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Macron et Tusk vont sceller une alliance renforcée face à la Russie
Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre polonais Donald Tusk vont signer vendredi à Nancy, dans l'est de la France, un traité renforçant les liens de défense entre les deux pays face à une Russie jugée de plus en plus menaçante après déjà trois ans de guerre en Ukraine.
Les deux dirigeants se retrouveront à 12H45 (10H45 GMT) dans la cité lorraine pour signer un "traité d'amitié et de coopération renforcée", signe du poids grandissant en Europe de la Pologne, acteur-clé sur le flanc est de l'Otan.
Pour ce moment-phare, rien n'a été laissé au hasard. Les retrouvailles dans la cité lorraine interviennent pour la Journée de l'Europe, qui célèbre cette année les 75 ans de la construction européenne. A 2.600 kilomètres de la Place Rouge où Vladimir Poutine a défié dans la matinée les Occidentaux avec un imposant défilé militaire pour les 80 ans de la victoire sur l'Allemagne nazie.
Avec en toile de fond la guerre en Ukraine qui, trois ans après le début de l'offensive russe, ne faiblit pas malgré la promesse de Donald Trump d'y mettre fin. Et une menace de désengagement américain qui pousse l'Europe à se réarmer massivement.
Dans ce contexte, le traité va inclure une clause de défense mutuelle, qui "ouvre la possibilité d'une coopération" en matière de dissuasion nucléaire, a annoncé Donald Tusk avant de s'envoler pour la France.
"Cette clause de soutien mutuel en cas d'agression contre l'un de nos pays est l'essence même de ce traité", s'est-il félicité. "En cas de menace, d'attaque contre la Pologne, et la France, les deux pays s'engagent à fournir une assistance mutuelle, y compris une assistance militaire", a-t-il précisé.
Les deux pays avaient déjà conclu un traité d'amitié en 1991, alors que la Pologne sortait du glacis soviétique, après la chute du Rideau de fer, mais moins ambitieux.
- "Partenaire négligé" -
"L'objectif de ce traité, c'est de consacrer l'amitié franco-polonaise, et de renforcer dans la sécurité, la défense, les infrastructures, l'énergie et toute une série d'autres domaines notre partenariat bilatéral", explique la présidence française.
Emmanuel Macron entend ainsi rehausser la relation avec Varsovie au niveau de celle déjà actée avec l'Allemagne, l'Italie ou l'Espagne à travers les traités de l'Elysée (1963), du Quirinal (2021) et de Barcelone (2023).
La Pologne est "un partenaire que pendant trop longtemps (...) on a un peu négligé", a reconnu vendredi sur RTL le ministre français chargé de l'Europe Benjamin Haddad.
"Il n'y avait pas de raison, c'était même une anomalie, de considérer que nous avions un traité privilégié avec l'Allemagne (renforcé à Aix-la-Chapelle en 2019, ndlr), que nous avions rehaussé notre relation avec l'Italie et avec l'Espagne, mais pas avec elle", souligne l'Elysée.
Craignant la menace du grand voisin russe et soutien actif de l'Ukraine, la Pologne, pays de quelque 38 millions d'habitants, s'est lancée dans un programme de modernisation accélérée de son armée et est devenue un acteur politique et militaire majeur en Europe.
Jusqu'ici très dépendante des Etats-Unis pour sa défense, elle est profondément ébranlée par le climat d'incertitude généré par les ambivalences de Donald Trump envers l'Europe.
Varsovie s'intéresse particulièrement à l'idée française d'un parapluie nucléaire européen. Une proposition jugée "très prometteuse" par Donald Tusk en mars et qui retient aussi l'attention de Berlin.
- Coordination militaire -
La France est le seul pays d'Europe occidentale, avec le Royaume-Uni, doté de l'arme nucléaire. Les autres pays européens membres de l'Otan sont jusqu'ici sous le parapluie de la dissuasion nucléaire américaine.
Mais face aux remous transatlantiques, Emmanuel Macron s'est dit prêt à "ouvrir le débat stratégique sur la protection par notre dissuasion de nos alliés du continent européen".
Comme ses prédécesseurs, il a relevé à plusieurs reprises que les intérêts vitaux de la France, à la base de la doctrine de dissuasion, avaient une "dimension européenne", qui pourrait donc inclure des pays voisins, voire au-delà.
La France espère, elle, renforcer la coordination militaire et diplomatique dans la région, et ne plus laisser les Etats-Unis dominer le dialogue avec les Polonais.
Elle mise aussi sur un nouveau marché pour son industrie de défense au moment où Varsovie cherche à se doter d'avions de transport, d'avions-ravitailleurs ou encore de sous-marins.
Soucieux des symboles, Emmanuel Macron et Donald Tusk signeront ce nouveau traité dans un décor chargé d'histoire. Nancy fut la résidence du roi de Pologne Stanislas Leszczynski, devenu duc de Lorraine après avoir été contraint à l'exil par les armées russe et autrichienne et beau-père du roi de France Louis XV.
E.Ramalho--PC