-
Le Parlement européen fait pression pour faciliter l'accès à l'IVG à travers le continent
-
La mobilisation agricole enfle dans le Sud-Ouest malgré l'appel à "l'apaisement" de Genevard
-
Mercosur: "la France s'opposerait de manière très ferme" à un éventuel "passage en force" de l'UE, dit Macron
-
Paris-Nice: rendez-vous à l'Allianz Riviera
-
Le Louvre rouvre partiellement malgré la reconduction de la grève
-
NanoXplore, l'"Astérix" contre "l'empire américain" des puces, se lance dans la défense
-
Le fils du cinéaste Rob Reiner en attente d'une comparution devant un juge
-
Dermatose: la mobilisation enfle dans le Sud-Ouest, appel à "l'apaisement" de Genevard
-
Zone euro : l'inflation ressort inchangée en novembre, à la veille de la réunion de la BCE
-
La grève au Louvre reconduite à l'unanimité, la réouverture du musée incertaine
-
Taxe carbone: l'UE aménage son dispositif pour les engrais face à la crise agricole
-
La Bourse de Paris atone, entre emploi et inflation américaine
-
Dermatose: la mobilisation enfle dans le Sud-Ouest malgré les annonces ministérielles
-
Des "dizaines de fiches" sensibles du ministère de l'Intérieur volées lors d'une attaque informatique
-
Australie: la communauté juive, bouleversée et en colère, enterre "le Rabbin de Bondi"
-
Des "dizaines de fichiers" sensibles du ministère de l'Intérieur volés lors d'une attaque informatique
-
Comment la "glace ancienne" pourrait aider les scientifiques à protéger les glaciers
-
Vieux remèdes et IA: l'OMS recherche des preuves d'efficacité de la médecine traditionnelle
-
Royaume-Uni: l'inflation ralentit plus fortement que prévu en novembre, à 3,2% sur un an
-
Attentat de Sydney: l'assaillant inculpé de terrorisme, inhumation des victimes
-
L'évolution du cyclisme: "le changement est impressionnant", souligne Guillaume Martin-Guyonnet
-
La seule Afghane du CIO lutte pour le droit des femmes dans son pays
-
Vers une consommation record de charbon en 2025, avant un début de déclin
-
Brésil: une forte réduction de peine pour Bolsonaro entre les mains du Sénat
-
Endeuillé, isolé mais libre de rêver : être jeune en Ukraine
-
La fusée Ariane 6 décolle de Kourou avec deux satellites Galileo
-
Coupe NBA: Wembanyama et les Spurs renversés par les Knicks en finale
-
En Guinée, la déchirante quête des familles des jeunes disparus de la migration
-
Pédopornographie: l'ex-numéro deux de la police néo-zélandaise condamné à la détention à domicile
-
Le fils du cinéaste Rob Reiner inculpé pour l'assassinat de ses parents
-
Coupe intercontinentale: au Qatar, le PSG en route vers de nouvelles conquêtes
-
Tirs à l'université américaine Brown: une longue vidéo du suspect diffusée
-
Washington menace l'UE de représailles si la régulation numérique européenne n'évolue pas
-
Grève au Louvre: nouvelle AG du personnel, la réouverture du musée en jeu
-
Le fils du cinéaste Rob Reiner va être inculpé pour l'assassinat de ses parents
-
Trump annonce un blocus américain au Venezuela sur les pétroliers sous sanctions
-
L'Australie commence à enterrer les victimes du massacre de la plage de Sydney
-
Mondial-2026: la Fifa annonce des billets à 60 dollars pour les supporters
-
Importations: un rapport parlementaire dénonce des contrôles "dérisoires" et des fraudes massives
-
Wall Street sceptique face à l'emploi américain
-
Ski: Shiffrin remporte le slalom de Courchevel, 105e victoire en Coupe du monde
-
Dermatose: le gouvernement promet d'accélérer sur la vaccination
-
La Mairie de Paris lorgne sur le BHV, son patron dans la tourmente
-
Rétractation de Takieddine: la perspective d'un nouveau procès pour Nicolas Sarkozy
-
RDC: le M23 affirme qu'il se retirera d'Uvira, 85.000 réfugiés dans des conditions catastrophiques au Burundi
-
L'Assemblée adopte définitivement le budget de la Sécurité sociale pour 2026
-
Trump a "la personnalité d'un alcoolique", selon sa directrice de cabinet
-
Rétractation de Takieddine: procès requis contre Sarkozy, Carla Bruni et "Mimi" Marchand
-
Un "immense" ensemble d'empreintes de dinosaures découvert en Italie
-
Au Bourget, un rassemblement en hommage à Dan Elkayam, tué dans l'attaque de Sydney
Duel présidentiel en Roumanie entre un candidat trumpiste et un maire pro-européen
Maintenir le cap européen et le soutien à Kiev ou se tourner vers l'extrême droite : la Roumanie vote dimanche pour élire son président, cinq mois après la spectaculaire annulation d'un scrutin entaché de soupçons d'ingérence russe.
Le chef du parti nationaliste AUR, George Simion, 38 ans, et le maire centriste de Bucarest, Nicusor Dan, 55 ans, s'affrontent pour décrocher le poste suprême, doté du pouvoir de nommer à des postes clés et de participer aux sommets de l'UE et de l'Otan.
Le premier, un souverainiste fervent admirateur de Donald Trump, a largement dominé le premier tour avec un score de près de 41%, le double de son rival, mais les sondages, pas toujours fiables par le passé, les placent désormais au coude-à-coude.
L'élection est surveillée de près par la communauté internationale, Bruxelles s'inquiétant de voir les rangs des dirigeants d'extrême droite s'étoffer et Washington, très critique du fiasco du scrutin de l'automne dernier, appelant à respecter la voix du peuple.
Membre loyal de l'UE, la Roumanie, une nation de 19 millions d'habitants voisine de l'Ukraine, est devenue un pilier essentiel de l'Otan depuis le début de l'offensive russe en 2022.
"J'ai voté pour une vie meilleure" et rester sur le chemin européen, a confié Catalin Birca, retraité de 57 ans, interrogé par l'AFP à Bucarest, refusant de "revenir à la case départ".
- "Un tournant" -
Ancien hooligan ayant cherché à lisser son discours ces derniers mois, M. Simion se dit persuadé qu'il sera "le prochain président de Roumanie". Sauf en cas de "fraudes massives", a-t-il averti, ouvrant la voie à une contestation en cas de défaite.
Ce détracteur des "politiques absurdes de l'UE" pourrait cependant pâtir d'une série de faux pas dans l'entre-deux-tours, entre "agressivité" et absence à de nombreux débats, selon les analystes.
Son adversaire, un mathématicien de formation, espère quant à lui un sursaut des abstentionnistes, après un premier tour marqué par un taux de participation de seulement 53%.
Les sondages de sortie des urnes seront publiés peu après la fermeture des bureaux de vote à 21H00 locales (18H00 GMT) et les résultats devraient parvenir dans la nuit.
"C'est un tournant, une élection décisive. La Roumanie choisit son avenir non seulement pour les cinq prochaines années mais pour bien plus longtemps", a déclaré en votant à Fagaras, sa ville natale de Transylvanie, Nicusor Dan, un Européen convaincu et fervent soutien de Kiev.
George Simion veut quant à lui mettre un terme à l'aide militaire à l'Ukraine: il exige une "compensation financière" pour l'assistance fournie jusqu'ici et prône "la neutralité", tout en se défendant d'être "l'ami de Vladimir Poutine".
- "Georgescu président!" -
"Contre les injustices" et "humiliations dont nos soeurs et frères ont été victimes, contre ceux qui nous méprisent tous" et "pour que notre avenir soit décidé uniquement par et pour les Roumains": son message, répété dimanche quand il a voté à Mogosoaia, près de la capitale, séduit de nombreux électeurs las d'être considérés comme des citoyens de seconde zone dans l'UE.
Il s'est de nouveau affiché avec Calin Georgescu, celui qui avait surpris en terminant en tête du scrutin du 24 novembre après une campagne massive sur TikTok dont le mode opératoire pointait vers la Russie.
Cet ex-haut fonctionnaire a depuis été inculpé et exclu de cette nouvelle course, une décision qui a provoqué des manifestations parfois violentes.
George Simion est lui aussi très présent sur les réseaux sociaux, rouvrant dimanche ses comptes Facebook et TikTok temporairement fermés la veille pour "une journée de silence".
L'extrême droite roumaine capitalise sur une population frustrée, notamment dans les campagnes, face aux "politiciens voleurs" au pouvoir depuis 1989 et en colère devant les difficultés économiques d'un des pays les plus pauvres de l'UE.
"Calin Georgescu président!", a crié une petite foule venue avec des fleurs accueillir son héros déchu.
"Nous voici avec un président officiel et un président honorifique, quelle chance", plaisantait Liliana Circiu, une religieuse de 54 ans, priant pour "une Roumanie sainte et pure".
A.Motta--PC