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Budget: Lecornu ouvre les débats dans l'hémicycle sous les menaces du PS
"2026 ne peut pas être une année de perdue pour la France". Sébastien Lecornu a ouvert lui-même vendredi à l'Assemblée la discussion générale sur le budget, sans apporter de réponses concrètes sur la fiscalité aux socialistes, qui ont haussé le ton et menacent à nouveau de censure.
Fait inhabituel, le Premier ministre s'est rendu au palais Bourbon pour une déclaration d'un quart d'heure en ouverture des débats en séance sur la partie recette, aux accents de déclaration de politique générale bis.
"On ne peut plus gouverner par la seule discipline d'un camp", a assuré M. Lecornu, appelant au "compromis" et à "un changement de culture" pour une "révolution tranquille" au Parlement.
Le chef du gouvernement, renommé par Emmanuel Macron après l'épisode rocambolesque de la démission express de son premier gouvernement, a évité la censure d'emblée en acceptant de suspendre la réforme des retraites, condition fixée par les socialistes.
Mais ces derniers ont à nouveau menacé de censure après le rejet en commission de la première partie du budget, rendant incertaine l'issue des débats prévus jusqu'à la fin de l'année, d'autant plus avec l'abandon annoncé par Matignon du recours à l'article 49.3.
"S'il n'y a pas d'évolution (...) d'ici lundi, les socialistes voteront contre et censureront", a assuré vendredi matin le Premier secrétaire du PS Olivier Faure, sur X.
Le patron du PS exige que des mesures de justice fiscale proposées par la gauche (taxe Zucman, ISF climatique, etc...) soient adoptées lors de l'examen pour supprimer, en retour, "les horreurs de la copie" gouvernementale.
- Signaux à la droite -
Mais M. Lecornu n'a pas fourni de réponses précises sur ce terrain. "On ne peut pas parler de fiscalité sans parler d'économie. Mais à l'inverse, on ne peut pas débattre des prélèvements obligatoires en refusant par principe tout dialogue sur la justice fiscale et sur la progressivité de l'effort au sein des contribuables", a-t-il déclaré, se disant prêt au "débat" avec les oppositions.
Il a également adressé des signaux à la droite, se montrant disposé à travailler avec Les Républicains (LR) pour "des mesures de valorisation du travail" et à faire avancer "en parallèle" du budget "l'allocation sociale unique", mantra du patron du groupe Laurent Wauquiez.
Le PS mettra-t-il sa menace à exécution ? "Le chantage par voie de presse (du PS, ndlr) n'est pas une voie pour la discussion", a répliqué sur X Marc Fesneau, président des députés MoDem.
"Tout ça c'est du bidon", s'est exclamée pour sa part Marine Le Pen, fustigeant une "mise en scène" des désaccords entre le gouvernement et les socialistes.
De son côté", LFI défendra dans l'hémicycle une motion de rejet, qui sera très probablement repoussée.
Le projet de loi de finances pour 2026 a été sèchement battu en commission (11 voix pour, 37 contre).
Seuls les députés Renaissance l'ont approuvé; le RN, la gauche et LR, qui a pourtant six ministres au gouvernement, ont voté contre. Les deux autres groupes macronistes, le MoDem et Horizons, se sont abstenus.
- Nombreux points chauds -
Les propositions de la gauche en faveur de la taxation des plus fortunés, au premier rang desquels un amendement sur la taxe Zucman sur les ultra-riches, seront normalement examinées samedi.
Une réunion a eu lieu dans la matinée entre des représentants de gauche et des macronistes pour discuter des positions de chacun sur les mesures fiscales.
Bien d'autres points chauds dans cette première partie du projet de budget, consacrée aux recettes, attendent les députés lors des débats programmés jusqu'au 3 novembre, avant un vote solennel le 4.
Les discussions promettent d'êtres vives sur le gel du barème de l'impôt sur le revenu, la suppression d'un abattement fiscal pour les retraités, ou la suppression de la défiscalisation des indemnités journalières pour affection de longue durée (ALD), des mesures dont le gouvernement attend des économies, mais qui sont contestées jusque dans son camp.
Parallèlement au projet de budget de l’État, celui de la Sécurité sociale, dont l'examen en commission commencera lundi, contient une autre clé de la non-censure: la suspension de la réforme des retraites, ajoutée au texte initial par une lettre rectificative jeudi.
Là encore, les pistes de financement seront au cœur des débats. La suspension de la réforme doit pour l'instant être financée par la mise à contribution des complémentaires santé et des retraités, ce qui suscite de vives critiques. Par ailleurs, la question de la majorité des carrières longues reste incertaine.
sl-cma-sac-law-bpa/sde/LyS
F.Moura--PC