion à travers le monde en faveur de cet Argentin au franc-parler populaire chez les fidèles mais aussi critiqué au sein de l'Eglise catholique.
De l'Iran à l'Allemagne en passant par les Etats-Unis, l'UE, l'ONU, le Liban, Israël ou l'Autorité palestinienne, les dirigeants du monde entier lui ont rendu un hommage unanime.
Mais ce sont avant tout les fidèles qui ont été touchés en plein coeur, comme à Gaza, Ibrahim Al-Tarazi, un catholique de 33 ans, qui a déploré "une nouvelle déchirante et choquante pour tous les chrétiens à Gaza et en Palestine". "Nos coeurs sont brisés".
A Buenos Aires, la ville natale de Jorge Bergolio, Juan Jose Roy, un retraité de 66 ans, a confié à l'AFP son désarroi. "C'est très dur, parce qu'une personne qui se souciait des plus démunis est morte et nous laisse seuls". "La seule chose qui m'apaise, c'est qu'il ait pu dire au revoir au monde hier à Pâques", a-t-il ajouté.
Le corps de François sera mis en bière à 18H00 GMT dans la chapelle de la résidence Sainte-Marthe, où il vivait depuis son élection en 2013, pour la constatation officielle du décès. La dépouille sera exposée à la basilique Saint-Pierre à partir de mercredi et la date des funérailles sera décidée mardi par les cardinaux.
Une première prière publique à son intention est prévue lundi soir à 19H30 (17H30 GMT) place Saint-Pierre, où sont attendus des milliers de fidèles.
C'est le cardinal camerlingue, l'Irlando-Américain Kevin Farrell, chargé de gérer les affaires courantes jusqu'à l'élection d'un nouveau pape, qui a annoncé la mort de François : "Ce matin à 07H35 (05H35 GMT), l'évêque de Rome, François, est retourné à la maison du Père. Il a dédié toute sa vie au service du Seigneur et de son Église".
- "Brisé des barrières"-
Le pape argentin était sorti de l'hôpital le 23 mars après avoir été hospitalisé pendant 38 jours pour une double pneumonie, sa quatrième et plus longue hospitalisation depuis son élection.
En dépit de l'avis des médecins lui ayant prescrit un strict repos de deux mois, il avait multiplié les apparitions publiques ces derniers jours.
Apparu épuisé dimanche, à l'occasion des célébrations de Pâques, il s'était tout de même offert un bain de foule en "papamobile" sur la place Saint-Pierre.
Le visage fermé, il avait été contraint de déléguer la lecture de sa bénédiction à un collaborateur, prononçant à peine quelques mots, à bout de souffle.
Les dirigeants du monde entier lui ont rendu hommage. Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres l'a qualifié de "messager d'espoir, d'humilité et d'humanité".
"Repose en paix, pape François! Que Dieu le bénisse, ainsi que tous ceux qui l'ont aimé", a réagi de son côté le président américain Donald Trump, tandis que le président français Emmanuel Macron a salué un homme qui a toujours été "aux côtés des plus vulnérables et des plus fragiles".
Le président russe Vladimir Poutine voit chez François un "défenseur" de "l'humanisme et de la justice", tandis que son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié celui "a prié pour la paix en Ukraine et pour les Ukrainiens".
- Rituel simplifié -
"J'étais là par hasard, j'ai entendu la nouvelle dans un magasin à la radio, c'est un grand pape qui est parti", a confié à l'AFP Fabio Malvesi, 66 ans, sur la place Saint-Pierre. "Il a changé bien des choses, brisé des barrières, c'était une grande personne, simple."
Problèmes de hanche, douleurs au genou, opérations, infections respiratoires: le pape, qui se déplaçait en fauteuil roulant, affichait une santé déclinante mais avait tenu à maintenir un rythme effréné.
Le rituel du Vatican prévoit des obsèques quatre à six jours après le décès et un délai de 15 à 20 jours pour organiser le conclave, lors duquel les 135 cardinaux électeurs, dont environ 80% choisis par François lui-même, auront la lourde tâche d'élire son successeur.
François avait révélé fin 2023 qu'il souhaitait être inhumé dans la basilique Sainte-Marie Majeure, dans le centre de Rome, plutôt que dans la crypte de la basilique Saint-Pierre, une première depuis plus de trois siècles.
Les alertes sur sa santé s'étaient multipliées ces derniers mois, alimentant les spéculations sur une possible renonciation dans la lignée de son prédécesseur Benoît XVI.
Le chef spirituel de près de 1,4 milliard de catholiques avait déjà connu deux hospitalisations en 2023, dont une pour une lourde opération de l'abdomen, et avait été contraint d'annuler plusieurs engagements ces derniers mois.
- Réformes multiples -
Amateur de musique et de football, Jorge Mario Bergoglio, réfractaire aux vacances, enchaînait souvent une dizaine de rendez-vous par jour. Il avait même effectué en septembre le plus long voyage de son pontificat, aux confins de l'Asie et de l'Océanie.
En février, il avait encore condamné les expulsions massives de migrants voulues par le président américain Donald Trump, s'attirant les foudres de la Maison Blanche.
Opposant acharné au commerce des armes, l'ancien archevêque de Buenos Aires est toutefois resté impuissant face aux conflits en Ukraine ou au Proche-Orient, malgré d'innombrables appels à la paix.
Ce politique madré au franc-parler abrasif a aussi voulu réformer une Curie - le gouvernement central du Saint-Siège - rongée par l'inertie, y développer la place des femmes et des laïcs et assainir les sulfureuses finances du Vatican.
Face au drame de la pédocriminalité dans l'Eglise, il a levé le secret pontifical et obligé religieux et laïcs à signaler les cas à leur hiérarchie. Sans convaincre les associations de victimes, qui lui ont reproché de ne pas être allé assez loin.
- "Périphéries" -
Attaché au dialogue inter-religieux, notamment avec l'islam, il a défendu jusqu'au bout une Eglise "ouverte à tous", s'attirant les foudres des mouvements populistes pour son soutien aux migrants.
Si ce pape au style chaleureux a suscité une grande ferveur populaire, souhaitant chaque dimanche "bon appétit" aux fidèles place Saint-Pierre, il fut aussi durement critiqué par une opposition conservatrice pour son supposé manque d'orthodoxie et une gouvernance jugée autoritaire.
En témoignent les levées de boucliers suscitées par certaines décisions, comme l'ouverture des bénédictions de couples de même sexe fin 2023, ou la restriction des célébrations de la messe en latin.
Ces critiques furent aussi alimentées par l'ombre de Benoît XVI, qui a résidé au Vatican jusqu'à sa mort fin 2022, nourrissant la saga des "deux papes".
La "guerre civile" au sein de l'Eglise a atteint des sommets avec les diatribes de certains cardinaux, notamment avant le Synode sur l'avenir de l'Eglise fin 2023.
Le style détonant de François, qui a préféré un sobre deux-pièces de 70m² aux ors du palais apostolique, lui a aussi valu d'être accusé de désacraliser à l'excès la fonction.
Le 266e pape, davantage intéressé par les "périphéries" de la planète que par les grands pays occidentaux, a aussi réorienté les débats au sein de l'Eglise, à l'image de son encyclique écologiste et sociale "Laudato si" en 2015, réquisitoire très remarqué contre la finance exaltant la sauvegarde de la planète.
X.Matos--PC