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A l'Assemblée, la censure s'éloigne mais le chaudron budgétaire s'annonce
Si la perspective de la censure s'éloigne pour Sébastien Lecornu, les tensions politiques sont loin d'être retombées, le Parlement s'apprêtant à plonger dans des débats budgétaires qui promettent d'être épiques et inédits sans la menace du 49.3 pour en garantir l'issue.
Mercredi, après son baptême du feu des questions au gouvernement à l'Assemblée, le Premier ministre a été accueilli froidement au Sénat pour sa déclaration de politique générale, où il a notamment proposé de confier la gestion du système de retraites aux partenaires sociaux.
Sa proposition mardi de suspendre la réforme des retraites jusqu'à l'élection présidentielle a notamment fait grincer les sénateurs Les Républicains, opposés, tout comme le patron du parti Bruno Retailleau, à tout retour en arrière.
Le Premier ministre a fait valoir que "suspendre, ce n'est pas renoncer" à la réforme et mis en avant la "stabilité" générée par cette initiative après des journées de crise politique : les socialistes ne voteront pas les motions de censure de La France insoumise et du Rassemblement national débattues jeudi matin.
RN, LFI, écologistes et communistes vont tenter de faire tomber le gouvernement, mais il devrait manquer une vingtaine de voix pour atteindre la majorité absolue des 289 voix nécessaires. Seuls trois députés socialistes sur 69, selon le patron du PS Olivier Faure, devraient voter la censure, malgré la consigne du parti, et suivre ainsi l'appel "à désobéir" lancé par le coordinateur de LFI Manuel Bompard.
- Terrain inconnu -
La présidente du groupe RN à l'Assemblée Marine Le Pen a fait contre mauvaise fortune bon cœur : si le gouvernement ne tombe pas jeudi, il "ne tiendra pas sur la durée", a-t-elle assuré, prévoyant une dissolution "dans trois semaines ou dans trois mois".
Car le Parlement va entrer en terrain inconnu avec la promesse de Sébastien Lecornu de lui laisser le dernier mot. "Le gouvernement proposera, nous débattrons, vous voterez", a-t-il répété aux parlementaires. Le Premier ministre s'est engagé à ne pas recourir à l'article 49.3 de la Constitution qui a permis l'adoption de tous les budgets sans vote depuis 2022.
Cette mise en retrait de l'exécutif - même s'il dispose d'autres moyens pour faire avancer les débats - risque de faire de l'Assemblée un champ de bataille permanent, où la volonté du gouvernement de négocier pourrait se heurter à la tentation de certaines oppositions d'enliser les débats.
"Maintenant que la balle est dans le camp de l'Assemblée (...) Ce serait quand même assez +abracadabrantesque+ qu'on ne puisse pas aller au vote de notre fait", a averti la présidente de la chambre basse Yaël Braun-Pivet.
Les majorités risquent en outre d'être variables en fonction des sujets et de... l'assiduité des parlementaires. "Les semaines qui viennent vont être très dures, j'ai dit à mes députés qu'il faudra être là tout le temps", anticipe le patron du groupe PS Boris Vallaud.
- "Trahison" -
Face à l'opposition ou a minima l'abstention d'une large partie du socle commun - camp présidentiel et LR -, le RN et LFI n'ont pour l'instant pas confirmé qu'ils voteraient cette suspension alors qu'ils accusent les socialistes de "trahison" et qu'ils y voient un renoncement par rapport à l'abrogation qu'ils défendent.
Pour Manuel Bompard, passer par un amendement veut dire que le PS devra voter le PLFSS "le plus brutal de ces 30 dernières années".
Le président LFI de la commission des Finances de l'Assemblée Éric Coquerel a lui demandé au gouvernement qu'il "s'engage sur une loi spécifique" si le PLFSS n'aboutissait pas.
Jean-Philippe Tanguy (RN) a, lui, mis "au défi" le PS d'apporter "la preuve concrète et opposable" qu'il a les moyens d'obtenir la suspension de la réforme.
Au-delà de leur "victoire" revendiquée sur les retraites, les socialistes entendent mener bataille, vote par vote, contre le gel du barème de l'impôt sur le revenu, des prestations sociales ou encore le doublement des franchises médicales.
Ces mesures font partie de l'effort budgétaire prévu par le gouvernement d'une trentaine de milliards d'euros, dont 14 milliards de nouveaux prélèvements obligatoires.
bur-far-ama-are/sde/sp
A.Aguiar--PC