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Présidentielle au Honduras : duel serré entre les candidats de droite, dont celui adoubé par Trump
Le Honduras a basculé à droite lors de l'élection présidentielle qui fait toujours l'objet lundi d'un duel serré entre l'homme d'affaires Nasry Asfura, soutenu par le président américain Donald Trump, et le présentateur de télévision Salvador Nasralla.
Les Honduriens ont sanctionné lors du scrutin de dimanche la gauche dirigée par la présidente Xiomara Castro, qui gouverne l'un des pays les plus pauvres d'Amérique latine, frappé également par la violence des gangs, le trafic de drogue et la corruption.
Mme Castro est arrivée au pouvoir en 2021, plus d'une décennie après le coup d'État contre son époux, Manuel Zelaya, qui s'était rapproché du Venezuela et de Cuba, engendrant une polarisation gauche-droite sans précédent dans le pays.
Nasry Asfura, ancien maire de Tegucigalpa âgé de 67 ans, devance d'un cheveu Salvador Nasralla, un présentateur télévisé de 72 ans, après le dépouillement de 56% des bulletins de vote, selon le Conseil national électoral (CNE).
M. Asfura, dit "Tito", obtient 40% des voix contre 39,8% pour M. Nasralla, admirateur des présidents argentin Javier Milei et salvadorien Nayib Bukele.
La candidate de la gauche au pouvoir, l'avocate Rixi Moncada, 60 ans, arrive loin derrière dans cette élection à un seul tour, avec environ 20 points.
"Il est impossible de déterminer le vainqueur avec les données dont nous disposons", a affirmé l'analyste politique Carlos Calix.
MM. Nasralla, du Parti libéral (PL), et Asfura, du Parti national (PN), qui ont tous les deux des origines palestiniennes, ont mené campagne en agitant la peur que le maintien de la gauche conduise le Honduras à devenir un autre Venezuela, pays dans une crise profonde.
La campagne a par ailleurs été marquée ces derniers jours par l'irruption de Donald Trump, qui a adopté une position interventionniste dans toute la région, n'hésitant pas à conditionner l'aide américaine à la bonne volonté des gouvernements et à ses affinités avec leurs dirigeants.
- "Grâce" d'un ancien président -
S'agissant du Honduras, le président américain a assuré que "s'il (Asfura) ne remporte pas les élections, les Etats-Unis ne gaspilleront pas leur argent".
Il a assuré qu'il "ne pourrait pas travailler" avec Rixi Moncada "et les communistes" et qu'il ne faisait "pas confiance" à Salvador Nasralla.
"Tito (Nasry Asfura) et moi pouvons travailler ensemble pour lutter contre les +narco-communistes+ et apporter au peuple du Honduras l'aide dont il a besoin", a écrit M. Trump sur les réseaux sociaux.
Le dirigeant républicain a aussi annoncé qu'il gracierait l'ancien président hondurien Juan Orlando Hernandez, qui purge sur le sol américain une peine de 45 ans de prison après avoir été reconnu coupable d'avoir aidé à expédier des centaines de tonnes de cocaïne vers les Etats-Unis.
Cette grâce annoncée va à contre-courant de l'offensive meurtrière de Donald Trump dans les Caraïbes, où Washington a déployé son plus grand porte-avions ainsi qu'une flottille de navires de guerre et d'avions de chasse, dans le cadre d'opérations antidrogue visant particulièrement le Venezuela.
Mme Moncada a dénoncé l'ingérence des Etats-Unis, tandis que M. Asfura a nié que cette grâce puisse lui bénéficier.
- "Des voleurs nous gouvernent" -
Nasry Asfura brigue la présidence pour la deuxième fois après avoir perdu en 2021 face à Mme Castro, et Salvador Nasralla pour la troisième fois.
Au Honduras, pays de 11 millions d'habitants parmi les plus instables d'Amérique latine, les politiciens n'ont pas bonne réputation.
"Ils ne font rien pour les pauvres, les riches deviennent chaque jour plus riches et les pauvres chaque jour plus pauvres, seuls des voleurs nous gouvernent", a commenté lundi auprès de l'AFP Henry Hernandez, un gardien de voitures de 53 ans.
Michelle Pineda, commerçante de 38 ans, espère que le gagnant de ce duel serré verra dans le pays "autre chose qu'un sac d'argent à piller".
Près de 6,5 millions de Honduriens étaient appelés à élire le successeur de Xiomara Castro, ainsi que des députés et des maires pour quatre ans.
L'autorité électorale n'a pas encore donné de chiffre de participation.
Après une campagne marquée par des dénonciations anticipées de fraude, la journée de dimanche s'est déroulée calmement, selon la mission d'observateurs de l'Organisation des Etats américains (OEA).
F.Cardoso--PC